Jean-Frédéric Yvendorff
Jean Fréderic Yvendorff | ||
Naissance | Hambourg (Allemagne) | |
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Décès | (à 65 ans) Avignon (Vaucluse) | |
Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1770 – 1815 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis | |
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Jean Fréderic Yvendorff, né le à Hambourg (Allemagne), mort le à Avignon (Vaucluse), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
États de service
[modifier | modifier le code]Il entre en service le , comme sous-lieutenant dans les carabiniers à cheval d’élite faisant partie des milices de la partie sud de Saint-Domingue, et le , il passe comme sous-lieutenant breveté dans le bataillon d’infanterie de la milice coloniale du sud de Saint-Domingue. Il fait les campagnes dans cette colonie de 1778 à 1782, et il est nommé lieutenant le .
En novembre 1790 il s’embarque pour la France, et le il reprend du service en tant que volontaire national à cheval. Le , il obtient son brevet de capitaine au 24e régiment de cavalerie.
Affecté à l’armée du Nord en 1793, il devient chef d’escadron le et jusqu’en 1796 il sert dans les armées des côtes de Cherbourg et des côtes de l’Océan. En 1799 il rejoint l’armée du Danube, et il est nommé chef de brigade le au 2e régiment de cavalerie. C’est à la tête de ce corps qu’il se rend à l’armée d’Italie, avec laquelle il fait les campagnes de 1799 et de 1800, et qu'il est blessé d’un coup de feu le , au passage du fort de Plaisance.
En 1801 il est de retour en France, et il va tenir garnison dans la 7e division militaire, puis en 1803, dans la 14e division militaire à Caen. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . De 1805 à 1807, il participe aux campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne, avec la 1re division de grosse cavalerie de la réserve de la Grande Armée.
Sa conduite le à la bataille d’Austerlitz, où il est blessé d’un coup de feu, attire l’attention de l’Empereur, qui le nomme général de brigade le . Le il prend le commandement de Spandau, et il est créé baron de l’Empire le . Le , il prend le commandement du département du Vaucluse, et il est admis à la retraite le .
Il est rappelé à l’activité le , comme commandant d’armes de la place de Hambourg, et le , il est réadmis à la retraite.
Lors de la première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis par le roi Louis XVIII.
Au retour de Napoléon, il est remis en activité le à l’inspection de la cavalerie, et le suivant il est confirmé dans ses fonctions par le maréchal duc de Tarente, en qualité d’adjoint à l’inspecteur général de la cavalerie le général de Frégeville.
Il meurt le à Avignon.
Dotation
[modifier | modifier le code]- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs en Westphalie.
Armoiries
[modifier | modifier le code]Figure | Nom du baron et blasonnement |
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| Armes du baron Jean Fréderic Yvendorff et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur D'azur au cheval ailé et cabré d'argent accompagné à dextre et à sénestre de deux molettes d'or, et surmonté d’un soleil aussi d'or issant de l'angle dextre, au franc quartier des barons militaires - Livrées : les couleurs de l'écu. |
Sources
[modifier | modifier le code]- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/2764/100 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 111.
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 407.
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- Arthur Chuquet, Ordres et apostilles de Napoléon (1799-1815), paris, librairie ancienne Honoré Champion, , p. 239-333
- Pierre François Giraud, Joseph Michaud et Henri Louis de Moret, Biographie moderne, ou Dictionnaire biographique, de tous les hommes morts et vivants qui ont marqué à la fin du 18e siècle, tome 4, Leipzig, Paul Besson, , 1294 p. (lire en ligne), p. 515.