Henrika Šantel

Henrika Šantel
Henrika Šantel, autoportrait, Musée slovène d'ethnographie, 1914.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
LjubljanaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Anton Šantel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Avgusta Šantel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Saša Šantel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres

Henrika Šantel, née le à Gorizia (Autriche-Hongrie) et morte le à Ljubljana, est une peintre réaliste slovène.

Avgusta Šantel, sa mère, est peintre et assure l'éducation initiale d'Henrika Šantel à la maison. Son frère, Saša Šantel, est également peintre[1].

Après avoir fréquenté l'école primaire de Gorica et commencé à peindre avec sa mère, Henrika Šantel s'installe à Munich en 1891 pour étudier à l'académie d'art des femmes (Damenacademie) pendant quatre ans[2]. Friedrich Fehr et Ludwig Schmid-Reutte sont ses maîtres[2].

Elle étudie ensuite avec la peintre Anna Hillerman et à l'école d'art pour filles et femmes de Vienne[3].

Henrika Šantel retourne ensuite à Gorizia et y dirige l'école de peinture[2].

Après la Première Guerre mondiale, Gorizia appartient à l'Italie et Henrika Šantel, avec toute sa famille, déménage à Maribor, alors en Yougoslavie.

En 1929, elle s'installe à Ljubljana, où elle reste jusqu'à sa mort[2],[3],[4].

Henrika Šantel participe à de nombreuses expositions. En 1900 elle expose pour la première fois à la 1ère exposition d'art slovène à Ljubljana. En 1904, elle expose huit de ses œuvres à Belgrade, où le roi Pierre Ier lui décerne l'Ordre de Saint-Sava, 5e degré. À Trieste en 1907, elle se présente à la première exposition d'art slovène. En 1939, deux de ses natures mortes figurent dans l'exposition des artistes féminines au pavillon Jakopič à Ljubljana[3],[4].

Henrika Šantel travaille principalement à l'aquarelle, au pastel et à la peinture à l'huile des natures mortes, des portraits, des autoportraits et des représentations d'églises de style réaliste. Elle expose aussi des nus féminins et masculins, à une époque où c'est tout-à-fait inhabituel pour une femme[3].

Références

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  1. (it) « Šantel », Dizionario biografico dei Friuliani
  2. a b c et d Jelisaveta Čopič, Slovenska biografija, Znanstvenoraziskovalni center SAZU, (lire en ligne)
  3. a b c et d (sl) « ŠANTEL, Henrika », sur Obrazi slovenskih pokrajin (consulté le )
  4. a et b (sl) « 15. februar: Umrla je slikarka Henrika Šantel », sur rtvslo.si (consulté le )

Liens externes

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