Eugene O'Neill

Eugene O'Neill
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Portrait de O'Neill par Carl Van Vechten, en 1933.
Nom de naissance Eugene Gladstone O'Neill
Naissance
Hell's Kitchen (New York),
Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (à 65 ans)
Boston, Massachusetts,
Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais américain

Œuvres principales

Eugene Gladstone O'Neill () est un philologue, poète et dramaturge américain. Il reçut le prix Pulitzer de l'œuvre théâtrale en 1920 et le prix Nobel de littérature en 1936.

Plus que n'importe quel autre dramaturge, O'Neill a introduit dans le théâtre américain un réalisme dramatique commencé par Anton Tchekhov, Henrik Ibsen, et August Strindberg. Généralement, ses écrits impliquent des personnages vivant en marge de la société, luttant pour maintenir leurs espoirs et aspirations, mais glissant finalement dans la désillusion et le désespoir. O'Neill explore les aspects les plus sombres de la condition humaine.

Enfance et début d'une vocation

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Son père était un comédien d'origine irlandaise James O'Neill ayant grandi dans la pauvreté. Sa mère, Ella Quinlan O'Neill, était la fille d'un père fortuné décédé lorsqu'elle avait dix-sept ans. La mère d'O'Neill ne se remit jamais du décès de son deuxième fils, Edmund, mort de la rougeole à l'âge de deux ans. Elle devint dépendante à la morphine lors de la naissance difficile d'Eugene.

Même si O'Neill est né dans une chambre d'un hôtel de Broadway, à New York, et a été baptisé à l'église des Saints-Innocents près de Broadway, son existence est intimement liée à la ville de New London dans le Connecticut. Sa famille possédait en effet une propriété dans cette ville avant sa naissance. Avant d'y vivre à l'année, la famille l'utilisait comme résidence d'été. En raison de la profession de son père, Eugene a passé ses premières années dans les coulisses des théâtres et dans les trains à bord desquels sa famille se déplaçait d'une ville à l'autre. À l'âge de sept ans, O'Neill est envoyé dans un internat catholique où il trouve sa seule consolation dans les livres.

Après avoir été suspendu de l'université de Princeton, il passe plusieurs années en tant que marin, pendant lesquelles il souffre de dépression et d'alcoolisme. Ses parents ainsi que son frère aîné Jamie (qui boit jusqu'à en mourir à l'âge de 45 ans) moururent à moins de trois ans d'intervalle. O'Neill se tourne alors vers l'écriture comme forme d'évasion.

Carrière artistique

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Associé à une troupe de théâtre amateur, les Provincetown Players, qui joue plusieurs de ses premières pièces, O'Neill est également employé par le New London Telegraph, il écrit ses sept ou huit premières pièces. Il décide de se vouer à l'écriture de pièces à plein temps après son expérience désastreuse chez Gaylord Farms Sanatorium, où il contracte la tuberculose.

Pendant les années 1910, O'Neill est un habitué de la scène littéraire de Greenwich Village, où il se lie avec beaucoup d'hommes politiques, le plus connu étant John Reed, fondateur du parti communiste américain. Dans le même temps, O'Neill a une relation romantique avec la femme de Reed, l'écrivaine Louise Bryant. O'Neill a d'ailleurs été incarné par Jack Nicholson dans le film de 1981, Reds, sur la vie de John Reed, où il sert de voix à l'anti-communisme et à la « sobriété » dans le film.

En 1929, O'Neill s'installe dans la vallée de la Loire, au château du Plessis à Saint-Antoine-du-Rocher, Indre-et-Loire. Puis, en 1937, il déménage à Danville, en Californie et y a vécu jusqu'en 1944. Sa maison, connue sous le nom de Tao House, est aujourd'hui un musée, le Eugene O'Neill National Historic Site.

La première représentation d'une pièce d'O'Neill, Beyond the Horizon (Derrière l'horizon), à Broadway en 1920, est acclamée, et récompensée par le Prix Pulitzer. Ses pièces les plus connues sont Desire Under the Elms, Strange Interlude pour laquelle il remporte un second prix Pulitzer, Le deuil sied à Électre, et sa seule comédie Impétueuse Jeunesse (Ah, Wilderness!), une mélancolique réécriture de l'enfance qu'il aurait souhaitée. En 1936, il reçoit le prix Nobel de littérature. Après une pause d'une dizaine d'années, O'Neill écrit Le marchand de glace est passé (The Iceman Cometh), pièce qui connaît un succès immédiat en 1946. L'année suivante Une lune pour les déshérités (A Moon for the Misbegotten) est un échec, cette pièce ne sera reconnue comme étant sa meilleure œuvre qu'une décennie plus tard.

Relations familiales

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O'Neill épouse l'actrice Carlotta Monterey (1888-1970) en troisièmes noces. Bien que durant les premières années de leur mariage, elle ait organisé sa vie, lui permettant de se consacrer à l'écriture, elle sombre dans la dépendance au bromure de potassium, leur couple se détériore, vivant un certain nombre de séparations.

En 1943, O'Neill désavoue sa fille Oona, née de sa deuxième épouse Agnès Boulton (1891-1968), pour son mariage, le , avec l'acteur-réalisateur-producteur Charlie Chaplin alors qu'elle vient d'avoir 18 ans et lui, 54 ans. Il ne l'a jamais revue[1].

Il prend également ses distances avec ses fils, Eugene O'Neill Jr., spécialiste des lettres classiques de Yale qui souffre d'alcoolisme, et se suicide en 1950 à l'âge de 40 ans, et Shane O'Neill, souffrant de dépendance à l'héroïne qui se suicide lui aussi.

Les dernières années de sa vie

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Après avoir souffert de multiples problèmes de santé (alcoolisme compris) pendant de nombreuses années, O'Neill doit finalement faire face à la maladie de Parkinson, avec des tremblements dans les mains qui lui rendent impossible l'écriture pendant les dix dernières années de sa vie. Il a essayé la dictée, mais s'est trouvé incapable de composer de cette façon.

O'Neill décède à l'âge de 65 ans, des suites de la maladie de Parkinson, dans la chambre 401 de l'hôtel Sheraton de Boston, le [note 1]. O'Neill est enterré dans le cimetière de Forest Hills à Jamaica Plain, Massachusetts.

Bien que ses instructions écrites stipulent que ses œuvres ne deviennent pas publiques durant les 25 années suivant sa mort, Carlotta arrange, en 1956, son chef-d'œuvre autobiographique Le Long Voyage vers la nuit (Long Day's Journey Into Night) pour la publication. Cette pièce qui remporte immédiatement un immense succès critique, est à présent considérée comme sa plus belle pièce. D'autres œuvres publiées après sa mort incluent A Touch of the Poet (1957) et More Stately Mansions (1967).

Récompenses

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Affiche de l'adaptation de The Emperor Jones.
  • Bound East for Cardiff, 1916, (En route vers Cardiff)
  • The Moon of the Caraibbees and other Plays of the Sea, 1917, (La Lune des Caraïbes et autres drames de la Mer)
  • Beyond the Horizon, 1920 (Derrière l'horizon)
  • The Emperor Jones, 1920 (L'Empereur Jones), pièce adaptée au cinéma sous le titre The Emperor Jones, traduction française de Maurice Bourgeois, en 1935, et réalisation radiophonique d'A. Alléhaut, cette même année.
  • The Hairy Ape, 1922 (Le Singe velu), traduction française de Maurice Bourgeois, 1945, Paris, Delamain et Boutelleau, FRBNF32497352.
  • Anna Christie, 1922
  • Welded, 1923, (Enchaînés)
  • The Fountain, 1923, (La Fontaine)
  • All God's Children Got Wings, 1924, (Tous les enfants du Bon Dieu ont des ailes)
  • Marco Millions 1923-25
  • Desire Under the Elms, 1925, (Désir sous les ormes)
  • Lazarus Laughed, 1925-26, (Le Rire de Lazare)
  • The Great God Brown, 1926, (Le Grand Dieu Brown)
  • Hughie, 1928
  • Strange Interlude, 1928 (L'Étrange Intermède) : pièce adaptée au cinéma sous le titre Strange Interlude
  • Dynamo, 1929
  • Mourning Becomes Electra, 1931, (Le deuil sied à Électre), adaptation française de Paul Blanchart, Théâtre du Montparnasse, 1947.
  • Ah, Wilderness!, 1933, (Ah, Solitude !)
  • Days Without End, 1933, (Jours sans fin)
  • The Iceman Cometh, écrit en 1939, (Le marchand de glace est passé), première présentation en 1946
  • Long Day's Journey Into Night, (Le Long Voyage vers la nuit ou Long Voyage du jour à la nuit), achevé en 1941, première présentation en 1956
  • A Moon for the Misbegotten, 1943 (Une lune pour les déshérités)
  • A Touch of the Poet, (La Marque du poète) écrit en 1942, première présentation en 1957 à Stockholm, puis en 1958 à Broadway
  • More Stately Mansions, deuxième brouillon trouvé dans les papiers du dramaturge après sa mort ; première présentation en 1967
  • The Calms of Capricorn, publié en 1983

Adaptations

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  • « The Importance of Final Syllables in Greek Verse », Transactions and Proceedings of the American Philological Association, vol. 70,‎ , p. 256-294 (39 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Word-Accents and Final Syllables in Latin Verse », Transactions and Proceedings of the American Philological Association, vol. 71,‎ , p. 335-359 (25 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Prologue of the Troades of Euripides », Transactions and Proceedings of the American Philological Association, vol. 72,‎ , p. 288-320 (33 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)

Notes et références

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  1. Le bâtiment est à présent une résidence du Shelton Hall de l'université de Boston

Références

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  1. (en) Stephen A. Black, Eugene O'Neill : beyond mourning and tragedy, Yale University Press, , 543 p. (ISBN 0-300-07676-2, lire en ligne), p.458-459.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Notices dans des encyclopédies et manuels de références

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  • (en-US) Paula K. Byers (dir.) et Suzanne Bourgoin (dir.), Encyclopedia of World Biography, vol. 11 : Michael-Orleans, Detroit, Michigan, Gale Research, , 531 p. (ISBN 9780787622213, lire en ligne), p. 514-516,
  • (en-US) John A.. Garraty (dir.), Mark C. Carnes (dir.) et Travis Bogard (rédacteur), American National Biography, vol. 16 : Mosler - Parish, Oxford University Press, USA, , 978 p. (ISBN 9780195127959, OCLC 490962073, lire en ligne),
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Essais et études anglophones

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Articles anglophones

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Années 1930-1959
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Années 1970-1979
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Années 1980-1989
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Liens externes

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