Famille de Mac Mahon
La famille de Mac Mahon est une famille subsistante de la noblesse française d'ancienne extraction, d'origine irlandaise, établie à la fin du XVIIe siècle en Bourgogne. Elle donna à la France un maréchal du second Empire élu président de la République française en la personne de Patrice de Mac Mahon, ainsi que plusieurs généraux, membres de la Chambre des pairs et un « savant distingué dans les sciences médicales ».
Historique
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]La famille de Mac Mahon, originaire d'Irlande, revendique son appartenance à la lignée des seigneurs de Munster. Elle descendrait ainsi des anciens rois d'Irlande, par le Prince de Thonon, petit-fils du Grand Roi O'Brien Boruma[2].
Onomastique
[modifier | modifier le code]Le nom propre apparaît pour la première fois en Irlande en 1283. Il signifie « fils d'ourson » et est à relier, pour certains linguistes, avec la mythologie celtique et la divinisation de l'Ours en Irlande[3] A l'origine , le nom porté par les Mac Mahon semble avoir été Mathgamain ; mais les altérations successives en ont fait Mahowa puis Mahon, en anglais, et Mac Mahon (fils de Mahon) en gaélique[4]. Enfin, selon l'usage établi pour les familles de la noblesse européenne établies en France, la particule apparaît sur les actes officiels d'état-civil français, à partir de 1749, date de la naturalisation de Jean-Baptiste de Mac Mahon (1715-1775), tige de la famille en France.
Arrivée en France
[modifier | modifier le code]À l'époque où les Stuarts se réfugiaient sur le continent, les Mac Mahon quittèrent leur pays natal à la suite de leur souverain légitime et s'établirent en France, pour une partie d'entre eux, l'autre resta à Galway et Cork, en Irlande. Le chef de la famille, Moriart MacMahon, restait il est vrai en Irlande pour y soutenir les droits du monarque, mais un de ses frères, Constantin René de Mac Mahon (inhumé le en l'église de Saint-Jacques d'Illiers à l'âge de 40 ans ou environ), engagé dans les ordres, prêtre, devenait vicaire de Saint-Jacques d'Illiers dès la fin de XVIIe siècle[5], et les deux fils de Moriart Mac-Mahon, longtemps errants, abandonnaient définitivement l'Irlande à la suite du prince Charles Édouard Stuart.
De ces deux fils, l'un vint en Portugal où il reçut immédiatement l'ordre du Christ, et où il fut nommé major du régiment d'Alcantara. L'autre fils, Patrice, resta à la cour des Stuarts et épousa une fille de la noble famille des O'Sullivan (en)-Beare.
Le fils de Patrice de Mac Mahon, Maurice était, en 1746, capitaine du prétendant Édouard d'Écosse. Il servit ensuite, en la même qualité, en Espagne dans le régiment d'Ultonia. Naturalisé Français en 1750, il devint seigneur de Magnien, en Bourgogne, et fut nommé capitaine dans le régiment de Fitz-James.
Jean-Baptiste de Mac Mahon (1715-1775), le frère du précédent et petit-neveu du vicaire de Saint-Jacques d'Illiers, né en 1715 à Limerick en Irlande, se vit recevoir, le , docteur en médecine en l'université de Reims. Il vint s'établir à Autun où son talent médical lui permit d'épouser Mlle Le Belin, dame d'Éguilly. À la suite de ce mariage, sa noblesse fut reconnue par un arrêt du Conseil d'État sous le titre de marquisat d'Éguilly.
XIXe siècle et époque contemporaine
[modifier | modifier le code]La famille s'est divisée en France, en deux rameaux, dont l'aîné était représenté par Charles Laure de Mac-Mahon, marquis de Vianges, fils aîné de Jean-Baptiste, capitaine au Royal-Cavalerie de Lorraine, puis lieutenant général, appelé à la pairie par le roi Charles X le . Son neveu, Charles-Marie de Mac Mahon (1793-1845), ancien officier de cavalerie, qui fut substitué à ses rang, titre et qualité de pair par lettres patentes du avait épousé Marie-Henriette Le Peletier de Rosanbo, fille |du pair de France Louis IV Le Peletier de Rosanbo, dont il a eu Charles-Henri de Mac Mahon, 4e marquis de Mac Mahon, marié le à Henriette de Pérusse, fille d'Amédée François Régis de Pérusse, duc des Cars.
L'autre rameau a pour principal représentant Marie Edme Patrice Maurice, comte de Mac Mahon (frère cadet de Charles-Marie), maréchal du Second Empire créé duc de Magenta, élu troisième président de la Troisième République française, marié le à Élisabeth de La Croix de Castries, fille d'Armand Charles Henri de La Croix, comte de Castries. Son père, Maurice-François, comte de Charnay, maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis, avait épousé, pendant l'émigration (en 1792, à Bruxelles), Pélagie Edme Marie de Riquet de Caraman, née le , dont il eut dix-sept enfants.
Marie Joséphine Adélaïde de Mac Mahon, sœur des deux précédents avait épousé Augustin César Arnould de Poute, marquis de Nieuil, ancien lieutenant-colonel et leur fille avait épousé, le , le comte de Sarcus.
Les Mac Mahon comptent parmi les familles subsistantes de l'ancienne noblesse française.
La famille de Mac Mahon a été admise à l'Association des anciens honneurs héréditaires[6].
Filiation simplifiée
[modifier | modifier le code]Maurice-François de Mac-Mahon est le fils cadet de Jean-Baptiste de Mac Mahon (né le à Limerick en Irlande et mort le à Spa), 1er marquis d'Éguilly et de Charlotte Le Belin (née en 1716 et morte le au château de Sully), dame d'Éguilly et de Sully.
- Maurice-François de Mac-Mahon (1754-1831), comte de Mac Mahon et de Charnay, baron de Sully, épouse le à Bruxelles, Pélagie de Riquet de Caraman[a] (née le à Paris, paroisse Saint-Sulpice et morte le au château de Sully). Ensemble, ils ont 17 enfants, dont :
- Charles-Marie de Mac Mahon ( à Bois-le-Duc, à Autun), 3e marquis d'Éguilly, (comte de Mac Mahon en 1830, succession de son oncle Charles Laure de Mac-Mahon). Le à Paris, il épouse Marie-Henriette Lepeletier de Rosanbo (vers 1800, 1835 à Paris)[b]. De leur union naît :
- Charles-Henri-Paul-Marie de Mac Mahon (, au Château de Sully), 4e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon en 1845. Le , il épouse Henriette de Pérusse des Cars ( au château de La Roche-de-Bran, au 1, avenue de Tourville à Paris), fille d'Amédée François Régis de Pérusse, duc des Cars), dont :
- Charles-Marie de Mac Mahon ( à Paris, à Sully (Saône-et-Loire)), 5e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon en 1863, sous-lieutenant au 8e dragons (), lieutenant (), passe au 13e escadron de cavalerie territoriale. Le à Paris, il épouse Marthe de Vogüé ( à Paris, à Paris, fille de Charles-Jean-Melchior de Vogüé), dont :
- Henriette Marie de Mac Mahon ( à Paris 7e, à Paris 7e) ;
- Marie Eudoxie de Mac Mahon ( à Paris, à Paris). Le à Paris, elle épouse Joseph Marie Donald (1851-1940), marquis d'Oilliamson, capitaine de chasseurs, chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur (1895) ;
- Marie Anne Isabelle de Mac Mahon ( à Paris, à Paris). Le à Paris, elle épouse Eugène de Lur-Saluces (1852-1922), dont postérité ;
- Charles-Marie de Mac Mahon ( à Paris, à Sully (Saône-et-Loire)), 5e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon en 1863, sous-lieutenant au 8e dragons (), lieutenant (), passe au 13e escadron de cavalerie territoriale. Le à Paris, il épouse Marthe de Vogüé ( à Paris, à Paris, fille de Charles-Jean-Melchior de Vogüé), dont :
- Charles-Henri-Paul-Marie de Mac Mahon (, au Château de Sully), 4e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon en 1845. Le , il épouse Henriette de Pérusse des Cars ( au château de La Roche-de-Bran, au 1, avenue de Tourville à Paris), fille d'Amédée François Régis de Pérusse, duc des Cars), dont :
- Marie Joséphine Adélaïde de Mac Mahon, dite Adèle ( à La Haye, à Sully). Le à Sully en Bourgogne, elle épouse Augustin de Poute (1790-1864), marquis de Nieuil, dont postérité ;
- Adèle Marie Magdelaine Françoise de Mac Mahon, dite Fanny ( à Norwich, à La Ferté-Beauharnais). Le à Sully, elle épouse René de La Selle (1776-1841), seigneur de Ligné, dont postérité ;
- Bonaventure Marie Pierre Joseph de Mac Mahon ( à Münster, au château de Rivault, lieutenant de hussards. Le à Paris, il épouse Alexandrine Eudoxie de Montaigu ( à Chaponost, à Autun, fille d'Adolphe Tanneguy Gabriel (1778-1832), marquis de Montaigu, premier gentilhomme de la Chambre du prince de Conti, sans postérité ;
- Marie Antoine Alfred Alexandre de Mac Mahon (vers 1802 à Münster, à Sully) ;
- Marie Anne Cécile de Mac Mahon ( à Sully, à Montpellier, inhumée au château de Morlet (Saône-et-Loire)). Le à Sully, elle épouse Henry (1799-1859), 5e marquis de Roquefeuil, dont postérité ;
- Marie Françoise Nathalie de Mac Mahon ( à Sully, à Béziers). Le à Sully, elle épouse Adalbert de Sarret de Coussergues ( à Béziers, 1844), dont postérité ;
- Marie Henriette Élisabeth de Mac Mahon ( à Sully (Saône-et-Loire), à Autun), religieuse au Sacré-Cœur d'Autun ;
- Patrice de Mac Mahon ( au château de Sully, au château de la Forêt, Montcresson, inhumé le aux Invalides), 1er duc de Magenta (), maréchal de France, gouverneur de l'Algérie (1864-1870), président de la République française (1873-1879). Le à Paris, il épouse Élisabeth de La Croix de Castries (1834-1900), dont :
- Marie Armand Patrice de Mac Mahon ( à Outreau, à Paris), 2e duc de Magenta (1893), 6e marquis d'Éguilly dit de Mac Mahon (1894), saint-Cyrien (1873-1875), promotion de l'archiduc Albert), général de brigade, commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur, Croix de Guerre (1914-1918) avec deux palmes, médaille commémorative de Madagascar. Le à Chantilly, il épouse Marguerite d'Orléans ( à Morgan House, Ham (Angleterre, au château de la Forêt, Montcresson), princesse d'Orléans, fille de Robert d'Orléans (1840-1910), duc de Chartres), dont :
- Marie Élisabeth de Mac Mahon ( à Lunéville, à Voreppe, Isère). Le à Paris, elle épouse Henri Marie Léo de Plan ( à Aix-en-Provence, au château de la Forêt), comte de Sieyes, dont postérité ;
- Amélie Françoise Marie de Mac Mahon ( à Lunéville, au château de Rambuteau), titulaire de la Médaille de la Résistance[7], chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur (3e génération). Le à Paris, elle épouse Amalric Philibert Marie Emmanuel Lombard de Buffières ( à Genève, au camp de concentration de Buchenwald), comte de Rambuteau, titulaire de la Médaille de la Résistance[8], dont postérité : Françoise de Rambuteau, comtesse de Rodez-Bénavent (1922-2006), Philibert de Rambuteau (1923-2003), Henri de Rambuteau (1925-1991), Maurice de Rambuteau (1927-1992) ;
- Maurice Jean Marie de Mac Mahon ( à Lunéville, à Évreux), 3e duc de Magenta (1927), 7e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon saint-Cyrien (1924-1926), promotion du Rif). Le au château de Sully, il épouse la comtesse Marguerite de Riquet de Caraman-Chimay ( à Paris, à Nice), dont :
- Philippe Maurice Marie de Mac Mahon ( à Paris, à Paris), 4e duc de Magenta, 8e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon. Le à Mollis (Suisse), il épouse Claire-Marguerite Schindler (née le à Genève dont il divorce en 1990). Le à Londres, il épouse en secondes noces Amelia Margaret Mary Drummond (née le à Glencarse), fille du capitaine Humphrey Ap Evans (puis Drummond) et (Jean) Cherry Drummond of Megginch (1928-2005), 16e baronne Strange (en). Deux enfants de chaque mariage :
- Adélaïde Philippine Jeanne Marie de Mac Mahon (née le à Autun). Le à Lusigny (mariage religieux le suivant en la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, elle épouse Romain Armand Philippe Marie Joseph Pezet de Corval (né en 1979), dont postérité ;
- Eléonore Philippine Jeanne Marie de Mac Mahon (née le à Boulogne-Billancourt) ;
- Pélagie Jeanne Marie Marguerite Charlotte Nathalie de Mac Mahon (née le à Sully-le-Château), mariée en 2023 avec Amaury de Bourbon-Parme (1991)[9] ;
- Maurice Marie Patrick Bacchus Humphrey de Mac Mahon (né le à Beaune), 5e duc de Magenta, 9e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon ;
- Nathalie Jeanne Marie de Mac Mahon ( à Paris, à Évreux) ;
- Anne Monique Marie de Mac Mahon ( au Château de Sully, à Neuilly-sur-Seine). Le elle épouse Gérard Louis Jacques Arnould Thénard (né le à Neuilly-sur-Seine), baron Thénard dont elle divorce le );
- Patrice Michel Marie de Mac Mahon (né le à Lausanne). Le à Beaumont-le-Roger, il épouse Beatrix Bénigne Marie Anne de Blanquet du Chayla (née le à Tain-l'Hermitage), dont :
- Diane de Mac Mahon (née le à Paris), personnalité de la télévision française. Le à Paradou, elle épouse Frédéric Beigbeder (né le à Neuilly-sur-Seine) dont elle divorce le , puis le , elle épouse en secondes noces à Paris, Guillaume Durand (né le à Boulogne-Billancourt), dont postérité ;
- Élisabeth Jeanne Marie de Mac Mahon (née le à Paris). Le à Paradou, elle épouse Philippe Edouard Bruno Lamblin (né le à Saint-Mandé) ;
- Sophie Jeanne Marie de Mac Mahon (née le à Boulogne-Billancourt). Le à Paradou, elle épouse Esteban Juan Blanco y Theux (né le à Valence (Espagne)) ;
- Amélie Marie Victoire de Mac Mahon (née le à Boulogne-Billancourt). Le à Paradou, elle épouse Hubert Clicquot de Mentque (né le à Pau)
- Véronique Henriette Marie de Mac Mahon (née le au château de Sully). Le à Paris, elle épouse Pierre Michel Ulysse Jaboulet-Vercherre (né le à Brooklyn, New York, dont elle divorce le ), dont postérité ;
- Philippe Maurice Marie de Mac Mahon ( à Paris, à Paris), 4e duc de Magenta, 8e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon. Le à Mollis (Suisse), il épouse Claire-Marguerite Schindler (née le à Genève dont il divorce en 1990). Le à Londres, il épouse en secondes noces Amelia Margaret Mary Drummond (née le à Glencarse), fille du capitaine Humphrey Ap Evans (puis Drummond) et (Jean) Cherry Drummond of Megginch (1928-2005), 16e baronne Strange (en). Deux enfants de chaque mariage :
- Marie Eugène de Mac Mahon ( à Paris, à Paris) ;
- Emmanuel de Mac Mahon ( à Paris, à Paris), comte de Mac Mahon, saint-Cyrien (1878-1880), promotion des Zoulous, général de brigade, commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur, officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, officier de l'Ordre du Nichan Iftikhar. Le à Paris, il épouse Marie Marguerite Antoinette Camille ( à Paris, à Paris, fille de Gaston-Antoine Chinot, vicomte de Fromessent, officier de cuirassiers), dont :
- Marthe Amélie de Mac Mahon ( à Paris 16e, à Cairon. Le à Paris 7e, elle épouse Marie Charles Guy de Miribel ( à Paris, à Paris, comte de Miribel), dont postérité ;
- Marie Brigitte de Mac Mahon ( à Beauvais, à Baron-sur-Odon). Le à Paris 7e, elle épouse Antoine Charles Marie Jules de Touchet ( à Paris, fusillé par les Allemands le à Caen, mort pour la France), marquis de Touchet, chef d'escadron de cavalerie, dont postérité ;
- Patrick Maurice Gaston Joseph de Mac Mahon ( à Paris 7e, à Akreidil), chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur, tué pendant l'embuscade d'Oum Tounsi (3e génération) ;
- Marie Marguerite de Mac Mahon ( à Nancy, à Paris 7e). Le à Paris 7e, elle épouse Eugène Norbert Henri d'Halwin de Piennes de Magnelais de Thouaré ( à Sées, à Cairon), marquis de Piennes, dernier descendant de la maison d'Halwin, fils d'Eugène Emmanuel Ernest d'Halwin de Piennes et de Blandine Jeanne Louise d'Auray,
- Marie Armand Patrice de Mac Mahon ( à Outreau, à Paris), 2e duc de Magenta (1893), 6e marquis d'Éguilly dit de Mac Mahon (1894), saint-Cyrien (1873-1875), promotion de l'archiduc Albert), général de brigade, commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur, Croix de Guerre (1914-1918) avec deux palmes, médaille commémorative de Madagascar. Le à Chantilly, il épouse Marguerite d'Orléans ( à Morgan House, Ham (Angleterre, au château de la Forêt, Montcresson), princesse d'Orléans, fille de Robert d'Orléans (1840-1910), duc de Chartres), dont :
- Marie Edme Eugène de Mac Mahon ( à Sully, à Autun). Le , il épouse Nathalie Étiennette Anne de Champeaux ( à Beaune, à Autun, fille de Louis Jean-Baptiste Lazare de Champeaux et d'Étiennette Éléonore Laure Duchemain).
- Charles-Marie de Mac Mahon ( à Bois-le-Duc, à Autun), 3e marquis d'Éguilly, (comte de Mac Mahon en 1830, succession de son oncle Charles Laure de Mac-Mahon). Le à Paris, il épouse Marie-Henriette Lepeletier de Rosanbo (vers 1800, 1835 à Paris)[b]. De leur union naît :
Personnalités
[modifier | modifier le code]Ecclésiastiques
[modifier | modifier le code]- Constantin-René de Mac Mahon (vers 1664 † 1704, inhumé le en l'église de Saint-Jacques d'Illiers), engagé dans les ordres, prêtre, vicaire de Saint-Jacques d'Illiers ;
Militaires
[modifier | modifier le code]- Charles Laure de Mac-Mahon (1752-1830), 2e marquis d'Eguilly, marquis de Mac Mahon, lieutenant général des armées du Roi, puis pair de France ;
- Maurice-François de Mac-Mahon (1754-1831), comte de Charnay et de Mac Mahon ;
- Patrice de Mac Mahon (1808-1893), duc de Magenta, maréchal de France () ;
- Marie Armand Patrice de Mac Mahon (1855-1927), 2e duc de Magenta, général de brigade, époux de la princesse Marguerite d'Orléans (1869-1940) ;
- Emmanuel de Mac Mahon (1859-1930), général de brigade ;
- Patrick de Mac Mahon, lieutenant, mort lors de la Bataille d'Oum Tounsi le 18 août 1932.
Hommes politiques
[modifier | modifier le code]- Charles Laure de Mac-Mahon, marquis de Mac Mahon, pair de France le ;
- Charles-Marie de Mac Mahon (1793-1845), marquis de Mac Mahon, neveu du précédent, substitué au précédent en ses rang, titre et qualité de pair par lettres du ;
- Patrice de Mac Mahon, 1er duc de Magenta, sénateur du Second Empire (), premier président de la Troisième République française ( - ).
- Charles-Marie de Mac Mahon (1838-1894), 5e marquis d'Eguilly, marquis de Mac Mahon, maire de Sully (1884-1894), membre de la Société éduenne.
Autres
[modifier | modifier le code]- Charlotte Le Belin (1716-1798), marquise d'Eguilly. Fille de Jean Le Belin, seigneur d'Eguilly, conseiller-secrétaire du Roi, et d'Anne de Morey, elle est d'abord mariée en 1737 à son parent Jean-Baptiste Lazare de Morey (v.1671-1748), marquis de Vianges, Gouverneur de Vezelay. Jeune veuve, elle rencontre et épouse le docteur Jean-Baptiste de Mac Mahon (1715-1775), médecin originaire d'Irlande et exerçant alors à Autun. Leur mariage, célébré en 1750 au château de Sully, est à l'origine de l'établissement définitif des Mac Mahon en Bourgogne. A la tête de l'immense fortune léguée par les Morey, le couple gère avec soin ses biens, accroissant considérablement son patrimoine et faisant ériger en 1763 ses terres en marquisat d'Eguilly[10].
- Amélie Françoise Marie de Mac Mahon ( - Lunéville † - château de Rambuteau), résistante, déportée à Ravensbrück, titulaire de la Médaille de la Résistance française, chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur (3e génération), maire de Bois-Sainte-Marie ;
- Diane de Mac Mahon (née le [11]), personnalité de la télévision française.
Galerie de portraits
[modifier | modifier le code]- Patrice de Mac-Mahon, maréchal de France (1808-1893), par Horace Vernet
- Patrice de Mac Mahon, maréchal de France
- Patrice de Mac Mahon, président de la République française
Titres de noblesse
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]La noblesse des Mac Mahon a été reconnue par les lettres de naturalité signées en 1749, à l'occasion du mariage de Jean-Baptiste de Mac Mahon et de Charlotte Le Belin. L'ancienne extraction de la famille est alors confirmée par un arrêt du Conseil d'Etat du 3 juillet 1750, au vu des preuves généalogiques apportées par les requérants. Jean-Baptiste de Mac Mahon se fait, par la suite, admettre aux Etats de Bourgogne en 1757. Le couple se fait concéder officiellement le titre de marquis d'Eguilly par lettres patentes d'août 1763.
Le titre de marquis de Mac Mahon, d'abord de courtoisie, a été officialisé par l'élévation à la pairie de Charles-Laure de Mac Mahon le 5 juillet 1827.
Enfin, le titre de duc de Magenta a été conféré par décret impérial du 6 juin 1859.
A la suite de l'extinction de la branche aînée des marquis de Mac Mahon et d'Eguilly, l'ensemble de ces titres est désormais porté par l'actuel duc de Magenta.
Marquis d'Éguilly (créé en août 1763)
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Mac Mahon (1715-1775), 1er marquis d'Éguilly ;
- Charles Laure de Mac-Mahon (1752-1830), fils du précédent, 2e marquis d'Éguilly ;
- Charles-Marie de Mac Mahon (1793-1845), neveu du précédent, 3e marquis d'Éguilly ;
- Charles-Henri de Mac Mahon (1828-1863), fils du précédent, 4e marquis d'Éguilly ;
- Charles-Marie de Mac-Mahon (1856-1894), fils du précédent, 5e marquis d'Éguilly ;
- Marie Armand Patrice de Mac Mahon (1855-1927), cousin du précédent, 2e duc de Magenta (voir ci-dessous), 6e marquis d'Éguilly.
Ducs de Magenta (créé le 6 juin 1859)
[modifier | modifier le code]Patrice de Mac Mahon se distingue particulièrement lors de la campagne d'Italie de 1859. Moitié par chance, moitié par audace et par flair, il pousse ses troupes en avant sans avoir reçu d'ordres à un moment critique lors de la bataille de Magenta, ce qui assure la victoire française. Pour ces brillants services, il reçoit de Napoléon III le bâton de maréchal, et est titré duc de Magenta le .
Autres titres de courtoisie
[modifier | modifier le code]Les titres de prince de Solferino, comte de Mac Mahon, comte de Charnay et baron de Sully, traditionnellement portés par les Mac Mahon, n'ont pas été érigés officiellement. Ce sont donc des titres irréguliers, ou titres de courtoisie.
Armoiries
[modifier | modifier le code]Il est difficile de déterminer exactement les armoiries des Mac Mahon, les sources étant contradictoires.
Figure | Blasonnement |
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D'argent, à 3 lions léopardés de gueules ; l'écu penché à l'antique, timbre antique orné d'une couronne de marquis et d'un mantelet, avec un dextrochère armé, tenant une épée flamboyante pour cimier[12].
| |
D'argent à trois lions léopardés de gueules, armés et lampassés d'azur, passant l'un sur l'autre.[13] | |
Dans la base de données sigillographique du Musée Dobrée, on trouve : un sceau aux armes des Mac Mahon accollées avec celles de la Maison de Castries (d'azur à la croix d'or), Patrice de Mac Mahon étant marié avec Elisabeth de La Croix de Castries[14].
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Armes de Charles Laure de Mac-Mahon, 2e marquis d'Éguilly, baron-pair de France : D'argent à trois lions léopardés de gueules, armés, lampassés et vilennés d'azur, passant l'un sur l'autre.[15] | |
Armes des comtes de Mac Mahon D'argent, à trois lions léopardés de gueules regardants (tête contournée de gueules), armés et lampassés d'azur, passant l'un sur l'autre.[16],[17],[18] | |
D'argent, à trois lions léopardés de gueules, contournés (alias contrepassants), l'un sur l'autre, armés et lampassés d'azur ; au chef ducal : de gueules, semé d'étoiles d'argent.[19],[20],[21],[22],[23] | |
Armes des ducs de Magenta : D'argent, à trois lions léopardés de gueules regardants (tête contournée de gueules), armés et lampassés d'azur. Au chef de gueules, brochant sur l'écartelé et semé d'étoiles d'argent.[24],[17]
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Les armes de la branche française diffèrent de celle des (Mac-)Mahon, pairs d'Irlande au titre de Lord Hartland (en)[25] : D'or au lion d'azur.[25] |
La devise de la famille de Mac Mahon est : Periculum Fortitudine Evasi.[25]
Celle des Mac Mahon irlandais est Sic Nos Sic Sacra Tuemur.
Alliances
[modifier | modifier le code]Le Belin (1750), Raugrave (1773), de Brunier d'Adhémar de Monteil (1777), d'Urre d'Aubais (1779), Riquet de Caraman (1792, 1937), de Rességuier de Miremont (1811), Poute de Neuil (1813), de Montaigu (1819), La Selle de Ligné (1820), Le Peletier de Rosanbo (1823), Roquefeuil (1825), Sarret de Coussergues (1827), Levesque de Champeaux (1849), Castries (1854), de Pérusse des Cars, d'Oilliamson (1878), de Voguë (1881), Lur-Saluces (1882), d'Halwin de Piennes (1886), de Chinot (1892), d'Orléans (1896), Coppin de Miribel (1914), Lombard de Buffières (1921), de Touchet (v.1920), de Plan de Sieyès de Veyne (1924), Thénard (1963), de Blanquet du Chayla (1963), Schindler (1978), , Drummond de Megginch (1990), Beigbeder (1991), Blanco y Theux (1997), Lamblin (2000), Pezet de Corval (2004), Clicquot de Mentque (2007), Jaboulet-Vercherre (v. 2010), Bourbon-Parme (2023)...
Châteaux, seigneuries, terres
[modifier | modifier le code]Châteaux
[modifier | modifier le code]Terres
[modifier | modifier le code]- Éguilly (Côte-d'Or) ;
- Charnay (Perrigny-sur-Loire) ;
- Sully (Saône-et-Loire) ;
- Vianges (Côte-d-Or).
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « MacMahon family » (voir la liste des auteurs).
- André François Joseph Borel d'Hauterive, Georges comte de Morant, Albert vicomte Révérend et Howard Horace comte d'Angerville, Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, vol. 89, (lire en ligne) ;
- André François Joseph Borel d'Hauterive, Georges comte de Morant, Albert vicomte Révérend et Howard Horace comte d'Angerville, Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, vol. 23, Bureau de la publication, (lire en ligne) ;
- Société archéologique d'Eure-et-Loir, Procès-verbaux de La Société archéologique d'Eure-et-Loir, vol. 6, BiblioBazaar, LLC, , 448 p. (ISBN 978-0-559-22136-1, lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Familles subsistantes de la noblesse française
- Comte de Magenta, un titre de noblesse italienne porté par les ducs de Lodi
- Armorial des familles de Bourgogne
Liens externes
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- (en) « Magenta », dans Paul Theroff, « Paul Theroff’s Royal Genealogy Site : An online Gotha », sur www.angelfire.com [généalogie descendante]
- Duc de Magenta (cheval) (en), cheval de courses américain du XIXe siècle ;
- de Mac Mahon sur roglo.eu ;
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Pélagie de Riquet de Caraman est la fille de Marie Jean Louis de Riquet (né le à Paris, hôtel de la Première présidence, et mort le chez son gendre, au château de Sully-sur-Saône), marquis de Caraman, seigneur de Painblanc, du Pasquier, de Nuas et en partie du canal de communication des Deux-Mers, officier de cavalerie, chevalier de Saint-Louis et de Marie Charlotte Eugénie de Bernard de Montessus (1739-1800).
- Marie-Henriette Lepeletier de Rosanbo est la fille de Louis VI Nicolas Le Peletier (1777-1856), 1er marquis de Rosanbo, pair de France, créateur du Rallye Bourgogne, le plus célèbre équipage de vènerie vers 1840/1850 (Cf. FOUDRAS). Il est membre du Jockey Club et meurt d’une chute de cheval lors d’une course sur l’hippodrome d’Autun.
Références
[modifier | modifier le code]- Ou, par erreur, Mac-Mahon : « Il faut noter que l'usage ne mettait pas et ne doit pas mettre un trait d'union entre Mac et Mahon. L'erreur vient du maréchal lui-même, qui signa souvent en mettant un trait continu entre les deux mots. Le Journal officiel interpréta cette liaison des lettres comme un trait d'union et l'habitude s'est prise d'écrire Mac-Mahon dans tous les actes officiels de l'époque, mais elle est erronée. », Gabriel de Broglie, Mac Mahon, Paris, Perrin, 2000, p. 17.
- Léonce Grandin, Le maréchal de Mac-Mahon, Haton, 1894
- Henri d'Arbois de Jubainville, « Les dieux celtiques à forme d'animaux », Compte rendu des séances de l'an née, académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 48, no 3, , p. 365-372 (lire en ligne).
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- De 1700 à 1704, on peut lire la signature de Mac-Mahon en bas des actes de baptême, de mariage et de sépultures.
- « Familles admises » (consulté le ).
- Ordre de la Libération, « Médaille de la Résistance française - fiche Amélie RAMBUTEAU (DE) » (consulté le )
- Ordre de la Libération, « Médaille de la Résistance française - fiche Almaric Louis Emmanuel LOMBARD DE BUFFIÈRES » (consulté le )
- Hari Seldon, « Les fiançailles d’Amaury de Bourbon-Parme et de Pélagie de Mac Mahon », sur Point de Vue, (consulté le ).
- Charlotte Le Belin continue à gérer avec habileté son patrimoine après son veuvage. Après sa mort, elle est l'objet d'une amusante anecdote qui la voit veiller sur ses biens menacés de confiscation par la tourmente révolutionnaire, ses fils ayant émigrés. Ainsi, son corps, conservé dans du marc de Bourgogne, est régulièrement habillé et étendu sur son lit, par Claude Beaune, régisseur du château de Sully, et Pasque Renaud, fermier principal du domaine, pour que les représentants officiels de la République, venus d'Autun, la croient encore vivante, sauvant ainsi le château de Sully et ses terres de la confiscation (in Jean-Louis Beaucarnot, Histoires de familles, Denoël, 1990).
- (en) « Diane de MacMahon » sur thepeerage.com, .
- W. Maigne, Abrégé méthodique de la science des armoiries : suivi d'un glossaire des attributs héraldiques, d'un traité élémentaire des ordres de chevalerie et de notions sur les classes nobles, les anoblissements, l'origine des noms de famille, les preuves de noblesse, les titres, les usurpations et la ..., Garnier, (lire en ligne)
- alexis.gaudry.pagesperso-orange.fr
- Base de données sigillographique du Musée Dobrée
- Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com
- Victor Bouton, Nouveau traité de blason ou science des armoiries mise à la portée des gens du monde et des artistes, Garnier, (lire en ligne)
- www.heraldique-europeenne.org
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- www.luz-herald.net
- s:Henri Gourdon de Genouillac
- Recueil d'armoiries des maisons nobles de France, E. Dentu, (lire en ligne)
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, vol. 23, Bureau de la publication, (lire en ligne)
- www.heraldica.org
- André François Joseph Borel d'Hauterive, Georges comte de Morant, Albert vicomte Révérend et Howard Horace comte d'Angerville, Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, vol. 89, (lire en ligne)