Jacqueline Rayet
Naissance | Paris, France |
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Activité principale | Danseuse et professeur |
Style | Danse classique |
Activités annexes | Maître de Ballet, professeur de danse |
Lieux d'activité | Opéra de Paris, Conservatoire national supérieur de musique et de danse |
Années d'activité | depuis 1946 |
Formation | École de danse de l'Opéra de Paris. |
Maîtres | Carlotta Zambelli |
Distinctions honorifiques | voir section dédiée |
Jacqueline Rayet, née à Paris le [1], est une danseuse française, étoile du ballet de l'Opéra de Paris et une pédagogue.
Carrière de danseuse
[modifier | modifier le code]Jacqueline Rayet entre en 1942 à l'école de danse de l'Opéra de Paris et suit également les cours au studio[2] de Carlotta Zambelli. Elle n'a pas encore 14 ans quand elle est admise dans le corps de ballet de l'Opéra de Paris. Elle y est nommée Grand Sujet en 1950, première danseuse en 1956, et danseuse étoile en 1961 à l'issue d'une représentation de Giselle.
Elle danse tous les grands rôle du répertoire comme La Sylphide, Casse-noisette, Le Lac des cygnes. Sa morphologie lui permet d'être une remarquable interprète[précision nécessaire] des chorégraphies de George Balanchine : La Bourrée fantasque, les Quatre tempéraments, Sérénade, Le Baiser de la fée, Le Palais de cristal.
Elle participe à la création de plusieurs ballets dont Blanche-Neige et Les Noces fantastiques de Serge Lifar ou Turangalîla de Roland Petit. Elle forme avec Peter Van Dyk, lors de sa création à l’Opéra comique en 1957, « un couple à l’insurpassable harmonie[3] » dans La Symphonie inachevée.
Jacqueline Rayet interprète les ballets de Maurice Béjart notamment Le Sacre du printemps (1965) et Werbern opus 5 (1967).
« C'est la première fois depuis que Béjart dirige les Ballets du XXe siècle, qu'il a accepté de créer un ouvrage pour deux danseurs qui n'appartiennent pas à sa compagnie. Mais il est vrai que Rayet, avec Le Sacre du printemps, est devenue plus béjartienne que certaines danseuses de Bruxelles[4]. »
Maître de ballets et professeur
[modifier | modifier le code]Après s'être retirée de la scène, Jacqueline Rayet devient maîtresse de ballet à l’Opéra de Paris, puis au Ballet du XXe siècle. En 1986, elle est nommée professeur au Conservatoire national supérieur de Paris où elle a la tâche de reprendre la classe de Claire Motte.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Officière de la Légion d'honneur[5],
- Commandeure de l'ordre national du Mérite
- Chevalière de l'ordre des Arts et des Lettres
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Elizabeth Sleeman, The International Who's Who of Women 2002, Psychology Press, , 728 p. (ISBN 978-1-85743-122-3, lire en ligne)
- Souvenirs de Carlotta Zambelli, J.Rayet, 2011.
- Danseurs, danseuses et chorégraphes, XXe s., Jean-Claude Dienis, Encyclopedia universalis
- Béjart, Antoine Livio, p. 173, éd. L'âge d'homme, 1969.
- Décret du 13 juillet 1998 portant promotion et nomination
Liens externes
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