Joseph Pourcet
Sénateur de la Troisième République |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activités | Homme politique, militaire |
Conflit | |
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Distinction | Grand chancelier de la Légion d'honneur |
Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 7 YD 1451)[1] |
Joseph Auguste Jean Marie Pourcet, marquis d’Arnéguy est un général et homme politique français né le à Toulouse (Haute-Garonne) et mort dans la même ville le .
Biographie
[modifier | modifier le code]États de service
[modifier | modifier le code]Il entre à l'École de Saint-Cyr en 1832, en sort premier, dans la cavalerie, et passe à l'École d'état-major. Sous-lieutenant le , lieutenant le , il est envoyé en Algérie, et devient aide de camp du général Changarnier, capitaine le , chef d'escadron d'état-major le , lieutenant-colonel le , et colonel, le . Il prend part à la guerre de Crimée, est nommé chef d'état-major du corps d'occupation à Rome en 1858, est promu général de brigade le , et assiste à la campagne d'Italie où il se distingue à Solférino. Après la guerre, il est appelé aux fonctions de chef d'état-major du 6e corps à Toulouse, alors commandé par le maréchal Niel. Général de division en 1869, il reçoit le commandement de la division d'Alger, il y est maintenu au moment de la rupture avec la Prusse, et ne se voit rappelé en France qu'en , pour présider à l'organisation du 16e corps d'armée. Ayant désapprouvé la proclamation adressée par Gambetta à l'armée après la capitulation de Metz, il est destitué et remplacé par Chanzy. Avec le 25e corps, placé sous son commandement, il tire les derniers coups de canon de la campagne, aux environs de Blois, où il s'illustre le en libérant le faubourg de Vienne aux côtés du général Bertrand de Chabron. Cette année-là, il commande la 12e division militaire (Toulouse), et, en , remplit les fonctions de ministère public dans le procès Bazaine. Son réquisitoire et sa vive réplique à Me Lachaud, défenseur de l'accusé, sont également remarqués. Le , il fut appelé au commandement de la 36e division d'infanterie (Bayonne), et eut pour mission de surveiller la frontière espagnole, encombrée de carlistes.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]En 1876, il accepte d'être candidat au Sénat, « sur le terrain constitutionnel », est élu sénateur de la Haute-Garonne, le , par 339 voix (669 votants), prend place au groupe constitutionnel, appuie le plus souvent la politique de la droite, et vote pour la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie, le . En , il est rapporteur du projet de loi sur la réorganisation de l'état-major, et échoue, au renouvellement triennal du . Il est mis à la retraite, le suivant. Chevalier de la Légion d'honneur du , officier du , commandeur du , grand-officier du , grand-croix du , il fut créé par le roi d'Espagne, Alphonse XII, marquis d'Améguy, le . M. Pourcet a publié: Campagne sur la Loire; les débuts du 16e corps; le 25e corps (1874).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Joseph Pourcet », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :