Henri Bonnal

Henri Bonnal
Henri Bonnal dans L'Éclair du 18 juin 1902.
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
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MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
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Archives conservées par

Guillaume Auguste Balthazar Eugène Henri Bonnal, né le à Toulouse et mort le dans le 15e arrondissement de Paris, est un général et théoricien militaire français.

Fils d'un officier d'artillerie, il est admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1863 (promotion du Danemark). Sorti dans l'infanterie, il sert en Algérie de 1866 à 1868 puis durant la Guerre franco-allemande de 1870, au cours de laquelle il est légèrement blessé par éclats d'obus. Fait prisonnier le à la bataille de Sedan et interné à Francfort, il fait partie des troupes relâchées pour combattre la Commune de Paris (1871). Il commande l'École normale militaire de gymnastique de 1879 à 1884. Il sert ensuite au sein de la mission militaire de l'Annam de 1885 à 1886, puis est nommé adjoint à la direction des études et instructeur d'infanterie à l'École supérieure de guerre en 1887.

Professeur d'histoire militaire, de stratégie et de tactique générale de cette institution de 1892 à 1896, il y invente et adopte la méthode pédagogique des cas concrets à partir de l'étude d'exemples historiques. Théoricien de la guerre de 1870 et écrivain militaire, il est l'auteur de très nombreuses publications : études historiques, travaux tactiques, ouvrages de stratégie et manuels d'instruction pour officiers.

Promu colonel le et breveté d'état-major, Henri Bonnal est nommé chef de corps du 124e régiment d'infanterie le .

Promu général de brigade le , il prend la tête de la subdivision de Beauvais.

Nommé commandant de l'École supérieure de guerre en 1901, il en est brutalement destitué le par une décision présidentielle de retrait d'emploi qui met un terme à sa carrière militaire.

Le général Bonnal est fait officier de la Légion d'honneur en 1889[2].

En tant qu'homme de cheval, il est l'élève et l'ami de Charles Raabe, qui, peu de temps avant sa mort, lui demanda de synthétiser leurs connaissances équestres. Son ouvrage, Équitation, paru en 1890, présente leurs réflexions en particulier sur les allures du cheval[3],[4].

Notes et références

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Bibliographie

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Sources secondaires

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  • Michel Goya, La Chair et l'acier, Tallandier, 2004 (ISBN 2-847-341633).
  • André Monteilhet, Les Maîtres de l’œuvre équestre : suivi de Les Mémorables du cheval, Actes Sud, coll. « Arts équestres », , 498 p. (ISBN 978-2-7427-8633-6, BNF 42067464)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Michel Henriquet, L’Œuvre des écuyers français du XVIe ou XIXe siècle, Belin, coll. « Les Grands Maîtres expliqués », (ISBN 978-2-7011-5581-4)Document utilisé pour la rédaction de l’article

Source primaire

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Liens externes

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