Hôpital militaire de Aïn Naâdja

Hôpital militaire de Aïn Naâdja
Présentation
Coordonnées 36° 43′ 07″ nord, 3° 03′ 51″ est
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Ville Kouba (Alger)
Fondation 1987
Organisation
Type Militaire et universitaire
Services
Service d’urgences Oui
Nombre de lits 1 200 lits
Spécialité(s) Chirurgie orthopédique, cardiologie, endocrinologie, neurologie
(Voir situation sur carte : Alger)

L'hôpital militaire d'Aïn Naâdja, officiellement hôpital Mohamed Seghir Nekkache, appelé couramment Aïn Naâdja (du nom du quartier où il est situé[1]), est un hôpital militaire et universitaire algérien situé à Kouba, dans la banlieue sud-est d'Alger, en Algérie. Inauguré en 1987, l'établissement s'étend sur 120 ha. Il est l'un des meilleurs établissements d'Afrique[2].

L'idée de construire un hôpital militaire remonte à 1972. Houari Boumédiène voulait un hôpital moderne, doté de 1 200 lits et toutes les commodités pour soigner militaires algériens et chefs d'État d'Afrique et d'Asie. Alger était alors la Mecque des révolutionnaires. Faute de financement, le projet est abandonné[2].

En 1981, Chadli Bendjedid autorise la construction de l'hôpital. Confiés à une filiale du groupe français Bouygues, les premiers travaux commencent en 1984, l'établissement est livré trente-quatre mois plus tard. Le , l'hôpital est inauguré par le président Chadli Bendjedid, les premiers patients ont déjà été pris en charge par les médecins qui officiaient auparavant à l'hôpital militaire Maillot[2].

L'hôpital a pour mission principale de dispenser des soins hautement spécialisés par l'emploi de techniques modernes et par la mise en place d'organes de gestion appropriés. Il fonctionne comme centre de diagnostic, de traitement et d'expertise médicale. Il abrite les services suivants :

Chaque spécialité hospitalière dispose de chambres dites « VIP », réservées aux personnalités.

L'hôpital militaire d'Aïn Naadja participe et contribue à l'enseignement universitaire et post-universitaire dans les domaines de la médecine, de la pharmacie et de la médecine dentaire ainsi qu'à la formation du personnel paramédical et aux travaux hospitalo-universitaires au profit des élèves officiers médecins et étudiants en médecine[3], il en est de même avec des actions de médecine préventive et d'éducation sanitaire. Il entreprend et participe également à des travaux de recherche scientifique, notamment en matière de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire.

En 2020, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, l'hôpital s'est doté d'une unité de consultation et d'hospitalisation spécialisée[4].

Notes et références

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  1. « Au moins 15 morts... », sur L'Humanité, (consulté le ).
  2. a b et c « Aïn Naadja, le Val-de-Grâce algérien », sur Jeune Afrique, (consulté le )
  3. « L'hôpital de Aïn Naadja victime de son succès », sur Liberté.
  4. « Covid-19 : les premières dispositions ont été prises dans les hôpitaux militaires », sur algerie-eco.com, (consulté le ).