Intronisation d'Albert II de Monaco
L'intronisation d'Albert II de Monaco se déroule du au à Monaco, sept mois après la mort de son père, le prince Rainier III.
Déroulement
[modifier | modifier le code]Le , le nouveau prince souverain Albert II reçoit, comme le veut la tradition, l'hommage des grands corps d'État de la principauté, en particulier de Jean-Paul Proust, ministre d'État[1],[2],[3].
Le , jour de la fête nationale monégasque, a lieu une messe pontificale en présence du prince, de sa famille et des représentants d'une quinzaine de pays étrangers[1],[4]. Tous les représentants étrangers sont arrivés la veille, , à l'exception du ministre français de la Justice, Pascal Clément, arrivé le matin. Contrairement aux funérailles du prince Rainier III, le , auxquelles avaient pris part une trentaine de délégations dont plusieurs monarques en exercice, aucune tête couronnée n'assiste à la cérémonie, les souverains ayant pour la plupart délégué un prince héritier[5]. Environ 800 personnes assistent de 10 h à 11 h 25 (heure de Paris) à la cérémonie religieuse célébrée par l'archevêque de Monaco, Mgr Bernard Barsi, en la cathédrale Notre-Dame-Immaculée de Monaco[6].
Le prince Albert II fait ensuite une apparition au balcon du palais princier, une tradition respectée par tous les souverains lors de la fête nationale de Monaco. Quelque 2 000 personnes, uniquement des résidents et des citoyens monégasques, sont présentes devant le palais[7].
Les festivités se poursuivent avec un déjeuner officiel dans la salle du trône du palais, avant un match de Ligue 1 de football, au stade Louis-II, entre Monaco et Saint-Étienne. Une soirée de gala avec la représentation de l'opéra Le Voyage à Reims de Rossini, dans la salle Garnier rénovée de l'opéra de Monte-Carlo, clôture ces festivités[2].
Délégations officielles
[modifier | modifier le code]- Andorre : Albert Pintat Santolària, chef du gouvernement d'Andorre[8] ;
- Chypre : Georgios Iakovou, ministre des Affaires étrangères[8] ;
- Danemark : Joachim, prince de Danemark[8] ;
- France : Pascal Clément, ministre de la Justice[8] ;
- Islande : Ólafur Ragnar Grímsson, président de l'Islande[8] ;
- Italie : Marcello Pera, président du Sénat[8] ;
- Jordanie : Fayçal ben al-Hussein, prince de Jordanie[8] ;
- Liechtenstein : Alois et Sophie, prince et princesse héritiers de Liechtenstein[8] ;
- Luxembourg : Guillaume, grand-duc héritier de Luxembourg[8] ;
- Maroc : Moulay Rachid, prince du Maroc[8] ;
- Norvège : Haakon, prince héritier de Norvège[8] ;
- Pays-Bas : Christiaan Kröner, ambassadeur des Pays-Bas en France[8] ;
- Royaume-Uni : Edward et Sophie, comte et comtesse de Wessex[8] ;
- Saint-Marin : Antonello Bacciocchi et Claudio Muccioli, capitaines-régents[8] ;
- Suède : Victoria, princesse héritière de Suède[8] ;
- Vatican : Mgr Fortunato Baldelli, nonce apostolique en France[8].
Références
[modifier | modifier le code]- « Intronisation d'Albert II de Monaco », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- Jean des Cars, « Albert intronisé à l'opéra de Monaco », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Début des cérémonies d'intronisation d'Albert II, trentième prince de Monaco », sur lorientlejour.com, (consulté le ).
- « Cérémonies d'intronisation d'Albert II », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- Catherine Tardrew, « Monaco : Albert II dépoussière la Principauté », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Le successeur de Rainier III officiellement intronisé au terme de trois jours de cérémonies », sur lorientlejour.com, (consulté le ).
- « Le prince Albert II officiellement intronisé », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
- Principauté de Monaco, « Cérémonies d'Intronisation de S.A.S. le Prince Albert II et de la Fête Nationale Monégasque – », Journal de Monaco, no 7732, , p. 2255 (lire en ligne, consulté le ).