Henrichemont
Henrichemont | |||||
Place Centrale avec le puits reconstitué et quelques pavillons d'origine. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Bourges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terres du Haut Berry | ||||
Maire Mandat | Gilles Bureau 2020-2026 | ||||
Code postal | 18250 | ||||
Code commune | 18109 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Henrichemontais | ||||
Population municipale | 1 706 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 18′ 13″ nord, 2° 31′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 217 m Max. 390 m | ||||
Superficie | 25,27 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Germain-du-Puy | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Cher Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire | |||||
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Henrichemont est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune d'Henrichemont est située dans le nord-est du département du Cher, à distance approximativement égale (environ 30 km) de sa préfecture Bourges et de Sancerre. Elle se trouve dans le Berry, aux confins de la Sologne et des collines du Pays fort et du Sancerrois.
La commune est chef-lieu de canton ; en 2015, à la suite du redécoupage des cantons du département, elle fera partie du canton de Saint-Germain-du-Puy[1],[2].
Localisation
[modifier | modifier le code]Ivoy-le-Pré | La Chapelotte | |||
Achères | N | Neuilly-en-Sancerre | ||
O Henrichemont E | ||||
S | ||||
Menetou-Salon | Parassy | Humbligny |
Les lieux-dits
[modifier | modifier le code]Voici la liste des lieux-dits d'Henrichemont par rapport à leur situation :
- route des Aix : La Brissonnerie, La Vigne, La Vieille Verrerie, Les Vivreaux, La Lurronnerie, Le Gros Foutiau, Les Pasdeloups, Le Chêne Rocher ;
- route de Menetou : L'Ostogone, Les Simonneaux, Les Pétunias, Pont Abbé ;
- route d'Achères : Les Goths, Les Bernières, La Grande Tombe, La Petite Tombe, Les Oliviers, Les Thébaults, La Faveterie, Les Bezets, Les Grands Fromions, ZI Les Boisbelles ;
- route de Méry-ès-Bois : Le Prè ;
- route d'Ivoy le Pré : Les Trembles, La Métairie Rouge, Le Perry ;
- route d'Ivoy le Pré par la route de Boisbelle : Les Petits Tillets, Les Grands Tillets, Les Rasles, Le Moulin de Sugy, Les Durands, La Grenouillerie ;
- route de la Chapelotte : Les Billets, Les Gâtés, La Gamacherie, La Blanchisserie, La Taille Poilot, Les Chertiers ;
- route de la Borne par les Gimonets : Les Cerfs d'en bas, Le Pré des Cerfs, Les Gimonets, Les Regnières, Les Jacquets, Les Talbots, Le Point du Jour ;
- route de la Borne : Les Cerfs d'en haut, Les Maisons Neuves, Les Marais, Les Marçais, La Borne.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 899 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Chapelle-d'Angillon à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 870,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Henrichemont est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 111 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,5 %), prairies (35,8 %), forêts (16,7 %), zones urbanisées (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Henrichemont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[16]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 110 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1110 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'histoire de la commune d'Henrichemont est liée, depuis sa construction en 1609 par Maximilien de Béthune, baron de Rosny et duc de Sully, jusqu'à la promulgation, en octobre 1685, de l'édit de Fontainebleau révoquant l'édit de Nantes, à la Principauté de Boisbelle.
Création de la ville d'Henrichemont
[modifier | modifier le code]La ville d'Henrichemont, capitale de la Principauté, est nommée en l'honneur d'Henri IV.
Pour construire cette ville nouvelle, Sully a choisi des hommes de métier de l'entourage du roi. Le plan et l'organisation générale de la ville ont dû être discutés avec l'ingénieur du roi Claude Chastillon. Les plans des bâtiments ont été dressés par Salomon de Brosse qui est aussi chargé de la direction générale des travaux.
La ville est prévue suivant un plan fait dans un carré de 256 toises de côté[19]. Il était prévu une église catholique, un temple protestant, un collège, une halle et une hôtellerie.
Sully passe un marché le avec des entrepreneurs qui lui sont familiers. Hugues Cosnier, entrepreneur du canal de Briare, et Jonas Robelin, maître maçon de Paris, sont choisis pour la construction de la ville nouvelle. Le traité est dressé par Samuel Christophe, notaire à Boisbelle, et passé par-devant François Le Maréchal, sieur de Corbet, et Pierre Everard, secrétaire de la chambre du roi.
Le plan de la ville est original[20] : une place centrale carrée d'où partent quatre rues dans l'axe des côtes et quatre rues diagonales tracées à partir des coins. Les rues partant des axes des côtés divisent la ville en quatre quartiers. Au centre de chaque quartier, une placette qui communique à la place centrale par une rue diagonale. Seize corps de logis en brique embellis à l'extérieur avec des pilastres sont prévus.
La première pierre de la ville est posée le au logis de M. Descures sur la grand place à laquelle on a donné le nom de Béthune. Les portes de la ville ont reçu les noms de la reine et des princes : porte de la Reine, porte Dauphine, porte d'Anjou, porte d'Orléans.
Comme le fera plus tard Richelieu pour sa ville, Sully a demandé à ses relations de participer à la construction à leurs frais de pavillons.
Le plan permet donc de classer Henrichemont dans les villes à plan hippodamien, mais la construction est inachevée (voir ci-dessous[21]).
1610 : fin de la construction de la ville nouvelle
[modifier | modifier le code]À la mort du roi Henri IV en 1610, la ville nouvelle ne comprend que les seuls pavillons de la place centrale et ceux qui longeaient les rues menant aux portes. L'église, le temple et le collège ne sont pas encore construits. Il existe un hôtel des monnaies avec atelier monétaire qui fonctionnera de 1635 et 1656[22]. Le maître de la Monnaie était en 1635 Jean Levrat, le greffier Sylvain Prévost et le graveur Clément Legendre.
La ville devait être construite en trois ans, mais, dès le début de 1611, les entrepreneurs se plaignent du coût des travaux. Sully accorde aux quatre principaux une augmentation de 33 % pour certains travaux à condition qu'ils soient achevés au début de l'année 1612. En , seize des participants à l'opération demandent aux entrepreneurs les comptes des travaux effectués et de faire établir le toisé. Les entrepreneurs en viennent à faire un procès contre Sully devant les Requêtes du Palais, Jonas Robelin le , Hugues Cosnier le . Les travaux prévus par Sully s'arrêtent en 1612. Le procès va durer dix ans.
L'archevêque de Bourges, Mgr Frémiot, consacre en 1614 l'église Saint-Laurent le jour de la Saint-Laurent.
En 1616, Sully s'oppose à défendre l'union des protestants au parti du prince de Condé en révolte contre Marie de Médicis. Lorsqu'en 1619 le prince de Condé est libéré et retrouve ses droits dans le Berry, il en résulte une opposition entre le prince de Condé et Sully, lequel doit lui vendre certaines de ses seigneuries: Montrond, Culan, le Châtelet, Orval et Villebon.
Des protestants de Sancerre sont conduits à Henrichemont par un pasteur du nom de François Desfougères à la suite de la prise de Sancerre par le prince de Condé. Un temple a dû être construit dans la ville.
Sully est condamné le par un arrêt du Parlement à payer les ouvrages à leur juste valeur, soit 200 000 livres. Les propriétaires des pavillons vendent leurs propriétés à vil prix dès 1636.
L'édit de Fontainebleau du révoquant l'édit de Nantes va entraîner le départ des Protestants de la ville. L'opération immobilière lancée par Sully a donc été un échec.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]En 1789, Henrichemont fut le chef-lieu d’un bailliage électoral secondaire dépendant du bailliage principal de Bourges [AB, I/38].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Libre[23],[24].
À partir de 1915, Henrichemont est le lieu de refuge des quatre-cinquièmes de la population civile déplacée (soit 70 personnes) de Billy-Berclau (Pas-de-Calais), village de l'Artois envahi par les troupes allemandes dès le . En hommage, une rue de Billy-Berclau porte désormais le nom de Rue d'Henrichemont.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2021, la commune comptait 1 706 habitants[Note 2], en évolution de −4,96 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Vie locale
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune d'Henrichemont est située dans l'académie d'Orléans-Tours et la circonscription Cher Nord. Les périodes de vacances scolaires correspondent à la zone B.
Sur la commune, il y a une école maternelle (de la petite section à la grande section), une école élémentaire (du cours préparatoire au cours moyen 2e année) et le collège Béthune Sully (de la 6e à la 3e). L'école maternelle et l'école élémentaire se situent 13, route de Boisbelle à Henrichemont.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le hameau de La Borne, célèbre lieu consacré à la céramique, est situé en partie sur le territoire de la commune, il regroupe de nombreux potiers. Il héberge le centre de céramique contemporaine, le musée Ivanoff, le musée de la poterie traditionnelle et les salles d'exposition des céramistes locaux.
- L'étang du Petit-Bois est un espace de détente au bord de l'eau. Il est situé à la sortie de la ville d'Henrichemont, route des Aix-d'Angillon. On peut y camper, pique-niquer, se balader au bord de l'eau ou simplement se ressourcer. Le camping municipal <<une étoile>> propose 38 emplacements. La pêche est ouverte de mai à octobre avec des cartes à la journée ou à l'année. La baignade est autorisée l'été. Des jeux pour enfants sont mis à disposition ainsi que des tables et des bancs.
- Le cèdre de l'Atlas, En 2020, un cèdre de l'Atlas situé au cœur du cimetière reçoit le label d'arbre remarquable. Planté en 1832, il mesure prés de 40 mètres de haut avec une circonférence de plus de 7 mètres.[réf. nécessaire]
- L'église Saint-Laurent.
- Le monument aux morts, sur la place de l'Église. Les travaux atteignirent un montant de 25 000 francs. Il est inauguré le .
- Le comice agricole, tous les 7 ans.
- La balade de Sully, en quatre heures cinquante minutes, le Cher Pas-à-Pas nous propose cet itinéraire afin de remonter le cours de l'histoire d'Henrichemont et découvrir des sites préservés.
« "Un jour, en France, un homme a créé une ville et l'a offerte à son roi..." Cet homme, c'est Maximilien de Béthune, duc de Sully, ministre efficace et intègre au service du "bon roi" Henri IV. La ville, c'est Henrici Mons, autrement dit Henrichemont. C'est en 1605 que le Grand Sully, alors au faîte de sa puissance, de sa gloire et de sa fortune, entre en possession de la principauté de Boisbelle. Ce pays indépendant, surnommé le "Monaco du Berry" avant l'heure, est un franc alleu souverain et jouit du privilège exceptionnel de ne pas payer d'impôts. Il ne dépend du royaume de France ni pour l'impôt, ni pour la justice. C'est un état indépendant, une puissance étrangère, selon les documents officiels français et boisbellotes. Le puissant surintendant des finances a donc les mains libres pour y fonder la capitale dont il rêve: une cité au plan régulier, inspirée de l'Antiquité, avec église et temple, collège et halle. L'architecte choisi est Salomon de Brosse, auteur à Paris de la place des Vosges. La première pierre est posée le 13 avril 1609. Mais la disgrâce du ministre, suivi de la mort du roi, interrompent les travaux dès 1612. Restée inachevée, la ville conserve le tracé géométrique et le nom d'origine de ses rues. Sur la place centrale, le puits couvert et la fontaine témoignent de sa prospérité au XIXe siècle, liée à l'industrie du cuir. L'installation de tanneries a été favorisée par l'abondance de ruisseaux autour de Boisbelle. »
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]En lisière de la commune, au cœur d'une clairière, le village de la Borne qui dispose d'une excellente terre à grès et de bois pour chauffer les fours, est le fief des potiers depuis le XVIe siècle au moins. Rendue célèbre par la production utilitaire et imagier du XIXe siècle, l'activité de la céramique est relancée depuis les années 1950 par des artistes comme Jean Linard ou encore par la venue d'artistes étrangers venus souffler un vent de modernité et de cosmopolitisme tels Vassil Ivanoff.
- Plusieurs sculpteurs céramistes de grand renom ont vécu et travaillé à La Borne, citons notamment : Paul Beyer, Jean et Jacqueline Lerat, André Rozay, Vassil Ivanoff, Pierre Digan, Pierre Mestre, Elisabeth Joulia (1925-2003), Jean Linard (1931-2010).
- Les écrivains berrichons Vincent Détharé (1881-1966) et Armand Toupet (1919-2006) ont passé une partie de leur vie à Henrichemont.
- L'évêque de Périgueux Joseph Dabert y est né.
- Le député de la Seine Louis Cadet (1821-1991) y est né.
- Le professeur d'économie politique Auguste Deschamps (1863-1935) est né à Henrichemont.
- Le missionnaire et botaniste Clément Raimbault (1875-1949) y est né.
- L'abbé Gabriel Foucher (1865-1949), fondateur du muséum d'histoire naturelle de Bourges.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent à la fasce de gueules[30]. | |
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Détails | Armoiries de Maximilien de Béthune, duc de Sully (1559-1641), fondateur de la ville en 1609. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Liste des maires du Cher et appartenance des communes aux cantons sur le site de la préfecture (consulté le 27 septembre 2014).
- Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Henrichemont et La Chapelle-d'Angillon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chapelle-d'ang_sapc » (commune de La Chapelle-d'Angillon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chapelle-d'ang_sapc » (commune de La Chapelle-d'Angillon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bourges », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Henrichemont », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Pierre Levedan, Jeanne Hugueney et Philippe Henrat, L'urbanisme à l'époque moderne : XVIe – XVIIIe siècles, Genève, Bibliothèque de la Société Française d'Archéologie - Droz, (lire en ligne).
- Google Livres : Adolphe Napoléon Didron, Edouard Didron, Xavier Barbier de Montault - Annales archéologiques. Volume 11 - p. 344
- Dominique Cardon, « Surveiller sans punir. La gouvernance de Wikipédia », dans Wikipédia, objet scientifique non identifié, Presses universitaires de Paris Nanterre, , 15–39 p. (ISBN 978-2-84016-205-6, lire en ligne)
- Monnaie de Paris : demi-franc de Sully frappé à Henrichemont
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, Paris, Beaudouin, , 735 p. (lire en ligne), p. 684.
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Site de la ville d'Henrichemont », sur henrichemont.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Cahiers de la Société historique de l'ancienne principauté souveraine de Boisbelle-Henrichemont. [1]
- Hippolyte Boyer, « Fondation de la ville d'Henrichemont », Mémoires de la Société historique, littéraire, artistique et scientifique du Cher, 2e série, vol. 2, , p. 111-166 (lire en ligne)
- Hippolyte Boyer, Histoire de la principauté souveraine de Boisbelle-Henrichemont, Paris, Picard & fils éditeurs, (lire en ligne)
- Robert Chaton, Henri Talbot (collaboration) et André Rozay (illustrations), La Borne et ses potiers, Éditions Delayance,
- Robert Chaton, Henri Talbot (collaboration) et André Rozay (illustrations), Potiers d'aujourd'hui au pays de La Borne, Éditions Delayance
- Robert Chaton et André Rozay (illustrations), Mon village en haut Berry, Éditions Christian Pirot
- Aymé Cécyl, Histoire du royaume de Bois-Belle, Paris, Charles Douniol libraire, (lire en ligne)
- Jean Landois, La Population d'Henrichemont en 1861, Bourges, Cercle généalogique du Haut-Berry, , 114 p., 24 cm (ISBN 2-905445-33-5)Étude démographique d'après le recensement de 1861. En appendice, choix de documents.
- Marie-Madeleine Martin, Henrichemont, la ville du grand Sully : et l'extraordinaire destin de la principauté de Boisbelle, Éditions Résiac,
- Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Le guide du Patrimoine : Centre. Val de Loire, Paris, Ministère de la Culture et Hachette, , 711 p. (ISBN 2-01-018538-2), p. 384-386
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Cher
- La Borne
- Ville nouvelle
- Liste de communes de France dont le nom commémore une personnalité
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Henrichemont sur le site de l'Institut géographique national
- Syndicat d'Initiative du Pays-Fort en Haut-Berry