Jules de Benoist

 Jules de Benoist
Naissance
Waly
Décès (à 61 ans)
Lausanne
Origine Drapeau de la France France
Grade Général de division
Commandement 28e Régiment de Dragons
22e Division d'Infanterie
3e Division de Cavalerie
2e Division de Cavalerie
Famille Victor Louis de Benoist (père)
Albert de Benoist (frère)
Henri de Benoist (arrière-petit-fils)
Paul de Benoist (frère)
Jean Eynaud de Faÿ (petit-fils)
Jacques Eynaud de Faÿ (petit-fils)

Emblème

Charles Marie Jules de Benoist (né le à Waly, mort le à Lausanne) est un général français sous la IIIe République.

Jules est le troisième des six fils de Victor Louis, baron de Benoist, député de Verdun sous le Second Empire, et le frère des généraux, Henri (1839-1899) et Paul (1844-1920). Son petit frère Albert devient également député de la Meuse. Excellent meneur d'hommes, la défaite de 1870 l'a conduit à exiger sans répit le meilleur de ses troupes.

Jules reçoit, ainsi que ses frères, une très bonne éducation en la personne de l'abbé Perrin. Il intègre l'école militaire impériale de Saint-Cyr en 1859[1] et en ressort sous-lieutenant au 4e lanciers deux ans plus tard.

À la veille de la Guerre franco-prussienne de 1870, il est capitaine au 3e Chasseurs à Cheval. Il participe aux rudes combats de l'Armée de la Loire face au Ier corps bavarois aux ordres du grand-Duc Frédéric-François II de Mecklenburg-Schwerin. Au 2e régiment de marche de chasseurs, au sein d'une armée au bord de la rupture, il combat à Villarceaux, Beaugency, très exactement Beaumont, et Vendôme. La retraite forcée se poursuit jusqu'à Laval lorsque le l'armistice intervient.

Jules de Benoist est alors envoyé à Toulouse pour réprimer une émeute communaliste[2] qui refuse de reconnaître l'Assemblée Nationale tout juste élue et souhaite épauler celle de Paris.

Instructeur l'année suivante, il se consacre entièrement à la cavalerie. Il est chef d'escadron en 1877, lieutenant-colonel en 1883, colonel au 28e Dragons en 1888. Après un intérim à la 7e brigade de dragons en 1893, Jules de Benoist est fait général à 51 ans mais reçoit la 78e brigade d'infanterie pour quatre années. En , il inspecte le second arrondissement de cavalerie puis reçoit une division pendant une année, la 22e d'Infanterie[3]. Général de division et toujours cavalier hors pair, il est enfin placé à la tête de la 3e Division de Cavalerie le puis de la 2e Division de Cavalerie à Lunéville le . Il disparaît le et reçu d'imposantes obsèques le 27.

Généalogie

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  • Il est le fils de Victor de Benoist (1813-1896) et de Fanny de Billaut (1817-1901) ;
  • Il épouse en 1872 Marie-Amélie Fruict de Morenghe (1854-1931), dont :
    • Marguerite (1876-1967) x 1899 Louis de Cacqueray de Saint-Quentin (1871-1910)
    • Geneviève (1881-1910) x 1906 Pierre Eynaud (1875-1934)
    • Louis (°1882) x 1919 Lina de Montalembert d'Essé (1891-1981)
    • Eugène (1884-1915) x 1909 Isabelle Gautier de Charnacé (1884-1968)
    • Robert (1890-1967) x 1916 Édith de Beaudrap (1893-1977)

Décorations

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Hommage, Honneurs, Mentions

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  • "Grand français, grand soldat, grand cavalier de guerre." ministre de la guerre et général de corps d'armée Gaston de Galliffet

Autre fonction

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  • Membre du Comité technique de la Cavalerie.

Publications

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  • Instruction de l'Escadron pour le Combat, Berger-Levrault, 1898
  • Procédés d'instruction employés par le général Jules de Benoist pour mettre les pelotons à même 1 de suivre leur chef à toutes les allures, à travers tous les terrains 2 d'exécuter en ordre au galop allongé les manœuvres préparatoires à la charge 3 de charger et de combattre. Berger-Levrault, 1898
  • Dressage et conduite du cheval de guerre, Librairie Militaire Berger-Levrault, 1899

Bibliographie

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  • Dictionnaire de biographies françaises sous la direction de Prévost et d'Amot
  • Le Petit Journal n°15003 paru le Le général de Benoist vient de mourir
  • L'Illustration n°3180 La mort du général Jules de Benoist
  • Le Gaulois du Dimanche n°343 13/ La cavalerie française.

Blason de famille

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le blason
de Benoist
  • Armes : Ecartelé aux 1 et 4 d'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'une étoile à six raies d'or et d'un croissant du même en pointe; aux 2 et 3 d'argent, chargé de fleurs de lys d'azur sans nombre.
  • Supports : Deux lions d'or au naturel, tenant chacun une bandrole: celle de dextre aux armes des 1 et 4e quartiers; celle de sénestre aux armes des 2 et 3e quartiers.
  • Timbre : Couronne des Pays-Bas autrichiens: tortil de baron portant des perles sur le bord, sans tiges.

Notes et références

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  1. Soit la promotion Nice et Savoie qui consacre ce rattachement à la France.
  2. La « garde nationale » de Toulouse proclame le 25 mars 1871 l'organisation d'une commune. Elle dispose en principe de 4 bataillons et veut curieusement la « disparition de tous les malentendus qui prolongent nos déchirements » http://increvablesanarchistes.org/articles/avan1914/1871com_provinc.htm . L'affiche originale y est reproduite.
  3. "Le Général Jules avait, tout cavalier émérite qu'il était, été nommé à la division d'infanterie de Vannes, en punition de ses convictions religieuses, par le petit Père Combes, qui avait renversé le cabinet précédent, alors que le Ministre de la Guerre, venait de le désigner pour le Corps d'Armée de Toulouse." source privée (Émile Combes faisait épier les officiers de l'armée française. Plusieurs fiches avec "de Benoist" existent. Il dût démissionner de la Présidence du Conseil.)

Liens externes

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Bibliographie

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  • André Monteilhet, Les Maîtres de l’œuvre équestre : suivi de Les Mémorables du cheval, Actes Sud, coll. « Arts équestres », , 498 p. (ISBN 978-2-7427-8633-6, BNF 42067464)