Giovanni Fattori

Giovanni Fattori
Autoportrait de Giovanni Fattori, 1854, peinture à l'huile sur toile, 59 × 46,6 cm, Musée des Offices[1].
Naissance
Décès
Nationalités
italienne ( - )
grand-duché de ToscaneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Formation
Maître
Élève
Lieu de travail
Mouvement
Plaque commémorative à Florence

Giovanni Fattori (Livourne, - Florence, ) est un peintre un dessinateur, et un aquafortiste italien du XIXe siècle. C'est l'un des plus importants représentants du mouvement des Macchiaioli.

Il est né à Livourne, dans une famille modeste, via della Coroncina où se trouve maintenant une plaque commémorative.

Il étudie à Florence, d'abord à l'école privée de Giuseppe Bezzuoli, puis à l'Académie des Beaux-Arts (1847-51), où à partir de 1869 il sera professeur de peinture.

Toujours à Florence, il fréquente le Caffè Michelangiolo, lieu de rencontre d'artistes et de débats sur l'art.

Il commence sa carrière avec des œuvres historiques à sujets romanesques selon la règle académique du moment, comme Marie Stuart au champ de Crookstone, vers 1860, conservée aujourd'hui à Florence à la Galleria d'Arte Moderna, ou la Scène Médicis (1859), conservée à Livourne[2].

En 1859, il aborde la peinture des épisodes du Risorgimento demandée par le Concours Ricasoli. Il travaille alors sur son premier grand tableau au sujet militaire contemporain, Le Camp italien après la bataille de Magenta (Florence, Galleria d'Arte Moderna) avec lequel il remporte le Concours[3]. L'idée de peindre ce sujet lui a été commandée en 1857 par un groupe de citoyens de Livourne. Il n'était pas satisfait de ce thème historique et recouvre l'esquisse de couleur grise, tourne la toile et le réutilise en peignant entre 1861 et 1862 Un épisode de la bataille de Montebello[4].

Les Macchiaioli

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À 42 ans, à la suite de la perte de sa première femme en mars 1867, il trouve du réconfort chez le critique d'art florentin Diego Martelli à Castiglioncello, où se réunit le groupe des « Macchiaioli » qui affinent les recherches sur la lumière et les couleurs par les « taches ». Ce séjour et les séjours ultérieurs de Fattori sur le domaine jusqu'en 1875 ont contribué à développer sa peinture avec des "taches" de couleur, l'attention au paysage étudié sur le vif et le portrait en extérieur[5].

Il abandonne ainsi progressivement les clairs-obscurs romantiques pour des contrastes de taches de lumière-couleur d'une grande précision (Femme au soleil, 1866, Milan, collection Jucker)[6].

En 1890, quand le jeune peintre Alfredo Müller de retour de Paris enthousiasme la jeune génération avec des toiles qui ont retenu la leçon impressionniste, le vieux maître macchiaiolo s'oppose farouchement à cette influence française qu'il juge néfaste. Le débat a marqué le milieu artistique toscan[6].

Reconnaissance

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Il expose régulièrement à la Biennale de Venise depuis la première édition en 1895.

Il dirige la Scuola Libera di Nudo de l'Accademia di Belle Arti à Florence quand Amedeo Modigliani s'y inscrit en 1902.

Il meurt à Florence en 1908 et est enterré à Livourne dans le Famedio des illustres habitants de Livourne à Montenero.

En 1935, le Musée Civique de Livourne porte son nom[2].

Les thèmes constants dans l'œuvre de Fattori sont les paysages et les habitants de la Maremme (Les Gardiens de troupeaux, 1893, Livourne, Musée Fattoriano) et la vie militaire (L'Homme qui a perdu son étrier, 1882, Florence, Galerie d'Art moderne). Il réalise également des aquarelles et des eaux-fortes[6].

Galerie d'Art moderne (Florence) au Palais Pitti conserve 50 œuvres de lui.

Les Macchiaioli
Dates non documentées
Oeuvres non documentées [réf. nécessaire]

Galerie d'œuvres

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Notes et références

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  1. Collection d'autoportraits du Musée des Offices, (it) Wolfram Prinz (et aut.), « La collezione di autoritratti : Catalogo generale », dans Gallerie degli Uffizi, Gli Uffizi, Florence, Centro Di, (1re éd. 1979), 1211 p. (ISBN 88-7038-021-1), p. 867.
  2. a et b (it) « Biographie », sur Musée de de LIvourne (consulté le )
  3. (it) Dario Durbè, « Le Camp italien après la bataille de Magenta », sur Trecani (consulté le )
  4. (it) « Un épisode de la Bataille de M. », sur Musée de Libourne (consulté le )
  5. (it) « La Signora Martelli », sur Museo Fattori, Libourne (consulté le ).
  6. a b et c (it) Dario Durbè, « FATTORI, Giovanni », sur treccani.it, (consulté le ).
  7. (en) « Autoportrait », sur Web Gallery (consulté le )
  8. a b c d e f g h et i « Fattori Giovanni », sur Photo RMN (consulté le )
  9. a et b « Plein air de Corot à Monet », sur Artsandculture Google (consulté le )
  10. « La Cugina Argia », sur Gallerie des Uffizzi (consulté le )
  11. a b et c (it) « Giovanni Fattori », sur Museo Fattori (consulté le )
  12. (it) « Signora Biliotti », sur Beni Culturale (consulté le )
  13. « Macchiaoli à Florence », sur Italy Travel (consulté le )
  14. a b et c D. Durbé, Le Post-Impressionnisme, Paris, Rive-Gauche ProductionsColl. Art en Mouvement, , 351 p. (ISBN 2 86535 023 1), p. 25-26 L'Impressionnisme et l'art moderne
  15. (en) « Giovanni Fattori », sur Pinacothèque de Brera (consulté le )
  16. (it) « Linea di battaglia. scena storica », sur Beni Culturale (consulté le )
  17. (it) « L'Embuscade », sur Catalogue Bonhams (consulté le )
  18. https://www.archiviodellacomunicazione.it/sicap/OpereArte/4900/?WEB=MuseiVE

Bibliographie

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  • (it) Giovanni Fattori. Dipinti rari e inediti a cura di Sandro Bentivegna (essais de Raffaele Calzini, Matteo Marangoni, Antony De Witt), Florence, 1987.
  • (it) Giovanni Fattori. Dipinti-disegni-acqueforti, Catalogue de l'exposition dirigée par Dario Durbé, Livourne, Villa Fabbricotti, 1953.

Liens externes

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Articles connexes

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