Giovanni Volpato

Giovanni Volpato
Giovanni Volpato (Angelica Kauffmann, 1794/5)
Naissance
Décès
Période d'activité
Nationalité
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Lieux de travail
Enfant
Domenica Volpato Morghen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Stèle funéraire de Giovanni Volpato par Antonio Canova Galeries de l'Académie de Venise.

Giovanni Volpato, né à Bassano del Grappa en 1735 et mort à Rome en 1803, est un graveur italien qui était également entrepreneur (manufacture de figurines de porcelaine) et marchand d'antiquités à la suite des premières fouilles archéologiques à Rome.

Jeunesse et formation

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C'est sa mère, brodeuse qui initie Giovanni au monde des arts avant qu'il ne suive l'enseignement de Giovambattista Remondini. C'est ensuite Joseph Wagner et Francesco Bartolozzi, qui à Venise, le forment à l'art de la gravure. Il réalise plusieurs estampes d'après des œuvres de Francesco Maggiotto, Jacopo Amigoni, Francesco Zuccarelli, Filippo Ricci et d'autres[1].

Il travaille quelque temps pour le duc de Parme, jusqu'à ce que l'une de ses plaques sur le monument funèbre de Francesco Algarotti à Pise n'attire l'attention sur son œuvre. Son protecteur, l'ambassadeur, Girolamo Zulian, en 1771, lui recommande de s'installer à Rome, où il devient célèbre pour ses gravures des Loggie et des Stanze de Raphael[1]. Il fonde également une fabrique de porcelaine (biscuit) qui produit des répliques d'œuvres greco-romaines qui sont alors en vogue en Italie. En 1779, il s'associe avec le peintre suisse Abraham-Louis-Rodolphe Ducros pour une série de vues de Rome et de ses environs[2], eaux-fortes de grand format qui jouissent d'une grande notoriété auprès des voyageurs du Grand Tour[3]. Il travaille aussi pour Gavin Hamilton, gravant des plaques pour sa Schola Itálica Picturae[4] ; puis il réalise pour le Vatican une série de gravures qui présentent des vues internes du Museo Pio Clementino en association avec le peintre suisse Abraham Louis Rodolphe Ducros[5]. Volpato initie à Rome une école de gravure qui attire d'excellents artistes, parmi eux on compte son beau-fils, Raffaelo Morghen ou Giovanni Folo. Giovanni Volpato meurt à Rome en 1803.

Notes et références

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  1. a et b Volpato, Giovanni, 1735-1803., Bernini Pezzini, Grazia., Museo civico di Bassano del Grappa. et Istituto nazionale per la grafica (Italy), Giovanni Volpato : 1735-1803, Bassano del Grappa, Ghedina & Tassotti, , 189 p. (ISBN 88-7691-035-2, OCLC 34149554, lire en ligne)
  2. Ducros, Abraham-Louis-Rodophe, 1748-1810., Roma romantica : vedute di Roma e dei suoi dintorni di A.L.R. Ducros (1748-1810), F.M. Ricci, (ISBN 88-216-0110-2, OCLC 17888149, lire en ligne)
  3. Pierre Chessex, A.L.R. Ducros (1748-1810). Paysages d'Italie à l'époque de Goethe, Genève, éditions du Tricorne, , 144 p.
  4. (it) Gavin Hamilton, Schola italica picturæ sive selectæ quædam summorum e schola italica pictorum tabulæ ære incisæ cura et impensis Gavini Hamilton, Romæ, 1773. (OCLC 186986728)
  5. (en) Francis Haskell, The Museo Pio-Clementino in Rome and the views by Ducros and Volpato, in : Images of the Grand Tour : Louis Ducros 1748-1810., Genève, Editions du Tricorne, , 111 p. (ISBN 2-8293-0060-2, OCLC 13239444, lire en ligne), p. 36-39

Bibliographie

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  • (en) Anthony Griffiths, « Giovanni Volpato », Print Quarterly, vol. 5, no 4, 1988.
  • (it) Giorgio Marini, Giovanni Volpato 1735-1803, Bassano del Grappa, 1988 (ISBN 88-7691-035-2).

Liens externes

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