Henri Aubanel
Majoral du Félibrige | |
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Alphonse Arnaud (d) Patrice Gauthier (d) | |
Capitaine Nacioun gardiano | |
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Alphonse Arnaud (d) André Dupuis (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance | Henry Charles Marie Urbain Aubanel |
Nationalité | |
Activités | Manadier, écrivain |
Père | Pierre Aubanel (d) |
Conjoint | Frédérique de Baroncelli (d) |
Enfants |
Membre de | |
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Distinctions |
Henry Aubanel, né le à Paris 6e et mort le à Arles, est un écrivain et manadier français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Petit-neveu de Théodore Aubanel, fils de l'avocat et essayiste Pierre Aubanel[1], Henry Charles Marie Urbain Aubanel naît en 1911[2].
Époux de Frédérique, fille de Folco de Baroncelli, il est le père de Pierre (qui perpétuera sa vocation et deviendra photographe en parallèle[3]). Il est d'abord libraire[4]. En 1934, alors que Baroncelli est tombé malade, il s'occupe de sa manade et, séduit, choisit de la reprendre en main[2].
Prieur de la Confrérie des gardians (1941 à 1942)[5], il est aussi membre associé de l'Académie d'Arles[6], et capitaine de la Nacioun gardiano[7] de 1964 à 1990. En 1973, il est élu majoral du Félibrige[8]. En 1984, il reçoit le diplôme d'honneur de la Fédération française de la course camarguaise[9].
Figure de l'« écrivain-manadier » (aux côtés de Joseph d'Arbaud ou Bernard de Montaut-Manse)[10], il est par ailleurs l'auteur de plusieurs ouvrages, dont un recueil de nouvelles, Camarguaises, qui reçoit le prix Toutain de l'Académie française en 1960, puis se voit attribuer le prix Broquette-Gonin, à l'occasion d'une réédition[11], en 1983[12] ; il est aussi repris dans l'anthologie de Guy Dugas, Gens de Camargue et de bouvine (1999)[13].
Il meurt en 1998[2].
Postérité
[modifier | modifier le code]Le Comité d'organisation des fêtes des Saintes-Maries-de-la-Mer lui dédie une journée annuelle[14].
Plusieurs rues portent son nom (Le Cailar, Aimargues et Gallargues-le-Montueux) et au bouvaou de la manade, aux Saintes-Maries-de-la-Mer[15].
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Je suis manadier, Paris, Le Conquistador, coll. « Mon métier », 1957 (BNF 31737976).
- Camarguaises (préf. André Chamson), Paris, Albin Michel, 1960 (BNF 32908822).
- Avec Alphonse Arnaud, La Nacioun gardiano, Les Angles, Provence Paris Publicité, 1970 (BNF 35249708).
Références
[modifier | modifier le code]- Alphonse Arnaud, L'Âme de la Camargue, Nice, La Lambrusque, 1968 (BNF 32906369), p. 76.
- « L'histoire de la famille Aubanel - Le récit historique d'une légende de la Camargue », sur Toril tv / bouvine, course camarguaise, (consulté le ).
- Hervé Sallafranque et Valentine Letesse, « La Camargue en deuil après le décès de Pierre Aubanel », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- Henriette Dibon, Folco de Baroncelli, Avignon, chez l'auteur, 1982 (BNF 34685880), p. 146.
- « Capitaines et Prieurs au fil des années », sur Site de confrerie-des-gardians ! (consulté le ).
- Michel Baudat, « Bienvenue sur le site de l'Académie d'Arles », sur academie.arles.free.fr (consulté le ).
- Bernard Gros, Aigues-Mortes, du passé au présent, Nîmes, Lucie, coll. « Patrimoine », 2009 (ISBN 978-2-35371-064-5), p. 212.
- Pierre Fabre, Les Félibres majoraux de 1876 à 2006, Aix-en-Provence, Félibrige, (SUDOC 104600462), p. 24.
- « Villes de Congrès - Ass. Générales », sur bouvine.info (consulté le ).
- http://www.culture.gouv.fr/content/download/29089/240298/version/1/file/La+course+camarguaise.pdf
- BNF 34689770.
- « Henri AUBANEL », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
- BNF 37075350.
- LaProvence, « La belle journée Henri Aubanel », La Provence, (lire en ligne , consulté le ).
- Daniel Jacobi et Laure Marchis-Mouren, « La course de taureau entre repli identitaire et culture populaire », 17 février 2015, [lire en ligne].
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à l'audiovisuel :