Haviland

Haviland
logo de Haviland

Création 1842
Dates clés 14 septembre 1988 (immatriculation de la société actuelle)
Personnages clés David Haviland, fondateur
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Myriam Pariente, Présidente,
Benjamin Brami, Directeur Général
Activité Fabrication d'articles céramiques à usage domestique ou ornemental
Produits Arts de la table
Société mère Financière Saint-Germain
Effectif 110 au 31 décembre 2017
SIREN 414975003 (Haviland Parlon)

347994337(Haviland) actuel

Site web www.haviland.fr

Haviland[1] est une entreprise française du secteur des arts de la table de luxe, fondée en 1842 par l'Américain David Haviland. Établie à Limoges dans le Limousin, cité reconnue pour sa production porcelainière depuis le XVIIIe siècle, elle s'illustre dans le domaine de la porcelaine (la verrerie et l'orfèvrerie sont des domaines qui peuvent être apportés à la porcelaine via les filiales de la FSG que sont Daum et Felix).

La porcelaine Haviland est réalisée dans son intégralité à Limoges, de la fabrication à la décoration de ses services. Chaque décor est toujours réalisé à la main.

À Limoges, outre l'usine contemporaine, plusieurs bâtiments continuent de témoigner de l'implication des Haviland dans la vie de la cité depuis le XIXe siècle.

Origines familiales et débuts aux États-Unis

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Plaque de rue en hommage à David Haviland, à Limoges.

Les Haviland sont issus d'une famille normande ayant émigré à Guernesey, puis en Angleterre avant de gagner l'Amérique au XVIIe siècle pour fuir les persécutions religieuses du roi Charles Ier. William Haviland (1777-1842) est le père de huit fils, dont sept s'engagent dans le négoce de vaisselle[2]. Parmi eux, David s'associe très jeune à son frère Edmond dans la reprise d'une boutique de New York, située Fulton Street, au sud de Manhattan.

En 1838, David rejoint un autre frère, Daniel, une entreprise d'import, nommée D.G. & D. Haviland. En 1852, la société reprend la dénomination Haviland Brothers and Company. D'autres membres de la famille font fonctionner leurs propres succursales et sociétés dans le reste des États-Unis[3]. En parallèle, pendant plusieurs années, David Haviland se lie à Thomas Rees pour promouvoir les exportations. Il s'approvisionne initialement en Grande-Bretagne, dans le Staffordshire, où Stoke-on-Trent est déjà un important centre de production.

Débuts de la production en France

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Un voyage en France à Limoges au début des années 1840, après un contact établi à Foëcy et l'établissement d'une maison d'exportation à Paris, décide David Haviland à développer un nouveau créneau à partir de cette localité, dès 1842[4]. David, son épouse Mary et leur fils Charles s'installent cours Jourdan, à Limoges, en avril 1842[5]. Des pièces sont alors spécifiquement produites à Limoges pour plaire à la clientèle nord-américaine[6]. Il arrive dans certains cas que certaines tâches de décoration soient effectuées dans des ateliers à New York. Les productions de Limoges sont exposées dans le showroom de Rees, situé 47 John Street (en) à Manhattan[7].

Vue partielle des bâtiments de la première usine Haviland de Limoges, construite à partir de 1853 (ici au début du XXe siècle).

Si David Haviland agit au départ en tant que commissionnaire, traitant notamment avec une coopérative de production limougeaude (l'Association fraternelle des ouvriers porcelainiers[8]), il s'oriente rapidement vers une production propre, à partir d'un atelier de modelage, peinture et décoration qui lui appartient[9]. En 1853, la première usine intégrée, située sur l'actuelle avenue Garibaldi, est opérationnelle[10] ; elle remplace les premiers ateliers provisoires du cours Gay-Lussac[11]. L'action de David Haviland, très tournée vers le commerce et la rentabilité, sans négliger les décors, est décisive dans l'avantage définitif que prend la porcelaine de Limoges sur la porcelaine britannique aux États-Unis, dans le sens où à sa suite, les autres fabricants s'engagent massivement vers l'exportation[10],[9].

La Guerre de Sécession, qui fait rage de 1861 à 1865, porte un rude coup aux affaires des Haviland. La société Haviland Brothers & Co. est contrainte de fermer. David décide de se recentrer sur la France pour y déployer ses forces. Une nouvelle société, Haviland & Co., est formellement créée en 1864[12]. Le second fils de David, Theodore, est envoyé aux États-Unis pour relancer la publicité en faveur de la société. Charles s'impose à la tête de l'entreprise avant même le retrait volontaire de son père. Après 1865, date à laquelle 165 peintres sont effectivement employés, il poursuit la modernisation et l'expansion de l'usine de Limoges[13]. Le succès est tel que la société est encore contrainte de sous-traiter une partie de sa fabrication. Dans les décennies qui suivent, la conception de services spécifiquement dédiés aux Américains continue d'assurer la réussite de l'affaire. Plusieurs services sont réalisés pour la Maison-Blanche. En 1880, un immense service de plus de 1 000 pièces est produit pour le président des États-Unis Rutherford B. Hayes ; chaque pièce est ornée d'un élément de faune ou de flore typique des différents États inspiré des aquarelles de Theodore R. Davis (en)[14]. En même temps, Haviland participe aux expositions universelles ; il est primé à celle de 1867 à Paris.

Les Haviland s'intègrent progressivement dans la société limougeaude ; Charles Edward fréquente le Cercle de l'Union, où il côtoie le banquier Tarneaud, son confrère Alluaud, les imprimeurs de Limoges[15].

En 1872, Charles Haviland nomme Félix Bracquemond à la tête de la création et fonde avec lui les Ateliers d'Auteuil[16],[17]. Il en résulte un important renouvellement des méthodes et styles de décoration. Le mariage de Charles Haviland avec la fille du critique d'art Philippe Burty introduit également les porcelainiers dans le milieu de l'art. Les collaborations se développement avec Albert Dammouse, Ernest Chaplet. Le retrait de Bracquemond en 1881 ne nuit pas à la qualité des productions, Charles Haviland ayant renforcé ses compétences et sa sensibilité artistique[18].

Sortie de l'usine de l'avenue Garibaldi vers 1900.

La réussite de l'entreprise permet de renoncer à la sous-traitance, et Théodore Haviland quitte les États-Unis pour revenir en France. Les relations entre les deux frères se dégradent toutefois, jusqu'à leur rupture. Le , la société Haviland & Co est dissoute, remplacée par une nouvelle société dirigée par Charles et son fils aîné Georges, qu'il a eu avec Marie Guillet, descendante d'Étienne Baignol, pionnier de la porcelaine à Limoges, tandis que Théodore entame la construction de son usine propre[19]. Celle-ci est inaugurée le [20]. Théodore fait à nouveau appel aux artistes qu'il connaît, comme Dammouse, Bracquemond, ou Antoine Bourdelle et poursuit la fabrication de services pour les cours européennes. Il rencontre le succès à l'Exposition universelle de 1900[21], et recourt à la sous-traitance[22].

En 1907, les deux usines Haviland assurent un tiers de la production de porcelaine de Limoges[23]. Preuve de la persistance de liens étroits entre Limoges et les États-Unis, un consulat américain demeure jusqu'en 1927[24].

En 1919, la mort de Théodore Haviland place son fils, William, à la tête de la société[25]. Ce dernier entreprend une modernisation des styles, détruit une grande partie des moules jusqu'alors utilisés, promeut des décors très épurés, en s'adjoignant le concours de Suzanne Lalique notamment[26].

Réunification et mutation

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La société Ch. Haviland ne résiste pas à la crise des années 1930, et l'usine de l'avenue Garibaldi ferme en 1931[27],[28],[29]. En 1936, celle du Mas-Loubier est vendue à l'administration postale[30]. La période éprouve durement l'entreprise Th. Haviland également. En 1941, les deux sociétés sont réunies : William Haviland rachète les modèles, marques et droits de la maison initiale[31]. L'activité se recentre donc sur le site de Théodore, avenue Émile Labussière.

Après le conflit, l'usine demeure l'une des plus importantes, toujours très exportatrice. Dans les années 1960, on y compte encore 500 salariés[32]. En 1957, William Haviland et ses beaux-frères laissent la place au fils de William, Harold. Le bureau de New York est conservé[33].

L'arrivée du gaz naturel, en 1959, précipite l'obsolescence des fours verticaux ronds, tous remplacés par des fours tunnels[34]. L'usine demeure exploitée par les Haviland jusqu'en 1972, avant de passer aux mains d'autres propriétaires, tout en conservant son nom. L'activité est transférée dans la zone industrielle Nord de Limoges en 1990, et l'usine historique est démolie en 1991[20].

L'entreprise au XXIe siècle

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Vases Infini création (2016).

La société Manufacture de Porcelaine Haviland Parlon est placée en redressement judiciaire le [35]. Le , elle est cédée à la société Haviland.

La production Haviland bénéficie de l'indication géographique mise en place en 2017 par l'État pour protéger la porcelaine de Limoges.

En 2023, l'entreprise ouvre un magasin de porcelaine déclassée[36].

Patrimoine bâti

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Centrée sur son usine de la banlieue nord de Limoges, située dans une zone industrielle, la société Haviland a délaissé ses implantation historiques du centre-ville, mais il y demeure un patrimoine bâti notable, bien que fortement altéré par des démolitions et remaniements.

La première usine, avenue Garibaldi, qui après le départ du porcelainier a été occupée plusieurs années par l'entreprise de chaussures Heyraud, est démolie en 1988 pour accueillir le centre commercial Saint-Martial[37],[38]. Seules les écuries et la demeure patronale ont été conservées[29].

L'usine de Charles Haviland, au Mas-Loubier, accueille des logements, des locaux artisanaux et les services de la Poste[30].

L'usine de Théodore Haviland, avenue Émile-Labussière, est détruite en plusieurs temps, jusqu'en 1991, pour accueillir des logements et le commissariat de police de Limoges. Seul subsiste un four à porcelaine, préservé et faisant l'objet d'un chantier de sécurisation avant ouverture au public[39],[40].

D'autres demeures patronales sont encore visibles : rue de Solignac à Limoges, et les châteaux de Montméry à Ambazac, construit par l'architecte américain Richard Morris Hunt[41], et du Reynou au Vigen. Les parcs de ces deux derniers sont l'œuvre du paysagiste André Laurent[42].

Fabrication

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Marque de fabrique Haviland au dos d'une pièce de porcelaine.

Les produits Haviland sont manufacturés[43] dans l'usine de Limoges située au no 25 de la rue Philippe-Lebon.

Plus de 5 000 décors ont été réalisés par la Manufacture depuis sa création[43].

Les collections Art de la Table restent au cœur de la gamme de produits[44], mais depuis 2016 de nouveaux univers sont proposés tels que les luminaires[45], du mobilier en porcelaine avec l'intervention de designers, tel Emilio Robba dont les œuvres communes ont été exposées au salon du meuble de Milan en 2017[46].

Haviland fabrique encore aujourd'hui sur son site de Limoges l'ensemble des articles[47]. L'usine comprend trois parties :

  • Le Blanc, partie qui crée l'article selon plusieurs processus (pressage isostatique…) qui se chargent de la cuisson et des finitions de l'article (émaillage, sablage…).
  • Le Décor, qui reprend les articles blancs pour y apposer un décor. Plusieurs processus existent : les chromos (sorte de décalque), l'incrustation (creusement de la porcelaine pour y mettre de l'or ou du platine) ou le relief.
  • La création de chromo dans un atelier intégré.

Le bureau de création est réparti entre Limoges et Paris et produit chaque année de nouvelles collections. Après une dernière grande série, « Clair de lune arcade », les collections sont désormais produites sur des quantités bien moins importantes. Haviland permet surtout à des clients importants de créer des articles sur mesure (forme et décoration) pour des décorateurs, des monarchies…

Productions spécifiques

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Haviland a aussi marié sa porcelaine avec le cuir dans des collections de plateaux[48] ou de cadeaux, comme les fameux chevaux de porcelaine et cuir, créés en hommage à Napoléon Ier[49].

Clients célèbres

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C'est à partir de 1880 que la Manufacture va produire des commandes originales, comme celles pour les présidents américains, le premier étant Rutherford B. Hayes, pour lequel il est créé un ensemble de porcelaine spécial[50]. La Maison-Blanche est un client régulier de la société Haviland.

Haviland dans la littérature et les arts

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En 1934, l'écrivain Jacques Chardonne, petit-fils de David Haviland, s'inspire de sa famille pour écrire sa fresque Les Destinées sentimentales (adaptée en film par Olivier Assayas en 2000), qui dépeint la bourgeoisie industrielle du cognac et de la porcelaine[51],[52].

Le romancier natif de Limoges Georges-Emmanuel Clancier évoque longuement son souvenir des Haviland, de leurs usines, de leurs maisons et de leur empreinte sur la ville dans ses mémoires (L'Écolier des Rêves puis Le Temps d'apprendre à vivre[53]).

Notes et références

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  1. « Informations légales et comptables concernant la société Haviland », sur societe.com (consulté le )
  2. D'Albis 1988, p. 5.
  3. D'Albis 1988, p. 7.
  4. (en) Sean Kingsley, Oceans Odyssey : Deep-Sea Shipwrecks in the English Channel, the Straits of Gibraltar and the Atlantic Ocean, Oxford, Oxbow Books, , 288 p..
  5. D'Albis 1988, p. 10.
  6. (en) Catherine Hoover Voorsanger et John K. Howat, Art and the Empire City : New York, 1825-1861, New York, Metropolitan Museum of Art, , 636 p. (lire en ligne), p. 330.
  7. (en) Catherine Hoover Voorsanger et John K. Howat, Art and the Empire City : New York, 1825-1861, New York, Metropolitan Museum of Art, , 636 p. (lire en ligne), p. 328.
  8. Corbin, p. 538.
  9. a et b Corbin, p. 44.
  10. a et b Larivière, p. 77.
  11. D'Albis 1988, p. 12.
  12. Pascal Ory et Marie-Claude Blanc-Chaléard, Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France, Paris, Robert Laffont, .
  13. D'Albis 1988, p. 21.
  14. D'Albis 1988, p. 26.
  15. Corbin, p. 407.
  16. Véronique Ayroles, « Félix Bracquemond, Haviland et le verre : une nouvelle rencontre d’exception », Revue de la Société des Amis du musée national de Céramique, no 7,‎ , p. 21-31 (lire en ligne, consulté le ).
  17. Musée de la Céramique de Rouen, « ÉMAUX ATMOSPHÉRIQUES, LA CÉRAMIQUE "IMPRESSIONNISTE" », sur museedelaceramique.fr, (consulté le ).
  18. D'Albis 1988, p. 42.
  19. D'Albis 1988, p. 48.
  20. a et b « Usine de porcelaine Théodore Haviland », notice no IA87000184, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  21. D'Albis 1988, p. 65.
  22. « Un exemple de sous-traitance : la porcelaine Théodore Haviland et Plainemaison frères au début du XXe siècle : La porcelaine de Limoges au XIXe et XXe siècles », dans Jacques Plainemaison, Éclats de porcelaine, Limoges, Presses universitaires de Limoges, (ISBN 978-2-84287-803-0)
  23. Larivière, p. 78.
  24. « Il y eut un consulat américain à Limoges », Le Populaire du Centre, (consulté le ).
  25. D'Albis 1988, p. 70.
  26. D'Albis 1988, p. 76.
  27. Larivière, p. 80.
  28. D'Albis 1988, p. 52.
  29. a et b « Usine de porcelaine Haviland et Compagnie ; Usine de chaussures Heyraud ; Usine de meubles Arnaud ; imprimerie Brégéras ; Usine d'emballage et conditionnement des Cartonnages Modernes », notice no IA87000188, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  30. a et b « Usine de porcelaine Haviland et Cie dite Usine du Mas-Loubier, actuellement établissement administratif de La Poste », notice no IA87000188, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  31. D'Albis 1988, p. 82.
  32. Larivière, p. 84.
  33. D'Albis 1988, p. 84.
  34. D'Albis 1988, p. 110.
  35. « Informations légales concernant l'ancienne entité Haviland Parlon », sur www.societe.com (consulté le )
  36. Fabienne Joigneault, « Un magasin de porcelaine déclassée Haviland vient d'ouvrir à Limoges », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  37. Christophe Bodin, « L'époque des souliers à 45 000 francs », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  38. Laurent Bourdelas, « Avant la construction du Centre Saint-Martial à Limoges, 39Bis Avenue Garibaldi », sur france3-regions.blog.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  39. Stéphanie Barrat, « Le dernier four ayant appartenu à la manufacture Haviland va être restauré à Limoges », Le Populaire du Centre, (consulté le ).
  40. Noëlle Vaille et Philippe Mallet, « Cent mètres cubes, dix mètres de diamètre, "le plus grand et le plus gros vestige de four céramique" est en restauration », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  41. « Domaine de Montméry », notice no PA00100235, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. Colette Chabrely, « Les parcs des porcelainiers Haviland », In Situ, vol. 6,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. a et b [vidéo] « HAVILAND Manufacture de porcelaine de Limoges depuis 1842 », sur YouTube.
  44. (en-GB) « Haviland | French Porcelain - Amara », sur www.amara.com (consulté le ).
  45. [1].
  46. « Haviland - Catalogo articolo - Salone del Mobile Milano », salonemilano (consulté le ).
  47. [2].
  48. [3].
  49. [4].
  50. [5].
  51. Yves de Kerdrel, « Quand Chardonne peignait Haviland », Les Échos, (consulté le ).
  52. François-Jean Authier, « Espaces destinés. La topographie sentimentale de Jacques Chardonne », Roman 20-50, vol. 1, no 45,‎ , p. 73-84 (lire en ligne, consulté le ).
  53. Georges-Emmanuel Clancier, Le Temps d'apprendre à vivre : Mémoires 1935-1947, Paris, Albin Michel, , 560 p. (ISBN 9782226388735).

Bibliographie

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Sur l'entreprise Haviland

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  • Jean D'Albis, Haviland, Paris, Dessain et Tolra, , 128 p. (ISBN 9782249277894).
  • Nathalie Valière, Charles Edward Haviland : 1839-1921, porcelainier, Tulle, Éd. Lemouzi, 1992.
  • Jean d'Albis (dir.), Céramique impressionniste : l’atelier Haviland de Paris-Auteuil, 1873-1882, catalogue d'exposition. Paris, Ancien hôtel des archevêques de Sens, 1974, Paris, Bibliothèque Forney, 1974.
  • Michel Toulet, Le Mas-Loubier, la campagne, le quartier, l’usine de porcelaine, le centre postal, Limoges, Renaissance du Vieux Limoges, .

Autres sources

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Articles connexes

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Liens externes

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