L'Alouette
L'Alouette | ||||||||
Auteur | Jean Anouilh | |||||||
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Genre | Théâtre | |||||||
Éditeur | Éditions de la Table ronde | |||||||
Lieu de parution | France | |||||||
Date de parution | 1953 | |||||||
Date de création | ||||||||
Metteur en scène | Jean Anouilh et Roland Piétri | |||||||
Lieu de création | Théâtre Montparnasse | |||||||
Chronologie | ||||||||
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L'Alouette est une pièce de théâtre en un acte de Jean Anouilh créée au théâtre Montparnasse (Paris) le .
Elle fait partie des Pièces costumées avec Becket ou l'Honneur de Dieu (1959) et La Foire d'empoigne (1962).
Résumé
[modifier | modifier le code]Jeanne d'Arc, l'Alouette, est à Rouen, face à ses juges. La pièce alterne entre les scènes d'accusation de l'évêque Cauchon, de l'Inquisiteur, du promoteur, du comte de Warwick et les flash back qui retracent la vie publique de la pucelle. Jeanne tour à tour naïve et insolente, toujours pleine de bon sens, tient tête.
Dans un ultime flash back, la pièce se finit en apothéose sur une Jeanne d'Arc triomphante au sacre de Charles VII.
Distribution originale
[modifier | modifier le code]- Suzanne Flon : Jeanne
- Marcel André : Cauchon
- Michel Etcheverry : L'inquisiteur
- Roland Piétri : Le promoteur
- François Marié : Frère Ladvenu
- Jean-Louis Richard : Le comte de Warwick
- Michel Bouquet : Charles VII
- Denise Perret : La reine Yolande
- Anne Guérini : La petite Reine
- Isabelle Ehni : Agnès
- Maurice Jacquemont : L'archevêque
- Henry Grangé : La Trémouille
- Claude Richard : Baudricourt
- Gérard Darrieu : La Hire
- Marcel Pérès : Le père
- Marie Leduc : La mère
- Paul Bisciglia : Le frère
- Georges Norel : Le bourreau
- Gérard Darrieu : Le garde Boudousse et le soldat anglais
- Franck Estange : Le second soldat anglais
- Guy Pintat : Le page du roi
Citation
[modifier | modifier le code]« Le promoteur — Tu blasphèmes ! L'homme est impureté, stupre, visions obscènes ! L'homme se tord sur sa couche dans la nuit, en proie à toutes les obsessions de la bête…
Jeanne — Oui, messire. Et il pèche, il est ignoble. Et puis, soudain, on ne sait pas pourquoi (il aimait tant vivre et jouir, ce pourceau), il se jette à la tête d'un cheval emballé, en sortant d'une maison de débauche, pour sauver un petit enfant inconnu et les os brisés, meurt tranquille, lui qui s'était donné tant de mal pour organiser sa nuit de plaisir…
Le promoteur — Il meurt comme une bête dans le péché, damné, sans prêtre !
Jeanne — Non, messire, tout luisant, tout propre, et Dieu l'attend en souriant. Car il a agi deux fois comme un homme, en faisant le mal et en faisant le bien. Et Dieu l'avait justement créé pour cette contradiction. »
Notes sur la pièce
[modifier | modifier le code]À sa création, la pièce connut 608 représentations. La pièce a été adaptée aux États-Unis en 1955 par Lillian Hellman et jouée à Broadway avec Julie Harris, Theodore Bikel, Boris Karloff et Christopher Plummer sur une mise en scène de Joseph Anthony et une musique de Leonard Bernstein.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative au spectacle :