Gilberte Roca

Gilberte Roca
Illustration.
Gilberte Roca en 1946.
Fonctions
Députée française

(2 mois et 6 jours)
Élection 25 novembre 1962
Circonscription 2e du Gard
Législature IIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Jean Poudevigne
Successeur Jean Poudevigne

(13 ans et 29 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Gard
Législature Ire, IIe (GPRF)
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique COM
Conseillère générale du Gard

(3 ans, 5 mois et 25 jours)
Élection 30 septembre 1945
Circonscription Canton de Nîmes-3
Prédécesseur Pierre Blanchard
Successeur Albert Drouot
Conseillère municipale de la ville de Nîmes

(18 ans)
Maire Edgar Tailhades
Émile Jourdan
Biographie
Nom de naissance Gilberte Cau
Date de naissance
Lieu de naissance Cailhau, France
Date de décès (à 93 ans)
Parti politique PCF
Profession Sténo-dactylo
Résidence Capestang (Hérault)
Nîmes (Gard)

Gilberte Roca, née le à Cailhau et morte le à Nîmes, est une femme politique et résistance française.

Originaire d'une famille pauvre d'ouvriers agricoles[1], Gilberte Cau est la tante de Jean Cau[2].

Elle s'engage tôt dans la politique : elle adhère au PCF et à l'Union des jeunes filles de France en 1935[3]. Elle habite à Capestang puis déménage à Nîmes. C'est alors qu'elle devient sténo-dactylo au sein de l'union départementale de la CGT du Gard, et qu'elle épouse Edmond Roca, une figure du communisme régional.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Gilberte s'engage dans la Résistance, tandis que son mari est fait prisonnier de 1940 à 1945. Elle est membre du comité départemental de Libération du Rhône[3].

À la fin de la guerre, elle est élue conseillère générale du canton de Nîmes-3. Aux élections constituantes de 1945, elle est élue députée à l'Assemblée nationale constituante sur la liste conduite par Gabriel Roucaute, devenant ainsi une des premières femmes députées en France ainsi que la première du Gard[1]. Réélue jusqu'en 1956, elle est néanmoins battue aux élections de 1958. Enfin, elle est réélue en 1962, avec comme suppléant José Boyer[4], mais son élection est annulée par le Conseil Constitutionnel l'année suivante[5]. Une élection partielle a lieu, à la faveur de Jean Poudevigne[6]. Elle sera conseillère municipale de la ville de Nîmes de 1959 à 1977.

Retirée de la vie politique, elle décède le à Nîmes[3].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b [LES 33 PREMIÈRES FEMMES ÉLUES DÉPUTÉES (page consultée le 9 septembre 2020)]
  2. https://www.lejdd.fr/culture/jean-cau-la-revanche-de-lhidalgo-143901.
  3. a b et c « Décès de Gilberte Roca », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  4. https://maitron.fr/spip.php?article17738.
  5. [Décision n° 62-316 AN du 12 février 1963 (page consultée le 9 septembre 2020)]
  6. « GARD : M. Poudevigne reprend le siège de Mme Roca (communiste) », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Michel Boissard, « Gilberte Roca », dans Serge Velay (dir.), Visas pour le Gard : un siècle, un département, Vauvert, Au diable Vauvert, (ISBN 978-2-84626-101-2), p. 346.

Liens externes

[modifier | modifier le code]