Famille d'Albignac

Famille d'Albignac
Image illustrative de l’article Famille d'Albignac
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur à trois pommes de pin d'or, au chef d'or[1].
Devise Nihil in me, nisi valor[1]
Période XIVe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Rouergue, Gévaudan
Fiefs tenus Mostuéjouls, le Triadou
Fonctions militaires Général
Officiers
Fonctions ecclésiastiques Évêque d'Angoulême
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis, ordre national de la Légion d'honneur
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1774

La famille d'Albignac est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Rouergue, et qui s'est développée en Rouergue et en Gévaudan.

Elle compte parmi ses membres des officiers généraux, un prélat qui fut député en 1789, mais aussi trois généraux dont l'un fut également député royaliste.

La famille d'Albignac semble originaire du Rouergue[1]. Elle tirerait son nom du château d'Albignac, près du Mur-de-Barrez[1].

Toutefois, l'historien du Rouergue, Hippolyte de Barrau, s'interrogeait sur une possible origine d'un autre château dit d'Albignac, situé en Vivarais[1]. De même, le généalogiste Paul-Louis Lainé faisait état de nombreux d'Albignac, cités à travers une vaste région qui va du Rouergue au Vivarais, entre les XIIe siècle et XVe siècle, et dont on n'est pas sûr qu'ils représentent plusieurs branches de la même famille[2].

La famille d'Albignac subsistante aurait prouvé en 1772, puis 1780, selon Cherin, sa filiation depuis 1339[1]. Pierre d'Albignac, marié en 1310[réf. nécessaire] avec Catherine de Castelbouc, dont le fils, Jean-Déodat d'Albignac, seigneur de Mostuéjouls, témoin signataire d'un acte de 1339[2], épousa, par contrat du passé à Florac, Justine de Rocheblave, dont il eut Astorg et Aimeric[réf. nécessaire].

François d'Albignac, seigneur du Triadou, de Creissel, de Capluc, et autres terres, né vers 1600, se maria deux fois[2] :

  • par contrat du avec Jeanne de Solages, dame de Peyre
  • par contrat du avec Isabeau de Fesc, dame de Sumène

De ces deux mariages se formèrent deux branches, dont l'aînée s'éteignit au XIXe siècle, et dont la cadette est subsistante.

La famille est admise aux honneurs de la Cour en 1774[3].

Elle est membre de l'association d'entraide de la noblesse française depuis 1944[4].

Louis Alexandre d'Albignac a été admis au sein de la société des Cincinnati.

Personnalités

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Les principales alliances de la famille d'Albignac sont : Rapine du Nozet de Sainte Marie (1869), d'Orfeuille (1899), etc.

Notes et références

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  1. a b c d e et f Chaix d'Est-Ange, p. 97, [lire en ligne].
  2. a b et c Paul-Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, tome 7, 1841 (lire en ligne).
  3. Chaix d'Est-Ange, p. 98, [lire en ligne].
  4. Page (« La table des familles »), sur le site de l'ANF.

Bibliographie

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  • Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 3, pages 231 à 256
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.Ier. A-Att., Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), pp. 97-99, Albignac (d').

Articles connexes

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Liens externes

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