Iota Antliae

Iota Antliae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 10h 56m 43,05097s[1]
Déclinaison −37° 08′ 15,9521″[1]
Constellation Machine pneumatique
Magnitude apparente 4,60[2]

Localisation dans la constellation : Machine pneumatique

(Voir situation dans la constellation : Ant)
Caractéristiques
Type spectral K1 III[3]
Indice U-B +0,84[2]
Indice B-V +1,03[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +2,30 ± 0,31 km/s[1]
Mouvement propre μα = +74,303 ± 0,221 mas/a[1]
μδ = −125,185 ± 0,259 mas/a[1]
Parallaxe 16,182 3 ± 0,188 2 mas[1]
Distance 202 ± 2 a.l. (∼ 61,9 pc)
Magnitude absolue +0,77[4]
Caractéristiques physiques
Masse 1,55 M[5]
Rayon 12,10+0,21
−0,65
 R[1]
Gravité de surface (log g) 2,76[6]
Luminosité 66,7 ± 0,9 L[1]
Température 4 892 K[6]
Métallicité −0,03 [Fe/H][6]
Âge 3,32 G a[5]

Désignations

ι Ant, CD-36 6808, CPD-36 4700, FK5 414, HR 4273, HD 94890, SAO 201927, HIP 53502[7]

Iota Antliae (ι Ant, ι Antliae) est une étoile de la constellation australe de la Machine pneumatique. Sa magnitude apparente est de 4,60[2], ce qui en fait une étoile visible à l'œil nu. Les mesures de la parallaxe indiquent que cette étoile se trouve à 202 ± 2 a.l. (∼ 61,9 pc) de la Terre[1]. Elle s'éloigne quelque peu du Soleil avec une vitesse radiale d'un peu plus de 2 km/s[1].

Le type spectral de Iota Antliae est K1 III[8], indiquant qu'il s'agit d'une étoile évoluée dans sa phase de géante rouge. C'est une étoile qui fusionne l'hélium dans son cœur, et qui est donc classée au sein du « red clump » dans la branche horizontale[9]. Ayant épuisé l'hydrogène contenu dans son cœur, l'étoile s'est étendue et son rayon est désormais 12 fois plus grand que celui du Soleil[1]. L'étoile est âgée de 3,32 milliards d'années et elle est 1,55 fois plus massive que le Soleil[5]. Elle est 67 fois plus lumineuse que le Soleil[1] et sa température de surface est de 4 892 K[6].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k et l (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) H. L. Johnson, B. Iriarte, R. I. Mitchell et W. Z. Wisniewskj, « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. (en) Nancy Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 3, Ann Arbor, Michigan, Dept. of Astronomy, University of Michigan, (Bibcode 1982mcts.book.....H)
  4. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.497)
  5. a b et c (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  6. a b c et d (en) S. Alves et al., « Determination of the spectroscopic stellar parameters for 257 field giant stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 448, no 3,‎ , p. 2749–2765 (DOI 10.1093/mnras/stv189, Bibcode 2015MNRAS.448.2749A, arXiv 1503.02556)
  7. (en) * iot Ant -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  9. (en) M. Kubiak, A. McWilliam, A. Udalski et K. Gorski, « Metal Abundance of Red Clump Stars in Baade's Window », Acta Astronomica, vol. 52,‎ , p. 159–175 (Bibcode 2002AcA....52..159K)

Liens externes

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