Juan Rulfo
Nom de naissance | Juan Nepomuceno Carlos Pérez Rulfo Vizcaíno |
---|---|
Naissance | Sayula, Jalisco Mexique |
Décès | Mexico Mexique |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Espagnol |
---|---|
Genres |
Œuvres principales
- Le Llano en flammes (1953)
- Pedro Páramo (1955)
Juan Rulfo, de son nom complet Juan Nepomuceno Carlos Pérez Rulfo Vizcaíno (Sayula (Jalisco), – Mexico, ), fut un écrivain, scénariste et photographe mexicain mondialement connu pour son recueil de nouvelles Le Llano en flammes et son roman Pedro Páramo.
Juan Rulfo fut un des grands écrivains latino-américains du XXe siècle. Dans ses œuvres est présente une combinaison de réalité et fantaisie dont l'action se déroule en scènes rurales et post révolutionnaires de Mexico. Ses personnages représentent et reflètent la typicité du lieu avec ses grands problèmes socio-culturels au sein d'un monde chimérique. L’œuvre de Rulfo, et avant tout Pedro Páramo, est le tournant de la littérature mexicaine qui marque la fin du roman révolutionnaire (courant littéraire dont les auteurs principaux sont Martín Luis Guzmán, Francisco L. Urquizo et Mariano Azuela), ce qui permit les expérimentations narratives, comme c'est le cas de la génération du milieu du siècle au Mexique où les écrivains appartiennent au boom latino-américain.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en 1917 à Sayula, une petite localité de l'État de Jalisco, il passe son enfance dans un orphelinat de Guadalajara, son père et de nombreux membres de sa famille, ayant été assassinés en 1923.
La publication d'un recueil de nouvelles, El llano en llamas (1953), traitant de la vie des paysans de la région de Jalisco dans une nature aride et hostile, en a fait un des écrivains mexicains modernes les plus célébrés.
En 1955, il publie son roman Pedro Páramo, qui traite de la confusion entre le monde des morts et des vivants. Ce roman, qui aura une répercussion mondiale, reflète en particulier la fascination qu'entretiennent les Mexicains avec la mort (notamment lors de la fête des morts).
Curieusement, après ces deux succès, il s'éloigne progressivement de l'écriture et travaille pour la télévision et finit sa carrière comme directeur éditorial de l’Instituto Indigenista de México, comparable au Bureau des affaires indiennes.
Il meurt à Mexico le .
Prix portant son nom
[modifier | modifier le code]Deux prix littéraires portent son nom :
- le prix Juan Rulfo, décerné par Radio France International, qui est coorganisé avec l'Instituto Cervantes de Paris, la Maison des Amériques, l'Institut du Mexique de Paris, le Colegio de España en París (Cité universitaire), Le Monde diplomatique et l'Union latine.
- le Prix de littérature latino-américaine et caribéenne Juan Rulfo, décerné durant la Fête internationale du livre de Guadalajara, au Mexique.
Galerie
[modifier | modifier le code]Œuvres
[modifier | modifier le code]- Le llano en flammes, Gallimard, 2001 ((es) El llano en llamas, 1953), nouvelles, trad. Gabriel IaculliComprend 17 nouvelles.
- Pedro Páramo, Gallimard, 1959 ((es) Pedro Páramo, 1955), roman, trad. Roger LescotNouvelle traduction en 2005 par Gabriel Iaculli et éditée par Gallimard.
- Le coq d'or, Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 2009 ((es) El gallo de oro, 1980), roman, trad. Gabriel IaculliRédigé entre 1956 et 1958.
Source
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Juan Rulfo » (voir la liste des auteurs).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice sur Juan Rulfo du site Americas.