Jacques Veyrat

Jacques Veyrat
Jacques Veyrat en février 2024.
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Jacques Veyrat, né le à Chambéry (Savoie), est un homme d'affaires, chef d'entreprise et milliardaire français. Ancien président du groupe Louis Dreyfus, il dirige aujourd'hui la société d'investissement Impala qu'il a créée et qui est active notamment dans l’énergie. Il est également président du conseil d'administration du groupe Fnac Darty.

Origines et études

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Ancien élève de l'École polytechnique (X1983), de la même promotion que Patrick Pouyanné, Patrick Drahi et Marwan Lahoud, il intègre en 1988 l'École nationale des ponts et chaussées[1],[2], puis obtient un MBA au Collège des ingénieurs[2].

Conseiller ministériel

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Ministère de l’Économie et des Finances

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Il commence sa carrière en 1989 au Comité interministériel de restructuration industrielle[1], à la direction générale du Trésor du ministère de l'Économie et des Finances. En 1991, il est nommé secrétaire général adjoint chargé de l'Afrique, du Moyen-Orient, de l'Asie et des questions financières au Club de Paris.

Cabinets ministériels

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En 1993, il devient conseiller technique chargé des finances de Bernard Bosson, ministre de l'Équipement, des Transports et du Tourisme du gouvernement Édouard Balladur.

Dirigeant d’entreprise

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Louis-Dreyfus Armateurs

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En 1995, il intègre Louis-Dreyfus Armateurs, dont il devient directeur général en 1997[1]. Il élargit les activités de l'entreprise, notamment en lançant la constitution d'un réseau de télécommunications en fibre optique le long des voies fluviales françaises, par la filiale LDCom[3].

Président de LDCom depuis 1998, il développe la société en rachetant une dizaine de sociétés (Kertel, Kaptech, FirtstMark (Suez), Fortel (UPC), Sogetec (NRJ Group), Siris (Deutsche Telekom), Belgacom France, 9 Télécom (Telecom Italia). LDCom devient ainsi opérateur de téléphonie au service des entreprises. En 2004, LDCom est renommé Neuf Télécom, avec Jacques Veyrat comme président, et lance son service de téléphonie auprès des particuliers[3].

Fusion Neuf Télécom - Cegetel

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En 2005, il conduit la fusion entre Neuf Télécom et Cegetel, qui devient numéro 2 français des télécommunications. Neuf Cegetel est détenue à 72 % par les actionnaires de Neuf Telecom et à 28 % par SFR, lui-même filiale de Vivendi Universal[4]. Lors de son introduction en bourse en 2006[5] Neuf Cegetel emploie 2 500 salariés et enregistre un chiffre d'affaires de 3 milliards d’euros[3]. Il poursuit sa croissance externe avec l’acquisition d’AOL France en 2006, et Club internet en 2007. En , SFR rachète Neuf Cegetel qui est valorisé 7,7 milliards d’euros[6],[7]. Jacques Veyrat quitte la présidence du groupe Neuf Cegetel le .

Bras droit et homme de confiance de Robert Louis-Dreyfus, Jacques Veyrat devient président de Louis-Dreyfus SAS en , soit une année avant la disparition de son mentor[8].

Par la suite, ses relations avec Margarita Louis-Dreyfus, la veuve de Robert Louis-Dreyfus, qui n'a initialement aucun contrôle direct sur le management des opérations, se dégradent au fil du temps et finissent par laisser place à une lutte de pouvoir pour le contrôle du groupe[9].

En , il quitte le groupe Louis-Dreyfus pour créer Impala, un holding d’investissement regroupant des actifs issus de sa stratégie de développement et de diversification au sein du groupe initiée par Jacques Veyrat[pas clair].

Entrepreneur : la holding Impala

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Fondé en par Jacques Veyrat, Impala est composé autour de 5 pôles d’activité : Énergie, Gestion d’actifs, Industrie, Marques et Sécurité[10].

En 2018, Jacques Veyrat contrôle avec Impala une quinzaine de sociétés pour un chiffre d’affaires de 800 M€ et est actionnaire d’une quinzaine de sociétés[11].

Énergie : Neoen

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À son départ du groupe Louis-Dreyfus, Jacques Veyrat développe le producteur d’énergie renouvelable Neoen[9]. Sous sa présidence et au sein de sa holding Impala, Neoen devient l’un des premiers producteurs français d’énergie renouvelable[12],[13]. Impala est également actionnaire de référence de Direct Energie, spécialisé dans la distribution d'électricité et de gaz[9].

Gestion d’actifs

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Du groupe Louis-Dreyfus, Jacques Veyrat conserve le fonds d’investissement Louis Dreyfus Investment Group, qu'il rebaptise Eiffel Investment Group. Impala est l’actionnaire de la société Eiffel Investment Group.

En 2015, Jacques Veyrat souhaite diversifier les actifs d’Impala en investissant dans le secteur de la sécurité.

Autres fonctions

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Le , Jacques Veyrat est nommé président du conseil d'administration du groupe Fnac Darty[14].

Jacques Veyrat est nommé conseiller sénior en 2018 du fonds américain KKR pour la France[15].

En 2020, le magazine économique Challenges évalue sa fortune à 2 milliards d'euros, ce qui le classe 49e fortune française[16].

Au 30 juin 2023, sa fortune est estimée à 2,8 milliards d'euros par Challenges[17].

Distinctions

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Notes et références

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  1. a b et c Jacques Veyrat : entre tradition et modernité, 21 septembre 2006, L'Usine nouvelle
  2. a et b « Collège des Ingénieurs, MBA », sur cdi.fr (consulté le ).
  3. a b et c « Le surdoué des télécoms », sur L'express, .
  4. « Neuf Cegetel, nouveau poids lourds de l'ADSL », sur Le journal du net, .
  5. « Neuf Cegetel reussit son introduction en bourse », sur Les Echos, .
  6. « SFR prend le contrôle de Neuf Cegetel », sur 01 net, .
  7. « SFR rachète Neuf Cegetel », sur L'expansion, .
  8. « Jacques Veyrat va quitter le groupe Louis Dreyfus », sur Les Echos, .
  9. a b et c « L'ancien roi du négoce se bâtit un empire en rachetant des entreprises en difficulté », sur Le Monde, .
  10. « ALTAMIR cède 5.5% du capital d'ALBIOMA à IMPAL », sur Zone Bourse, .
  11. « Un duo pour succéder à Bompard à la tête de Fnac Darty », sur Challenges, .
  12. « Neoen entre en Bourse », sur La croix, .
  13. « Avec Neoen, Jacques Veyrat revient sur le devant de la scène », sur Challenges, .
  14. « Un duo pour succéder à Bompart à la tête de Fnac Darty », sur Challenges, .
  15. « KKR : Jacques Veyrat nommé conseiller pour la France », sur Challenges, .
  16. « Jacques Veyrat ».
  17. Challenges, « Jacques Veyrat - Les 500 plus grandes fortunes de France », sur Challenges, (consulté le )
  18. « Les patrons découvrent le revers de la Légion d'honneur », sur Challenges, .