Joseph Servant

Joseph Servant
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Joseph Francisque ServantVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinctions

Joseph Servant, né le à Yssingeaux et mort le au Puy-en-Velay[1], est un colonel et diplomate français.

Il suit sa scolarité à l’école Saint-Pierre, au collège du Sacré-Cœur et au lycée Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand.

Période militaire

[modifier | modifier le code]

C’est à l’âge de 20 ans que Joseph Servant a choisi de s’engager dans la voie militaire, en intégrant le 13e régiment des tirailleurs sénégalais à Alger. En 1944, il sort de la promotion Libération de l'École d’élèves officiers de Cherchell, puis il rejoint le 18e régiment de tirailleurs sénégalais à Fez au Maroc. Il participe au débarquement en Provence le . Après deux séjours au Vietnam entre 1946 et 1950 dans le delta du Mékong, à Soctrang et Baixau, il intègre le Centre d’études africaines et asiatiques à Paris, où il enseigne la langue khmère. Un an plus tard en 1952, il intègre le 7e régiment des tirailleurs sénégalais à Dakar, où il reste jusqu’en 1955. De 1957 à 1960, il est conseiller du haut commissaire à Lomé (Togo).

Il épouse Claude Jamon le à Lyon. De leur union naissent quatre enfants : Pierre-Henri (1951-1977), Élisabeth (1954), Régis (1956) et Catherine (1963).

Période diplomatique

[modifier | modifier le code]

De 1961 à 1962, Joseph Servant est en service au Centre de coordination interarmées en Algérie, avant d’être attaché militaire à Addis-Abeba (Éthiopie) jusqu’en 1966. D’octobre 1966 à 1969, il est attaché militaire à l’Ambassade de France à Prague (Tchécoslovaquie). Puis il retourne au Togo de 1970 à , où il est conseiller auprès du chef de l'État, Gnassingbé Eyadema.

Période associative

[modifier | modifier le code]

Son engagement militaire et diplomatique se poursuit jusqu’en 1980, date à partir de laquelle il s’investit activement dans la vie associative du département de la Haute-Loire. Il est de tous les rendez-vous citoyens : il s’investit au sein d’Amnesty International, participe à la création de la Maison pour Tous de Brives-Charensac, de la bibliothèque municipale, de la Transcévenole. De 1985 à 1994, il assure la présidence de la Société d’entraide de la Légion d’honneur en Haute-Loire.

C’est en européen convaincu qu’il initie le jumelage entre Brives-Charensac et Illerkirchberg (Allemagne), puis avec Sant Carles de la Rapita. Il rejoint le Mouvement européen en 1990, dont il assure la vice-présidence pour la Haute-Loire jusqu’en 1999, date à laquelle il met en place la Fédération départementale des comités de jumelages. De 2000 à 2004, il donne l’actualité européenne une fois par semaine à RCF avec l’aide d’une équipe de jeunes bénévoles, qui prirent la relève de cet engagement européen.

Distinctions [2]

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]