Gouvernement Charles Dupuy (5)
Président de la République | Émile Loubet |
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Président du Conseil | Charles Dupuy |
Formation | |
Fin | |
Durée | 3 mois et 25 jours |
Coalition | Gauche démocratique - Union progressiste - Républicains de gauche - Républicains progressistes |
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Parti politique | ANR - ULR |
VIIe législature | 378 / 581 |
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Le cinquième gouvernement Charles Dupuy est le gouvernement de la Troisième République en France du au . À la suite de l'élection d'Émile Loubet, Dupuy conserve tous les ministres du gouvernement précédent.
Composition
[modifier | modifier le code]Ministres nommés le 18 février 1899
[modifier | modifier le code]Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Président du Conseil des ministres | Charles Dupuy | Républicains progressistes |
Remaniement du 6 mai 1899
[modifier | modifier le code]- Cessations des fonctions de Charles de Freycinet, ministre de la Guerre, en opposition avec les prises de positions dreyfusardes du gouvernement.
Remaniements du 8 mai 1899
[modifier | modifier le code]Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Ministre de la Guerre | Camille Krantz | Association nationale républicaine (Républicains progressistes) | ||
Ministre des Travaux publics | Jean Monestier | Gauche démocratique |
Politique menée
[modifier | modifier le code]Le gouvernement Dupuy, intervenant dans la révision du procès Dreyfus, inquiète les républicains en déposant le projet de dessaisissement de la Chambre criminelle au profit de la Cour de cassation toutes chambres réunies. La Chambre criminelle est supposée en effet favorable à Dreyfus. La Chambre vota le projet le , malgré une vive résistance.
Les incidents se multiplient : acquittement de Déroulède le à la suite de la tentative putschiste de la Ligue des patriotes le jour des funérailles de Félix Faure, coup de canne du baron Cristiani au président de la République Émile Loubet au champ de courses d’Auteuil le .
Le , la Cour de Cassation a cassé le jugement du Conseil de guerre condamnant Dreyfus et exige la révision du procès.
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
[modifier | modifier le code]Emporté par la crise nationaliste, il démissionne le , après avoir été mis en minorité lors d'une interpellation sur la carence de la police à la suite de l'agression du président Loubet, la Chambre se déclarant, dans son ordre du jour, résolue «à ne soutenir qu'un ministère décidé à défendre avec énergie les institutions républicaines ».
Le , Émile Loubet désigne Raymond Poincaré pour constituer le futur gouvernement, ce dernier accepte l'offre, mais échoue dans ses négociations.
Le , le président charge Pierre Waldeck-Rousseau de composer le futur cabinet, il accepte mais abandonne peu après.
Le , contre toute attente, Waldeck-Rousseau parvient à former son gouvernement et succède donc celui de Charles Dupuy.