Biankouma
Biankouma | |||
Administration | |||
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Pays | Côte d'Ivoire | ||
Région | Tonkpi | ||
Département | Biankouma | ||
Maire Mandat | Maniga Gba Jean Jacques 2011 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Bianois(e) | ||
Population | 24 865 hab. (2010) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 7° 44′ 00″ nord, 7° 37′ 00″ ouest | ||
Divers | |||
Langue(s) parlée(s) | Yacouba et Toura, Français | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire | |||
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Biankouma est une ville de l'ouest de la Côte d'Ivoire, en Afrique de l'ouest, dans la région du Tonkpi, située à environ 700 km au nord-ouest d'Abidjan, et à 46 km au nord de Man.
Le vieux village de Biankouma est caractéristique de l'habitat yacouba. Les tisserands y fabriquent des toiles en bleu et blanc, avec du véritable indigo.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Biangouin, qui signifie en yacouba « au-dessus du mont Bian », désignait à l'origine un petit village situé sur le mont Bian. Par déformation orale, Biangouin est devenu Biankouma. Les habitants de Biankouma sont communément appelés les " Bianois " et les "Bianoises".
Géographie
[modifier | modifier le code]La sous-préfecture couvre une superficie de 2 640 km2 et compte 88 villages, avec une population estimée à 76 540 habitants (en 1999) composée majoritairement de Yacoubas, de Touras, et de Mandingue (Mahous).
Biankouma compte aujourd'hui 10 quartiers urbains et 14 quartiers ruraux. Le territoire a un relief très accidenté et est couvert par une forêt dense et une forêt galerie. Le climat de la région est doux et humide : la température dépasse rarement les 30° à l'ombre. Plusieurs rivières arrosent la localité.
Histoire
[modifier | modifier le code]Administration
[modifier | modifier le code]Une loi de 1978[1] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays.
Date d'élection | Identité | Parti | Qualité | Statut |
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1980 | Kale Sopoude | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
1985 | Kale Sopoude | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
1990 | Alphonse Woï Messé | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
1995 | Alphonse Woï Messé | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
2001 | Siaba Appolinaire | UDPCI | Homme politique | élu |
2013 | Maniga Gba Jean Jacques | UDPCI | Homme politique | élu |
Biankouma fut érigée en sous-préfecture en 1961[2], et en commune de plein exercice en 1985.
Représentation politique
[modifier | modifier le code]Date d'élection | Identité | Parti | Qualité | Statut |
---|---|---|---|---|
2011 | Dely Mamadou | UDPCI | Homme politique | élu |
2016 | Kando Soumahoro | RDR | Homme politique | élu |
2021 | Mireille Singa Guéi | UDPCI | Femme Politique | élue |
Date d'élection | Identité | Parti | Qualité | Statut |
---|---|---|---|---|
2001 | Alphonse Woï Messé | UDPCI | Homme politique | élu |
2001 | Bleu Voua Ernest | UDPCI | Homme politique | élu |
2016 | Zoh Réné | UDPCI | Homme politique | élu |
Société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]1920 | 1946 | 1975 | 1978 | 1998 | Estimation 2010 |
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4 533 | 12 965 | 24 865 | |||
Nombre retenu à partir de 1920 : Population sans doubles comptes |
Éducation
[modifier | modifier le code] Enseignement primaire
| Enseignement secondaire
Collèges privés
|
Langues
[modifier | modifier le code]Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français. La langue véhiculaire, parlée et comprise par la majeure partie de la population, est le dioula mais la langue vernaculaire de la région est le Yacouba. Le français effectivement parlé dans la région, comme à Abidjan, est communément appelé le français populaire ivoirien ou français de dago[Note 1] qui se distingue du français standard par la prononciation et qui le rend quasi inintelligible pour un francophone non ivoirien. Une autre forme de français parlé est le nouchi, un argot parlé surtout par les jeunes et qui est aussi la langue dans laquelle sont écrits 2 magazines satiriques, Gbich! et Y a fohi. Le département de Biankouma accueillant de nombreux ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées.
Économie
[modifier | modifier le code]- Une structure dénommée CRADO, Comité de réflexion et d'action pour le développement de l'ouest[3],[4],[5], se charge de mener des réflexions pour le développement de Biankouma.
La région
[modifier | modifier le code]- Dans les environs, le gros village de Gouan, situé à 60 km au nord, se situe comme la ville de Man dans une cuvette encerclée de montagnes. Il abrite un impressionnant kapokier (ou fromager) bicentenaire de 8 m de diamètre ;
- Le village de Yo est un village de forgerons et de sculpteurs ;
- La ville constitue un point de départ pour le Parc national du Mont Sangbé, avec ses 95 000 ha de superficie ;
- Les villages de Biankouma : Yrongouin - Mangouin - Dingouin - Lema - Gogouin - Thê - Gan - kpata Nimbo - Sama Boyoué Gbonogouèlé Gbéigui Ouindié Louèlèba Gbagouiné - Biétondié - Ganlé - Gbangbégouiné - Blègouin - Gouètidié - Gaoté - Digoualé - Dio - Bénonba - Kabakouma - kandopleu - Guélémou - Gouéssesso - Gbablasso - Yégolé - Santa - Gbonbélo - Kandopleu - Yaloba - Dantomba - Guéfinsso - Zouzousso - Blaguoin - Blapleu - Kanta - Bonta-Blita.- Sokourala - Yalo.
Villes voisines
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la région
[modifier | modifier le code]- Robert Guéï, président de la République de Côte d'Ivoire ;
- Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité et de l'administration territoriale de Côte d'Ivoire ;
- Loua Diomandé, ministre sous le président Félix Houphouët-Boigny ;
- Alphonse Woï Messé, maire et député, ancien vice-président de l'Assemblée nationale et ex-président du groupe parlementaire UDPCI ;
- Siguidé Soumahoro, ministre des Sports sous le président Henri Konan Bédié ;
- Alphonse Douati, ministre, notamment de la Production animale et des Ressources halieutiques dans les gouvernements de Charles Konan Banny et Soro I ;
- Kalé Sopoudé, député-maire de 1980 à 1990 ;
- Dely Mamadou, député de Biankouma ;
- Mireille Guéi, députée de Biankouma.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Loi no 78-07 du 9 janvier 1978
- Décret no 61-16 du 03/01/1961
- CRADO : Comité de Réflexion et d'Actions pour le Développement de l'Ouest 13 bp 108 Abidjan 13
- Objectifs affichés du CRADO : Création d'une radio communautaire, réhabilitation et équipement des bibliothèques et foyers, promotion des sites touristiques, appui technique et financier aux projets de création d'entreprises, etc.
- le CRADO est dirigé par Soumahoro Don Jean Stéphane, et le premier adjoint au maire Louaty Soumahoro
- Si, à Abidjan et dans le nord, on parle de français de Moussa, dans l'ouest du pays, on parle de français de Dago