Hermes Airlines

Hermes Airlines
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IATAOACIIndicatif d'appel
H3 HRM[1] HERMES[1]
Repères historiques
Date de création [2]
Date de disparition
Généralités
Basée à Aéroport international d’Athènes Elefthérios-Venizélos
Taille de la flotte 3[3]
Siège social Drapeau de la Grèce Alimos, Grèce
Société mère Air Méditerranée Drapeau de la France
Effectif 300[4]
Dirigeants Antoine Ferretti[5]
Site web hermesairlines.eu


Hermes Airlines était une compagnie aérienne grecque créée en 2011, filiale de la compagnie française Air Méditerranée.

Basée à Athènes, elle développe son réseau au départ de la Grèce à destination de l'Europe et de l'Afrique du Nord[6]. Elle assurait également des liaisons intérieures en Grèce, et avait été sélectionnée par les autorités scandinaves pour assurer des liaisons aériennes régulières entre les principales villes suédoises et irakiennes[7].

La compagnie réalisait également régulièrement des vols charters pour le compte d'Air Méditerranée[8].

À partir de 2010, Air Méditerranée, compagnie charter assurant des vols principalement pour le compte de tour-opérateurs comme FRAM, subit d'importantes difficultés financières à la suite des crises tunisiennes et égyptiennes (Printemps arabe), deux destinations majeures de la compagnie[9].

De plus, la baisse globale des coûts des vols initiée par les compagnies « low cost » et l'arrivée de nouveaux concurrents comme Transavia font perdre beaucoup d'argent à l'entreprise[4],[10].

La compagnie enregistre 2,6 millions d'euros de pertes en 2010 et à une perte du même ordre l'année suivante[11].

Pour tenter de redresser la compagnie, le président Antoine Ferretti crée une filiale en Grèce en , il s'agit de Hermes Airlines.

Cette jeune compagnie aérienne arrive sur le marché grec à un moment opportun puisque les compagnies grecques déjà en place subissent de plein fouet la crise de la dette publique grecque: l'offre en vols moyen-courrier est faible pour une demande forte[11].

En France néanmoins la situation des compagnies charters ne s'améliore pas et dans ce contexte et Air Méditerranée transfert cinq de ses avions à Hermes Airlines.

De plus, Antoine Ferretti[12] décide de lancer un plan social concernant 85 des salariés du groupe. Cette situation agace le syndicat des pilots SNPL qui dénonce cette manœuvre comme étant une délocalisation délibérément voulue par le président de la compagnie[9] face a quoi des membres du personnel navigant et notamment du SNPL et du SNPNC s’opposèrent aux direction prises par la compagnie et lancèrent plusieurs grevés pour encore améliorer leurs avantage ce qui mis a mal la santé financière de la compagnie et des salariés sol qui resterons solidaire a la compagnie jusqu'au bout. Il semblerait finalement qu'aucun salarié français d'Air Méditerranée n'ait été délocalisé en Grèce[N 1].

Lors des dernières années d'existence d'Air Méditerranée, sa filiale grecque tend à opérer de plus en plus de vols charters en Europe[13], ce qui n'était pas du tout l'objectif de départ de cette division de la société, du moins comme son président l'eût affirmé au début[7].

Ces efforts de restructuration ne suffiront pas à trouver un repreneur et la maison mère, placée en redressement judiciaire en début d'année 2015, est placée en liquidation judiciaire le [14].

Cette liquidation judiciaire entraînera, ce même jour, la cessation de l'activité de cette filiale.

Airbus A321-200 loué par Hermes Airlines

À la veille de la liquidation de sa société mère, Hermes exploite une flotte de 3 avions[3] dont la majorité est louée à d'autres opérateurs selon ses besoins (wet-leasing).

Hermes Airlines
Appareils En service En commande Passagers Notes
Airbus A321-100 1 220[15] Loué à Daallo Airlines
Airbus A321-200 2 220[15] Loué à Air Moldova
Boeing 737-500 1 131[16]
Total 4

Une fois la liquidation prononcée, tous les avions ont été rapatriés par AerCap[17]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b (en)« CONTRACTIONS FAA JO 7340.2 » (version du sur Internet Archive).
  2. « Fiche entreprise « HERMES AIRLINES » », sur BFMTV Vérif' (consulté le ).
  3. a et b (en)« Hermes Airlines Fleet Details and History » (version du sur Internet Archive).
  4. a et b « Air Méditerranée : "La concurrence de Transavia a plombé notre activité charter..." », sur Tourmag, (consulté le ).
  5. (en) « Company information », sur Kompass (consulté le ).
  6. (en) « Company profile », sur Site Officiel Hermes Airlines (consulté le ).
  7. a et b Isabelle Blanco, « Hermès Airlines relie la Suède et l’Irak », sur Air Journal, (consulté le )
  8. Alain Lebas, « Hermès Airlines: des centaines de passagers bloqués pendant 15 heures à Roissy », sur Air Journal, (consulté le )
  9. a et b Valérie Collet, « Air Méditerranée reclasse ses salariés en Grèce », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Isabelle Blanco, « Transavia dans le viseur d’Air méditerranée, Europe Airpost et XL Airways », sur Air Journal, (consulté le )
  11. a et b Anna Rousseau, « Pourquoi la compagnie Air Méditerranée se délocalise en Grèce », sur Challenges, (consulté le )
  12. « Air Méditerranée : "La concurrence de Transavia a plombé notre activité charter..." », sur TourMaG.com, 1er journal des professionnels du tourisme francophone (consulté le )
  13. Panagiotis Grigoriou, La Grèce fantôme : Voyage au bout de la crise (2010-2013), Paris, Fayard, , 400 p. (ISBN 978-2-213-67110-9, présentation en ligne), « Air Otages »
  14. « Air Méditerranée en liquidation, les clients seront remboursés », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. a et b (en) « Airbus A321 », sur Site Officiel Hermes Airlines (consulté le ).
  16. (en) « Boeing 737 », sur Site Officiel Hermes Airlines (consulté le ).
  17. François Duclos, « Air Méditerranée liquidée », sur Air Journal, (consulté le )
  1. D'après ce que dit Antoine Ferretti dans cette interview : « La totalité [des] 300 salariés [d'Hermes Airlines] sont de nationalité grecque. »