Léon Dierx
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Nom de naissance | Marais Victor Léon Dierx |
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Domicile | France métropolitaine (à partir de ) |
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Parentèle | Georges Athénas (cousin) Aimé Merlo (cousin) Aimée Pignolet de Fresnes (tante à la mode de Bretagne) Charles Edouard Paul Rémy Morange (d) (neveu par la sœur) Danyl-Helm (d) (nièce) |
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Les amants (d) |
Marais Victor Léon Dierx, né à Saint-Denis de La Réunion le et mort à Paris le , est un poète parnassien et peintre français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Léon Dierx naît à Saint-Denis de la Réunion, dans la villa aujourd'hui appelée villa Déramond-Barre, que son grand-père a achetée en 1830. Il y vit jusqu'en 1860, année de son installation en France métropolitaine.
En 1864, il fait partie des poètes parnassiens qui se réunissent autour de Catulle Mendès, avec Sully Prudhomme, Villiers de L'Isle-Adam, José-Maria de Heredia, Albert Glatigny, quand Paul Verlaine, âgé de 20 ans, fait la connaissance de ce groupe. Il rencontre Guy de Maupassant lors de sa collaboration à La Revue fantaisiste, ce dernier lui dédie en 1883 sa nouvelle Regret[1].
Habitué à vivre sans travailler grâce aux revenus de propriétés dont il avait hérité à l'île de La Réunion, un revers de fortune l'oblige à prendre le premier travail qui se présente à lui et il devient aide arpenteur. Ému par sa situation, Guy de Maupassant lui signale un concours pour devenir commis expéditionnaire au ministère de l'Instruction publique qu'il réussit. Il y sera rédacteur jusqu'à sa retraite[2].
Il est élu prince des poètes à la mort de Stéphane Mallarmé en 1898 et devient Président du Congrès des Poètes en [3].
Léon Dierx meurt le en son domicile dans le 17e arrondissement de Paris[4] et est inhumé au Cimetière des Batignolles (16e division)[5].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Aspirations, poésies, 1858[6]
- Poèmes et poésies, 1864
- Les Lèvres closes, 1867[7]
- Les Paroles du vaincu, 1871
- La Rencontre, scène dramatique en vers, Paris, Salle Taitbout,
- Les Amants, poésies, 1879[8]
- Poésies complètes, 2 vol., 1889-1890
- Œuvres complètes, 2 vol., 1894-1912[9]
- Œuvres complètes, édition de Christophe Carrère, Classiques Garnier, coll. « Bibliothèque du XIXe siècle », 2024.
Distinctions et hommages
[modifier | modifier le code]- Prix Archon-Despérouses 1889[10].
- Légion d'honneur : chevalier le , officier le .
À sa mort, le nouveau musée d'art de Saint-Denis situé dans la rue de Paris reçoit son nom. Un buste de Léon Dierx est installé à l'entrée de ce musée en mars 1920 et un portrait gravé par Henri Thiriat y est conservé[11].
Un musée de peinture porte son nom à Saint-Denis.
Un autre buste, inauguré le 13 décembre 1930[12], se trouve dans le square des Batignolles à Paris 17e.
Le peintre Paul Chabas le représente dans son tableau Chez Alphonse Lemerre, à Ville-d'Avray aux côtés de Jules Claretie, Paul Arène, Paul Bourget, José-Maria de Heredia, Auguste Dorchain et Marcel Prévost. Ce tableau (conservé dans une collection privée puis perdu lors d'un incendie), exposé au salon de 1895, répond au souhait de l'éditeur des poètes parnassiens de les immortaliser dans le jardin de sa propriété.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Volume Maupassant, contes et nouvelles, page 1599, Bibliothèque de la Pléiade
- Le Temps (quotidien français, 1861-1942), 6 février 1942, p.3. Article de Saint-Georges de Bouhélier
- culture.gouv : fiche Leon Dierx
- Archives de Paris 17e, acte de décès no 1433, année 1912 (vue 6/31)
- Registre journalier d'inhumation de Paris Père-Lachaise de 1912, en date du 13 juin (vue 4/31)
- Aspirations sur Gallica.
- Les Lèvres closes sur Gallica.
- Les Amants sur Gallica.
- vol 1. Poèmes et poésies. Les Lèvres closes et vol 2. Les Paroles du vaincu. La Rencontre. Les Amants. Poésies posthumes sur Gallica.
- « Prix Archon-Despérouses / Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
- « Fiche du Portrait de Léon Dierx », sur Iconothèque historique de l'océan indien (consulté le ).
- Le Figaro, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Verlaine, Léon Dierx, monographie publiée dans la revue Les Hommes d'aujourd'hui, no 287 (lire en ligne sur Wikisource)
- Éric Boyer, Léon Dierx, un poète déraciné, Éditions UDIR, 1988
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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