Glaucophane

Glaucophane[1]
Catégorie IX : silicates[2]
Image illustrative de l’article Glaucophane
Glaucophane (bleu) de l’île de Groix, France
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Na2(Mg,Fe)3Al2Si8O22(OH)2
Identification
Masse formulaire 783.54 uma
Couleur gris-bleu
Système cristallin monoclinique
Réseau de Bravais centré C
Classe cristalline et groupe d'espace prismatique ;
Clivage parfait à {110} et {001}
Cassure conchoïdale
Habitus radiés, grenus, lamellaires, colonnaires, fibreux, massif.
Faciès prismatique, allongés, aciculaires.
Échelle de Mohs 5,5 - 6
Trait gris pâle à bleu
Éclat vitreux à nacré
Propriétés optiques
Indice de réfraction α=1,606-1,637
β=1,615-1,650
γ=1,627-1,655
Biréfringence Δ=0,018-0,021 ; biaxe négatif
2V = 62-84° (calculé)
Fluorescence ultraviolet aucune
Transparence translucide
Propriétés chimiques
Densité de 3,08 à 3,22 (augmente avec la teneur en Fe)
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le (ou la)[3] glaucophane est une espèce minérale du groupe des silicates sous-groupe des inosilicates, de la famille des amphiboles sodiques. Sa formule chimique est Na2Mg3Al2[Si8O22](OH)2 avec des traces de lithium, titane, chrome, manganèse, calcium, potassium, fer et chlore.

Historique de la description et appellations

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Inventeur et étymologie

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Le glaucophane a été décrit en 1845 par le minéralogiste allemand Johann Friedrich Ludwig Hausmann. Le terme est tiré du grec ancien γλαυκός (glaukós) ou du latin glaucus (vert pâle, bleu pâle ou gris ; voir le terme « glauque ») et de phanein, briller.

  • antiglaucophane[4]
  • gastaldite (Strüver) : décrite initialement à partir d'échantillons de glaucophane du Piémont et dédiée au professeur de minéralogie italien Gastaldi[5].

Caractéristiques physico-chimiques

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Critères de détermination

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  • Le glaucophane ne se dissout pas dans les acides.

Cristallochimie

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  • Il forme une série avec le ferroglaucophane.
  • Il fait partie du groupe des amphiboles et particulièrement du sous-groupe des amphiboles sodiques.

Cristallographie

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  • Paramètres de la maille conventionnelle : = 9,541 Å, = 17,74 Å, = 5,295 Å ; Z = 2 ; V = 870,83 Å3
  • Densité calculée = 3,132 g cm−3

Gîtes et gisements

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Gîtologie et minéraux associés

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Minéraux associés : actinote, barroisite, crossite, chlorites, cummingtonite, épidote, grenat, jadéite, lawsonite, muscovite, omphacite, pumpellyite[6].

Gisements producteurs de spécimens remarquables

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  • France
l'île de Groix[7].
Les Clausis, Saint-Véran, Hautes-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur[8]
  • Grèce
Île de Syros (Syra), archipel des Cyclades
  • Italie
Île de Gorgone, Livourne, Toscane[9].

Notes et références

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  1. (en) Bernard E. Leake, « Nomenclature of amphiboles », American Mineralogist, vol. 63, nos 11-12,‎ , p. 1023-1052 (lire en ligne).
  2. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  3. Alain Foucault et Jean-François Raoult, Dictionnaire de géologie, Paris, Éditions Dunod, coll. « Universciences », , 6e éd., 382 p. (ISBN 978-2-10-049071-4, BNF 39974729)
  4. Bulletin suisse de minéralogie et pétrographie, vol. 67-68, 1988, p. 196.
  5. (en) Bulletin of the American Museum of Natural History, vol. 32, 1913, p. 524.
  6. (en) John W. Anthony, Richard A. Bideaux, Kenneth W. Bladh et Monte C. Nichols, The Handbook of Mineralogy : Silica, Silicates, vol. II, Mineral Data Publishing, .
  7. P. Bariand, F. Cesbron et J. Geffroy, Les minéraux, leurs gisements, leurs associations, Éditions Minéraux et Fossiles, BRGM, .
  8. Roland Pierrot, Paul Picot, Pierre-André Poulain, Inventaire minéralogique de la France n°2 - Hautes-Alpes, Éditions du BRGM, 1972
  9. (it) G. Barsotti et R. Nannoni, Rocce, minerali e miniere delle isole dell'Arcipelago Toscano, Pacini editore, , 152 p.

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