Joseph Ovide Brouillard
Député à la Chambre des communes du Canada | |
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Maire |
Naissance | |
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Décès | (à 81 ans) |
Nationalité | |
Activité |
Parti politique |
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Ovide Brouillard (né le à Saint-Aimé (Canada-Est), mort le à l'âge de 81 ans) est un homme d'affaires et homme politique québécois. Il a été maire de Drummondville de 1912 à 1914 et député de Drummond—Arthabaska à la Chambre des communes du Canada de 1911 à 1921.
Biographie
[modifier | modifier le code]Ovide Brouillard habite le village de Carmel[1], où il exploite un magasin général et une scierie, alimentée par des concessions forestières dans la région[2]. En 1893, il épouse Médérise Gauthier[2]. En 1907, il s'installe à Drummondville. Il étend ses activités forestières jusqu'au Saguenay et en Gaspésie[2]. Il investit aussi dans plusieurs autres types d'entreprises à Saint-Hyacinthe, Valleyfield, Drummondville et Montréal[2].
Politique
[modifier | modifier le code]Provinciale
[modifier | modifier le code]Lors de l'élection générale québécoise du 8 juin 1908, Ovide Brouillard est candidat libéral indépendant[3] dans le district électoral de Drummond. Joseph-Ludger Laferté, le candidat officiel du Parti libéral est déclaré élu. Mais l'élection de Laferté est contestée devant les tribunaux par le troisième candidat, Napoléon Garceau, candidat nationaliste[4]. Les partisans libéraux sont divisés sur l'attitude à adopter puisque l'un des leurs, Brouillard, convoite toujours le poste et dispose de plusieurs appuis dans le parti[4]. Le , le résultat de cette élection du dans Drummond est annulé[5] par la Cour de Révision[4]. Une élection partielle est annoncée pour le . Brouillard souhaite y être de nouveau candidat et Joseph-Ludger Laferté souhaite que son fils, Hector Laferté, soit le candidat libéral[4]. Pour mettre fin à cette division entre candidats du Parti libéral, le parti désigne comme candidat officiel le ministre Louis-Jules Allard, qui démissionne comme membre du Conseil législatif pour se présenter à cette élection à l'Assemblée législative[4]. Brouillard et Laferté acceptent alors de ne pas être candidats[4],[6].
Municipale
[modifier | modifier le code]Ovide Brouillard est conseiller et, de 1898 à 1907, maire de Notre-Dame-du-Bon-Conseil[2]. Il est conseiller municipal de Drummondville et, de 1912 à 1914, maire de Drummondville[2]. L'élection du à la mairie de Drummondville oppose Ovide Brouillard à Napoléon Garceau, avocat et journaliste. Garceau s'oppose à l'ingérence du clergé en politique. Le curé de Drummondville, Frédéric Tétreau, donne son appui à Brouillard. Brouillard est élu[7].
Fédérale
[modifier | modifier le code]Ovide Brouillard est élu député du Parti libéral dans la circonscription fédérale de Drummond—Arthabaska lors de l'élection de 1911[8]. En 1916, il s'installe à Montréal[2]. Il est réélu, sans opposition, comme député de Drummond—Arthabaska en tant que libéral de Laurier lors de l'élection de 1917[8]. Il ne se représente pas à l'élection de 1921.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Renée Giard, Ovide Brouillard. Homme d’affaires, politicien et mon grand-père, Longueuil, 2011, 270 pages
Notes et références
[modifier | modifier le code]- À l'ouest de Notre-Dame-du-Bon-Conseil.
- Yolande Allard, Le 209, rue Brock à l'époque des Brouillard, Société d'histoire de Drummond (page consultée le 14 juillet 2013
- Une page du site de l'Assemblée nationale place une étiquette de candidat du Parti conservateur en regard de son nom à cette élection, ce qui semble être une erreur, puisque d'autres sources semblent incompatibles avec cette étiquette et que Brouillard a fait sa carrière politique avec le Parti libéral. Rumilly, plus précis sur l'élection de 1908 et sur sa contestation, le donne comme membre du Parti libéral.
- Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec, tome XIV, Éditions Valiquette, Montréal, 1943, 176 pages, aux pages 147 à 149
- Les élections annulées, sur le site de l'Assemblée nationale du Québec (page consultée le 14 juillet 2013)
- Allard gagnera l'élection partielle du 5 mars 1910, devant Napoléon Garceau qui était de nouveau le candidat nationaliste.
- André Beaulieu et Jean Hamelin, La Presse québécoise des origines à nos jours, tome cinquième 1911 - 1919, Presses de l'université Laval, Québec, 1982, 351 pages, (ISBN 2-7637-6969-1), aux pages 56 et 57 (page consultée le 14 juillet 2013)
- « Joseph Ovide Brouillard — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada (page consultée le 14 juillet 2013)