Glovelier
Glovelier | ||||
Vue du village de Glovelier | ||||
Héraldique | ||||
Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Jura | |||
District | Delémont | |||
Commune | Haute-Sorne | |||
NPA | 2855 | |||
No OFS | 6714 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Tripets | |||
Population permanente | 1 192 hab. (31 décembre 2012) | |||
Densité | 83 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 20′ 05″ nord, 7° 12′ 15″ est | |||
Altitude | 515 m | |||
Superficie | 14,34 km2 | |||
Divers | ||||
Langue | Français | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : canton du Jura | ||||
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Glovelier est une localité et une ancienne commune suisse du canton du Jura.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village de Glovelier se trouve à 12 km à vol d’oiseau à l’ouest-sud-ouest de Delémont, au pied de la Combe-Tabeillon, qui descend du plateau des Franches-Montagnes. La localité est arrosée par le ruisseau Le Tabeillon. Le point le plus bas se situe au village, à 505 mètres d’altitude, et le point le plus haut à 1 004 mètres d’altitude, au lieu-dit Jolimont.
Les hameaux de Sceut et de Foradray se situent sur le territoire de la localité.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune se compose d’un nom de personne germanique tel que Liubold, Liodold, Liutbald ou Liuthold et du substantif roman villāre, qui désigne un domaine, un groupe de fermes ou un hameau[1].
La première occurrence écrite du toponyme date de 1161, sous la forme de Lovilir[1].
La commune se nomme Yovlî ou Glovlî en patois vâdais[2].
Son ancien nom allemand est Lietingen[1].
Population et société
[modifier | modifier le code]Surnoms
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont surnommés les Tripets, soit ceux qui sont déconfits ou qui mangent des tripes[2].
Démographie
[modifier | modifier le code]La localité compte 481 habitants en 1818, 537 en 1850, 634 en 1900, 898 en 1950, 1 122 en 2000, 1 201 en 2010 et 1 193 en 2012[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les découvertes archéologiques permettent d’affirmer que la région fut habitée à l’âge de bronze et à l’époque romaine.
En 1876, découverte de nombreux ossements humains lors du creusage de puits d'écoulement des eaux du tunnel Montmelon-Glovelier, ainsi que de squelettes et d'armes entre Glovelier et Bassecourt.
De 1793 à 1815, Glovelier a appartenu à la France, dans le département du Mont-Terrible, puis dans celui du Haut-Rhin. À la suite d'une décision du Congrès de Vienne, en 1815, la commune de Glovelier a été attribuée au canton de Berne.
Depuis le , la commune fait partie du canton du Jura. Le , la commune a fusionné avec celles de Bassecourt, Courfaivre, Soulce et Undervelier pour former la nouvelle commune de Haute-Sorne.
Économie
[modifier | modifier le code]Village agricole jusqu’à la fin du XIXe siècle, Glovelier s’est industrialisé avec le développement de la fabrication de boîtes de montres. Aujourd’hui, la localité abrite notamment l’entreprise Biwi, spécialisée dans le moulage d'élastomères et de plastiques, et l’entreprise Pibor Iso qui fabrique des composants de boîtes de montres.
Une scierie industrielle, appartenant à Corbat Holding, est un important fabricant de traverses de chemin de fer.
Sport
[modifier | modifier le code]Football
[modifier | modifier le code]Fondé en 1946, le FC Glovelier est toujours en activité et appartient à l'une des plus grandes société du village. Le club est constitué de deux équipes majeures: l'une en 3ème ligue et l'autre en 5ème ligue région Bern-Jura. Les deux équipes évoluent à domicile au Stade des Places se situant à l'entrée Nord du village.
Transports
[modifier | modifier le code]- CFF :
- Ligne Delémont - Delle
- Ligne S3 du Regio S-Bahn Bâle (Porrentruy – Delémont – Bâle – Olten)
- Chemins de fer du Jura :
- Ligne ferroviaire La Chaux-de-Fonds – Le Noirmont – Saignelégier – Glovelier
- Bus Glovelier – Montfaucon – Saignelégier
- Bus Glovelier – Saulcy – Lajoux – Les Genevez – Tramelan
- CarPostal :
- Ligne 51 Courfaivre – Bassecourt – Glovelier – Boécourt – Montavon
Curiosités
[modifier | modifier le code]- Site protégé de la Combe-Tabeillon-Bollement
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Glovelier » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
Références
[modifier | modifier le code]- np/ks, « Glovelier » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 59
- François Kohler, « Glovelier » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .