Giuliano Vassalli
Juge de la Cour constitutionnelle de la République italienne | |
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Ministre de la Justice Gouvernement Andreotti VI | |
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Giuliano Vassalli | |
Ministre de la Justice Gouvernement De Mita | |
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Giuliano Vassalli Giuliano Vassalli | |
Ministre de la Justice Gouvernement Goria | |
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Giuliano Vassalli | |
Député Ve législature de la République italienne | |
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Sénateur |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance | Giuliano Vassalli |
Nationalité | |
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Père | Filippo Vassalli (d) |
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Giuliano Vassalli (né à Pérouse le et mort à Rome le [1]) est une personnalité politique, conférencier et avocat italien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Giuliano Vassalli est né à Pérouse, fils de Filippo Vassalli, conférencier et avocat. Il termine ses études universitaires pendant les années du fascisme, et obtient son diplôme à l'Université de Rome « La Sapienza » en 1936. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, antifasciste, il s'engage dans la Résistance romaine le et d'octobre 1943 à fin janvier 1944, il est membre du conseil central militaire du Comité de libération nationale (CLN)[1].
En janvier 1944, il organise l'évasion de Sandro Pertini et Giuseppe Saragat de la prison Regina Cœli. Il est fait prisonnier à Rome par les nazis en avril 1944 et est emprisonné dans la prison de Via Tasset soumis à la torture. Il est libéré par l'intercession de Pie XII la veille de l'arrivée des forces anglo-américaines à Rome le [2].
Avocat et professeur universitaire de droit pénal et de procédure pénale, il enseigne dans les universités d'Urbino, de Pavie, de Padoue, de Gênes, de Naples et enfin de Rome, où il prend sa retraite en 1990[1].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Après 1945, Vassalli rejoint le Parti socialiste italien ; de 1968 à 1972, il est député, puis de 1983 à 1987, sénateur pour ce parti. En 1987, Giovanni Goria le nomme ministre de la Justice, il est confirmé avec Ciriaco De Mita et Giulio Andreotti[1] .
Le le président Francesco Cossiga le nomme à la Cour constitutionnelle de la République italienne.
Lors des élections de 1992 pour la présidence de la République, il est le candidat du Parti socialiste italien (PSI) aux trois premiers tours de scrutin. Au 11e tour de scrutin, sa candidature a été présentée à nouveau comme candidat officiel de son parti[3].. Au 14e tour de scrutin, il obtient le soutien de la Démocratie chrétienne et d'autres partis laïques et aurait pu être élu, mais n'atteint pas le quorum de 158 voix. Il a ensuite retiré sa candidature.
Bien que dans ses dernières années Vassalli se soit retiré de la vie publique, en 2001, le Premier ministre Silvio Berlusconi lui a demandé son avis sur le mandat d'arrêt européen et Vassalli a répondu « qu'il s'agissait d'une violation des principes de justice naturelle » [1].
Giuliano Vassalliest mort à Rome le [1].
Publications
[modifier | modifier le code]Giuliano Vassalli est l'auteur de plus de 200 publications, dans des domaines variés : droit pénal, procédure pénale, criminologie. Une liste non exhaustive comprend les titres suivants :
- La confisca dei beni: storia recente e profili dommatici, Padoue, Cedam, 1951 ;
- La libertà personale nel sistema delle libertà costituzionali, in AA. VV., Scritti giuridici in memoria di Piero Calamandrei, II, Padoue, Cedam, 1958 ;
- Gian Domenico Pisapia, Il segreto istruttorio nel processo penale, Milan, Giuffré, 1960 ;
- Dizionario di diritto e procedura penale, Milan, Giuffre, 1986 ;
- La giustizia internazionale penale: studi, Milan, Giuffrè, 1995 ;
- La legge penale e la sua interpretazione, il reato e la responsabilità penale, le pene e le misure di sicurezza, Milan, A. Giuffrè, 1997 ;
- Il Codice penale e la sua riforma; criminologia, politica criminale e legislazione straniera; giuristi del passato, Milan, Giuffrè, 1997 ;
- Formula di Radbruch e diritto penale: note sulla punizione dei delitti di Stato nella Germania postnazista e nella Germania postcomunista, Milan, Giuffrè, 2001.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Médaille d'argent de la valeur militaire
- Chevalier de k'Ordre du Mérite de la République italienne, Rome, [4].
- Médaille du mérite de la culture et de l'art, Rome, [5].
Reconnaissance posthume
[modifier | modifier le code]- La ville de Pérouse lui a dédié une place[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) « E' morto l'ex ministro Giuliano Vassalli », sur roma.repubblica.it, (consulté le ).
- Peter Hebblethwaite, Paul VI, Paulist Press, New York, 1978, p. 701.
- (en) Graham, Robert. "Picking President Proves Tough Task for Italy's Political Parties." Financial Times [London, England] 12 May 1992: 2. The Financial Times Historical Archive, 1888-2010.
- Site web du Quirinal.
- Site web du Quirinal.
- (it) « Piazza a Giuliano Vassalli, liberò Pertini e Saragat dai nazifascisti », sur umbriajournal.com, umbriajournal, (consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :