Julie Coudry
Naissance | Paris |
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Nationalité | française |
Julie Coudry, née à Paris le , est cofondatrice de la startup Jobmaker. Ancienne présidente de la Confédération étudiante de à , elle cofonde en 2008 La Manu, une association vouée au lien entre étudiants et entreprises. Elle participe régulièrement à des colloques et rédige des tribunes dans des médias nationaux sur des thèmes qui lient jeunesse, emploi et recrutement.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille d'une conseillère d'éducation et d'un musicien, Julie Coudry a grandi à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Elle participe aux manifestations de 1994 contre le contrat d'insertion professionnelle (CIP) alors qu'elle est élève de seconde au lycée Maurice-Ravel, dans le 20e arrondissement de Paris[1]. Elle adhère à l'UNEF-ID en arrivant à la fac puis devient membre du Bureau national[réf. souhaitée]. En 2003, elle quitte l'UNEF pour fonder la Confédération étudiante avec le soutien actif de la CFDT[2].
En 2006, alors étudiante en master Administration économique et sociale à l'université Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne[2], elle est une des figures médiatiques du mouvement contre le contrat première embauche, fréquemment interviewée par les médias[3].
En , Julie Coudry fait une intervention au congrès de la CFDT. À cette occasion, elle tire un premier bilan des trois ans de la Confédération étudiante, qu'elle considère comme un « pari réussi ». Elle y réaffirme les valeurs communes entre la CFDT et la Cé[4]. En août, elle participe à l'université d'été du MEDEF, dont le thème est « Concilier l'inconciliable », pour débattre sur les universités[5].
En 2007, elle milite pour que l'insertion professionnelle des étudiants devienne une mission des universités[6]. En , le gouvernement inscrit dans la loi LRU cette nouvelle mission[7]. Elle demande ensuite à Valérie Pécresse et au gouvernement d'attribuer aux universités les moyens financiers nécessaires pour la mettre en place[8].
Le , au terme de son mandat et après avoir passé cinq ans à la tête de la Confédération étudiante, devenue une organisation étudiante représentative, Julie Coudry ne se représente pas à sa propre succession[9].
Elle crée en 2008 avec Laurent Bérail une structure, appelée « La Manu », destinée à améliorer les relations entre les étudiants et les entreprises soutenue par de grandes entreprises, l'État et des universités[10]. Cette structure a disparu en 2011, en raison, selon ses fondateurs, du désengagement financier de l'État[11].
En 2016, elle prend la tête d'une startup de coaching dans le domaine de l'emploi[12], Jobmaker[13], un coach digital pour aider les internautes à faire les bons choix. Cet assistant virtuel propose un parcours de coaching équivalent à un programme de 15 heures de reclassement externe ou interne[14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Julie Coudry, le combat continue », Le Point, 31 août 2006.
- « Les fortes têtes des campus. », paru dans Libération le 28 mars 2006.
- Le Figaro : CPE : étudiants et lycéens campent sur leur refus 7 avril 2006.
- Intervention de Julie Coudry au congrès de la CFDT à Grenoble [PDF].
- [PDF]« Comment le Medef prépare ses universités d'été », Le Figaro, 29 juillet 2006.
- Insertion des jeunes : mission ou démission de l'université ? Julie Coudry Les Echos 16 février 2007.
- Loi, art. 1er ; Code de l'éducation, art. L. 123-3.
- « Mettre en œuvre les mesures annoncées », interview de Julie Coudry, Le Nouvel Observateur, 9 novembre 2007.
- Julie Coudry quitte la Confération étudiante, Libération, 2 mai 2008.
- « La Manu veut créer du lien entre l’université et les entreprises. », rhmatin, 28 novembre 2008.
- « Favoriser l'emploi des jeunes », Les Échos, 6 février 2012.
- « CPE, 10 ans après : Julie Coudry, les mains dans le “cambouis” », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Un coach digitalisé : jobmaker.fr », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le )
- « 3 min avec Julie Coudry, CEO de Jobmaker », sur rhmatin.com (consulté le ).