La Vénus d'Ille (téléfilm)

La Vénus d'Ille

Titre original La Venere d'Ille
Réalisation Mario Bava
Lamberto Bava
Scénario Lamberto Bava
Cesare Garboli
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Horreur
Fantastique
Durée 90 minutes
Première diffusion

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Vénus d'Ille (La Venere d'Ille) est un téléfilm italien de Mario et Lamberto Bava, diffusé pour la première fois en 1979. C'est une adaptation de la nouvelle fantastique La Vénus d'Ille de Prosper Mérimée.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Dans la campagne d'Ille-sur-Têt, en France, des paysans découvrent une ancienne statue de bronze représentant la déesse Vénus et portant sur son socle l'inscription Cave amantem. En la soulevant, la sculpture tombe et blesse l'un des paysans. Remarquant d'étranges présages, les hommes décident alors de l'offrir à leur maître, Monsieur de Peyrehorade. Dès lors, de mystérieuses présences errent dans la villa de la noble famille. La statue, en effet, d'une certaine manière vivante, tombe amoureuse d'Alfonso, le fils du maître, qui est sur le point de se marier, car il a négligemment glissé au doigt de la statue l'anneau destiné à sa promise. Vénus le tue la nuit même des noces, en l'écrasant de son poids. Dans la douleur, sa mère meurt à son tour peu après, et le père décide de fondre la statue pour en faire une cloche, qu'il offre à l'église de la ville.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Le long métrage s'inspire de la nouvelle gothique du même nom de Prosper Mérimée, mais dans un cadre différentː en effet, une partie du film a été tournée à Castelnuovo di Porto.

Il s'agit du dernier film signé par Mario Bava qui, en raison de ses problèmes de santé, a transmis le projet à son fils Lamberto, qui l'achèvera plus tard. À propos du réalisateur, Daria Nicolodi a déclaré dans une interview que Mario Bava était l'un des meilleurs réalisateurs avec lesquels elle avait travaillé. Elle se souvient notamment de son ironie et de son professionnalisme sur le plateau[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-François Rauger, « Mario Bava - Melancolia », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
  2. Alain Pelosato, 123 ans de cinéma fantastique et de SF : essais et données pour une histoire du cinéma fantastique 1895-2019, sfm éditions, , 708 p. (ISBN 978-2915512298, lire en ligne), p. 255.
  3. « La Venere d'Ille », sur cinematheque.fr
  4. (en) Roberto Pisoni, Kill Baby Kill! Il Cinema di Mario Bava, Rome, unmondoaparte, , p. 205

Liens externes[modifier | modifier le code]