La Ilustración Española y Americana

La Ilustración Española y Americana  
Image illustrative de l’article La Ilustración Española y Americana

Discipline Littérature
Langue Espagnol
Directeur de publication Abelardo de Carlos (es)
Publication
Maison d’édition (Drapeau de l'Espagne Espagne)
Période de publication 1869 à 1921
Fréquence Hebdomadaire
Indexation
ISSN 9972-5681

La Ilustración Española y Americana est une revue hebdomadaire espagnole de la deuxième moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Fondée en 1869 à Madrid par Abelardo de Carlos (es), elle disparaît en 1921.

La Ilustración Española y Americana est fondée en 1869 par Abelardo de Carlos (es), qui en est le directeur jusqu'en 1881, remplacé par son fils Abelardo José de Carlos y Hierro. Elle prend la suite du Museo Universal, éditée entre 1857 et 1869, et met fin avec ses nouvelles techniques de gravure et d'impression et ses nouvelles structures de contenus, à Museo de las Familias (1843-1870)[1]. La revue suit le modèle de prestigieuses publications européennes telles que les françaises L'Illustration et Le Monde illustré, l'allemande Illustrirte Zeitung ou l'italienne L'Illustrazione Italiana.

La Ilustración Española y Americana du , an XIV, no 2.

Dans son entête, la revue se présentait comme Journal de sciences, arts, littérature, industrie et connaissances utiles[2]. Comme l'indique son nom, la revue se caractérise par la profusion de ses illustrations qui représentent une grande quantité d'aspects de la vie quotidienne espagnole et des pays hispano-américains où la revue est également diffusée.

Elle est publiée hebdomadairement les jours 8, 15, 22 et 30 de chaque mois[3].

Elle disparaît en 1921.

Collaborateurs

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Parmi les plus remarquables écrivains apparaissent José Zorrilla, Ramón de Campoamor, Juan Valera, Leopoldo Alas Clarín, Ramón María del Valle-Inclán, Miguel de Unamuno[4] et Emilia Pardo Bazán[5], mais également des hommes politiques ou des journalistes tels qu'Emilio Castelar, Ángel Fernández de los Ríos (es), Peregrín García Cadena (es), Manuel Cañete (es), José Velarde, Miguel Rodríguez Ferrer (es), Patrocinio de Biedma y la Moneda (es) ou Francisca Sarasate (es).

La grande quantité d'illustrations en fait une « authentique école de maîtres graphiques », dessinateurs et graveurs, dont Bernardo Rico y Ortega est le directeur artistique[6] et chef des ateliers de Rivadeneyra. Il est aidé dans ce travail de coordination par son frère Martín, Arturo Carretero (es) et Tomás Carlos Capuz, ainsi que des peintres, des dessinateurs et des graveurs comme Francisco Pastor Muntó (es). La revue inclut fréquemment des gravures d'après des photographies de Jean Laurent[7].

Parmi les artistes qui travaillent pour cette publication, il y a les peintres Enrique Simonet, Valeriano Domínguez Bécquer, Francisco Pradilla y Ortiz[a], Eduardo Sánchez Solá (es), Isidro Gil (es), Alejandro Ferrant y Fischermans (es), les dessinateurs ou graveurs Juan Comba, José Luis Pellicer[b], Francisco Ortego, Tomás Padró (es), Félix Badillo (es), Manuel Alcázar Ruiz, Domingo Muñoz (es), Alfredo Perea, Mariano Pedrero, Francisco Pastor Muntó (es), et surtout Bernardo Rico y Ortega. La revue publie fréquemment des gravures réalisées à partir de photographies prises par Jean Laurent[8].

Notes et références

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(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en espagnol intitulée « La Ilustración Española y Americana » (voir la liste des auteurs).

  1. De 1870 à une partie de 1873, il envoie ses dessins réalisés lors de ses voyages artistiques à travers les Asturies et la Galice, parfois accompagné de Ramón Guerrero.
  2. Précurseur des photojournalistes du XXe siècle, il a été envoyé spécial lors de la troisième guerre carliste (1872-1876) et de la guerre russo-turque (1877-1878), ainsi que correspondant des principaux magazines illustrés européens.

Références

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  1. (es) Bibliothèque nationale d'Espagne, « Fiche et hémérothèque du Museo de las Familias », sur hemerotecadigital.bne.es (consulté le ).
  2. Texte original : « Periódico de ciencias, artes, literatura, industria y conocimientos útiles ».
  3. Ayuso Pérez 2007.
  4. Márquez 2005, p. 197
  5. (es) Cristina Fernández Cubas, Emilia Pardo Bazán, Ediciones Omega, (ISBN 84-282-1240-6), p. 56.
  6. (es) José Fernández Bremón, « Bernardo Rico », La Ilustración Española y Americana, Madrid, vol. 38, no 46,‎ , p. 354 (ISSN 1889-8394, lire en ligne).
  7. Sanchidrián Gallego 2010, p. 36.
  8. Sanchidrián Gallego 2010, p. 36

Bibliographie

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  • (es) Miguel B. Márquez, « D. Abelardo de Carlos y "La Ilustración Española y Americana" », Ámbitos, nos 13-14,‎ , p. 185-209 (ISSN 1139-1979, lire en ligne).
  • (es) Jesús María Sanchidrián Gallego, Ávila romántica : Ávila monumental, artística y pintoresca en la fotografía de J. Laurent (1864-1886), Ávila, Piedra Caballera, (ISBN 978-84-613-5859-5).
  • (es) Antonio Ayuso Pérez, « La Ilustración Española y Americana ante el Tercer Centenario del Quijote », Espéculo. Revista de estudios literarios, Madrid, Universidad Complutense de Madrid,‎ (lire en ligne).
  • (es) María Dolores Sáiz et María Cruz Seoane, Historia del periodismo en España, vol. 3 : El Siglo XX: 1898-1936, Alianza, .

Articles connexes

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Liens externes

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