Institut néerlandais
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L'Institut néerlandais est le nom du centre culturel des Pays-Bas en France installé de 1957 à 2013 dans l'hôtel de Lévis-Mirepoix au 121 rue de Lille, dans le 7e arrondissement de Paris. Depuis 2014, l’Atelier néerlandais et le Nouveau centre néerlandais poursuivent la promotion de la langue, culture et industries créatives néerlandaises depuis le troisième étage de cette même adresse.
Présentation de l'Institut néerlandais
[modifier | modifier le code]Bâtiment
[modifier | modifier le code]L'hôtel de Lévis-Mirepoix[1], qui abrite l'Institut est également celui où est située la Fondation Custodia, créée en 1947 par le collectionneur néerlandais Frits Lugt pour gérer sa collection.
Fonctionnement
[modifier | modifier le code]L'Institut a été dirigé par Jeanne Wikler (du à sa fermeture).
Mission et activités
[modifier | modifier le code]L'Institut organise de multiples manifestations culturelles : expositions, concerts, projections de films, colloques, conférences, débats et cours de néerlandais. Podium pour la culture néerlandaise en France, lieu de rencontres et plate-forme pour le dialogue franco-néerlandais, il joue un rôle d'intermédiaire entre les institutions et artistes français et néerlandais. En outre, chaque année, plus de 500 Français y apprennent le néerlandais. Il est possible d'y passer le CNaVT (certificat de néerlandais langue étrangère).
Il participe à nombre d'initiatives françaises et/ou spécifiquement parisiennes, tels que Mois de la Photo, Salon du livre, Lire en Fête, Fête de la musique, Forum des langues et Forum des instituts culturels étrangers à Paris.
Chaque année, de 30 000 à 50 000 visiteurs fréquentent l'Institut néerlandais.
L’Académie française lui décerne le prix de la langue-française en 1970.
Fermeture
[modifier | modifier le code]Dans le cadre de la politique d'économies budgétaires tous azimuts du gouvernement Rutte, la fermeture de l'Institut néerlandais est annoncée le , en pleines vacances scolaires, pour le ; l'économie pour le gouvernement néerlandais serait de deux millions d'euros annuels[2]. La brutalité de cette annonce, qui ne laisse aucune place à une réforme éventuelle de cet établissement, a révolté le monde de la culture : trois mille lettres de soutien ont été remises à l’ambassadeur des Pays-Bas le [3]. Le , l'échéance est même avancée du au [4].
Règlement de comptes ou véritables économies ?
[modifier | modifier le code]Selon les sources citées dans Le Figaro du , il n'est pas certain que cette décision permette de réaliser de véritables économies, et les raisons invoquées, comme le coût de la location des locaux de la rue de Lille, sont contredites par le fait que les services culturels de l’ambassade néerlandaise s'installeraient au même endroit, toute l'affaire relevant plus vraisemblablement d'un règlement de comptes interne à la diplomatie néerlandaise[4].
Le Nouveau centre néerlandais
[modifier | modifier le code]Début , le Nouveau centre néerlandais, fondé par Ed Hanssen dans les mêmes locaux que l'ancien Institut néerlandais, reprend les offres de cours de langues et d'examens de niveaux de l'Institut néerlandais, ainsi que certaines autres activités culturelles[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Voisin de l'hôtel Turgot.
- « livreshebdo.fr/politique-du-li… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- http://www.institutneerlandais.com/actie/PDF/COMMUNIQUE-remiselettresdesoutienIN.pdf
- Institut néerlandais de Paris : l'ambassade peu diplomate par Laurène Daycard dans Le Figaro du 15 février 2013.
- « La politique culturelle néerlandaise en France », sur Ambassade des Pays-Bas (consulté le )