Haya Harareet

Haya Harareet
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Haya Harareet en 1960.
Naissance
Haïfa, Palestine mandataire
Nationalité Drapeau d’Israël israélienne
Décès (à 89 ans)
Marlow, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Profession Actrice
Films notables Ben-Hur

Haya Harareet ou Hararit (en hébreu : חיה הררית), originellement Neuberg, est une actrice et scénariste israélienne née le à Haïfa, en Palestine mandataire et morte le [1] à Marlow au Royaume-Uni.

Née en Palestine mandataire avant la création de l'État israélien dans la ville de Haïfa, elle est la fille aînée de Reuven et Yocheved Neuberg qui avaient immigré de Pologne à l'adolescence[2]. Elle grandit et fait ses études à Haïfa. Son père est fonctionnaire du gouvernement pendant de nombreuses années[2]. À l'école, son nom est changé en Hararit puis par la MGM en Harareet (qui signifie « montagneux » ou « des montagnes » en hébreu)[3].

Enfant, elle est membre de la fanfare Maccabi et lors de son service militaire qu'elle débute à 17 ans[2], elle sert dans la fanfare de la Marine israélienne[4].

Théâtre Kameri de Tel Aviv, 1964

Jeune fille, elle se fait d'abord distinguer en remportant l'un des premiers concours de beauté dans l'Israël naissant[5].

Elle fréquente l'école dramatique du théâtre Cameri à Tel Aviv puis fait ses débuts dans un court métrage à la télévision. Elle obtient son premier rôle au cinéma dans Hill 24 Does Not Answer (titre original : Giv'a 24 Eina Ona), dirigé par le réalisateur britannique Thorold Dickinson, film anglo-israélien phare, en langue anglaise, première production de long métrage à être tournée et produite entièrement en Israël, et destinée à une distribution internationale. Elle y joue Miriam Mizrahi, une Palestinienne sabra aux yeux noirs travaillant pour le Jewish Underground. Le film figure dans la sélection officielle de la Palme d'or au Festival de Cannes 1955[6]. Elle joue ensuite face à Virna Lisi et Serge Reggiani dans le film italien La donna del giorno (La Femme du jour) de Francesco Maselli, en 1957.

Haya Harareet dans Ben Hur

Haya Harareet est surtout connue pour son rôle d'Esther, esclave affranchie, donnant la réplique à Charlton Heston dans le film classique et couvert d'Oscars Ben-Hur de William Wyler, en 1959 - réalisateur qu'elle avait rencontré au festival de Cannes. Elle est le seul membre de la distribution qui venait d'Israël, le lieu d'origine de l'histoire de Ben Hur, indiqué « Judée ». Le magazine américain Variety salue sa performance dans le film[7].

Par la suite, elle joue dans des productions moins prestigieuses comme le film italien de Francesco Maselli La donna del giorno (La Femme du jour) en 1957, The Lost Kingdom (en français : L'Atlantide) avec Jean-Louis Trintignant où elle figure la reine Antinea en 1961, Scotland Yard contre X en 1961 avec Stewart Granger.

Le 9 mai 1960, François Chalais l'interviewe en français sur La Croisette à Cannes[8].

Elle devient coscénariste du film Chaque soir à neuf heures d'après le roman éponyme de Julian Gloag, où joue Dirk Bogarde, en 1967.

Vie privée

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À Amsterdam, le .

Haya Harareet s'est mariée une première fois avec Nachman Tsrevnitzer, un ingénieur israélien, producteur de films et membre de longue date du Parti communiste jusqu'en 1958. Harareet elle-même avait quitté le parti en 1956[9]. Les époux vivent à Tel Aviv et divorcent dans les années 1960[10].

Après avoir terminé son contrat de quatre ans avec MGM, Haya Harareet s'installe en Grande-Bretagne après avoir rencontré un Anglais[11]. En 1984, elle se marie dans le district de Wycomb avec le réalisateur britannique Jack Clayton (né en 1921), auteur notamment du film Les Chemins de la haute ville et reste à ses côtés jusqu'à sa mort en 1995.

Ensuite, Haya Harareet a vécu seule dans le Buckinghamshire en Angleterre[12].

Outre l'hébreu, elle parle couramment l'anglais , le français et l'italien.

Filmographie

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Haya Harareet pendant une conférence de presse à Amsterdam, le

Scénariste

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Notes et références

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  1. (en) « 'Ben-Hur' star, Israeli actress Haya Harareet, dies », sur Haaretz.com (consulté le )
  2. a b et c (en) Lady Fare - The Evening Independent - Google News Archive Search, « Ben-Hur's Beauty », sur news.google.com, (consulté le )
  3. (en) Coronet, David A. Smart, (lire en ligne)
  4. (he) « האנשים שלנו בהוליווד », Ynet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Haya Harareet », sur IMDb (consulté le )
  6. (he) « ⁨חיה הררית נ ע ש י ם מספרת ל"כוכב" סרטים א יך ?ל איפת שהיה הררית ער ידיה התסריט של הסרטבן ⁩ | ⁨מעריב⁩ | 15 פברואר 1959 | אוסף העיתונות | הספרייה הלאומית », sur www.nli.org.il,‎ (consulté le )
  7. (en-US) Ronald Holloway, « Ben-Hur », sur Variety, (consulté le )
  8. Institut National de l’Audiovisuel- Ina.fr, « Haya Harareet à propos de sa carrière », sur Ina.fr, (consulté le )
  9. (he) « ⁨חיה הררית עזבה את מק'" ⁩ | ⁨חרות⁩ | 30 דצמבר 1956 | אוסף העיתונות | הספרייה הלאומית », sur www.nli.org.il (consulté le )
  10. « Jewish Post 10 March 1961 — Hoosier State Chronicles: Indiana's Digital Historic Newspaper Program », sur newspapers.library.in.gov (consulté le )
  11. (he) « ⁨חיה הררית: I התאהבתי ן באנגליI. ⁩ | ⁨מעריב⁩ | 28 נובמבר 1961 | אוסף העיתונות | הספרייה הלאומית », sur www.nli.org.il,‎ (consulté le )
  12. « נצפו לאחרונה בהוליווד: הכוכבים הישראלים שנעלמו עקבותיהם », sur mako,‎ (consulté le )

Liens externes

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