François Astorg
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| François Astorg | |
 François Astorg à Annecy en 2020. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Vice-président du Grand Annecy[1] | |
| En fonction depuis le (4 ans, 3 mois et 17 jours) | |
| Élection | |
| Président | Frédérique Lardet |
| Maire d'Annecy | |
| En fonction depuis le (4 ans, 3 mois et 29 jours) | |
| Élection | |
| Prédécesseur | Jean-Luc Rigaut |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Villemomble (France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | Les Verts (2009-2010) EÉLV (2010-2016) |
| Diplômé de | ICMA Paris |
| Profession | Consultant en management et développement des entreprises |
| Résidence | Annecy |
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| Maires d'Annecy | |
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François Astorg, né le à Villemomble (Seine-Saint-Denis), est un homme politique français. Il est maire d’Annecy depuis le 4 juillet 2020.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en 1961 en Seine-Saint-Denis, d'un père agent immobililier et d'une mère au foyer franco-sénégalaise[2], il est le frère du plasticien Philippe Astorg établi à Saint-Jorioz[3]. François Astorg est diplômé (1 an de formation) de communication et management à l'ICMA[4] Paris.
À 18 ans, en 1979, en école de voile, il suit, en observateur sur un voilier, la course de L’Aurore, et croise la Fasnet Race. Il échappe à une violente tempête au large de l’Irlande[2],[5]. Cette tempête provoque la mort de 19 marins et le naufrage de 20 bateaux. Toujours en 1979, il survit à un accident de la route[2]. En 1988, il subit une rupture d’anévrisme le rend hémiplégique. Opéré à l'hôpital de la Salpêtrière, il retrouve l'usage de ses membres après un an de rééducation, sauf pour sa jambe gauche où il conserve d'importantes séquelles[2].
En 1991, François Astorg est chargé de mission à la communication au sein du cabinet de Jean-Yves Le Drian, alors secrétaire d'État à la Mer.
En 1992, François Astorg rencontre Michel Authier, mathématicien, philosophe et sociologue. Il travaille ensuite pendant huit ans dans la société Trivium dont Michel Authier est le directeur et fondateur pour développer un logiciel de gestion du capital humain[3].
Il est le cofondateur de Cognito[6], organisme de conseil en ressources humaines, management et analyse de données. À ce titre, il est analyste auprès du gouvernement Édouard Philippe dans le cadre du Grand débat national pendant la crise des Gilets jaunes[2]. En parallèle, François Astorg donne des cours à l'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne ainsi qu'à l'Université Savoie-Mont-Blanc. Il enseigne à partir de 2001 au Centre de formation de l'État de Genève, et travaille comme formateur pour la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Savoie, afin d'accompagner de jeunes entrepreneurs à la reprise et la gestion d'entreprises sur le territoire haut-savoyard.
Vie privée
[modifier | modifier le code]François Astorg s'est marié en 2002, à Annecy, avec Eva Mutter. Le couple a une fille née la même année[7].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Appelé en politique par Philippe Meirieu, François Astorg participe en 2010, sans être candidat, à la campagne d'Europe Écologie Les Verts, dont il est membre depuis 2009[8], aux élections régionales en Rhône-Alpes, notamment auprès d'Éric Piolle. En 2011, il est le candidat de ce parti aux élections cantonales en Haute-Savoie dans le canton d'Annecy-Centre. Qualifié au second tour, il est finalement battu[2] par Jean-Luc Rigaut[3].
Aux élections municipales à Annecy de 2014, François Astorg est nommé tête de liste du parti Europe Écologie Les Verts où il recueille 10,59% des voix au premier tour, se qualifiant pour le second tour avant de se rallier à Denis Duperthuy, candidat du Parti socialiste[8]. Il est élu conseiller municipal.
Il crée en octobre 2014 avec quatorze autres associations le Grenelle des Transports[9] à Annecy pour développer les mobilités douces et réfléchir à des modes de transport alternatifs au tout routier.
En 2016, il quitte Europe Écologie Les Verts[8].
François Astorg est tête de liste « divers écologiste » aux élections municipales de 2020 à Annecy. Au premier tour, sa liste « Réveillons Annecy ! » recueille 27,87% des voix[10], devancé par la liste du maire sortant, Jean-Luc Rigaut (« Pour Annecy naturellement »), avec 150 voix d'écart. François Astorg et Frédérique Lardet (députée dissidente de la majorité présidentielle La République en marche) annoncent la fusion de leurs listes respectives en vue du second tour[11].
À l'issue du second tour, sa liste arrive en première position avec 27 voix de plus que celle menée par Jean-Luc Rigaut, maire sortant[12].
Références
[modifier | modifier le code]- Chargé des Infrastructures et des Transports en commun.
- Richard Schittly, « A Annecy, un maire à toutes épreuves », Le Monde, (lire en ligne)
- « Annecy : bienvenue dans la galaxie Astorg », sur lemessager.fr, (consulté le ).
- (en) « ICMA - IÉSEG Center for Marketing Analysis », sur ICMA (consulté le ).
- Jacques CARAËS., « « J’ai vécu le Fastnet 1979 ! ». L’impressionnant récit de Jacques Caraës », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, (consulté le ).
- Isabelle DAVIER, « ANNECY », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
- Clara De Beaujon, « François Astorg : comment l’écologiste sans parti a conquis la mairie d’Annecy », Paris-Match, (lire en ligne)
- Anne Hédiard, « Municipales 2020 : qui est François Astorg, le nouveau maire écologiste d’Annecy ? », france3-regions.francetvinfo.fr, (lire en ligne)
- « Grenelle des transports et de la qualité de l'air du bassin annécien », sur Grenelle des transports et de la qualité de l'air du bassin annécien (consulté le ).
- « Résultats municipales 2020 à Annecy », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- Richard Vivion, « Municipales à Annecy : François Astorg prend la tête de la liste fusionnée avec Frédérique Lardet », sur Francebleu.fr, (consulté le ).
- « Résultats des Municipales à Annecy (Haute-Savoie) : François Astorg fait basculer la ville avec 27 voix d'avance », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
