Larrivière-Saint-Savin

Larrivière-Saint-Savin
Larrivière-Saint-Savin
L'église de Larrivière.
Blason de Larrivière-Saint-Savin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays grenadois
Maire
Mandat
Christophe Larrose
2020-2026
Code postal 40270
Code commune 40145
Démographie
Population
municipale
589 hab. (2021 en évolution de −6,06 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 12″ nord, 0° 25′ 35″ ouest
Altitude Min. 45 m
Max. 134 m
Superficie 16,85 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Grenade-sur-l'Adour
(banlieue)
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Adour Armagnac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Larrivière-Saint-Savin

Larrivière-Saint-Savin est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

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Localisation

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Commune située dans le Tursan dans le vignoble du même nom. La commune jouxte la ville de Grenade-sur-l'Adour et celle de Saint-Maurice-sur-Adour dont elle n'est séparée que par l'Adour.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Bordères-et-Lamensans, Buanes, Classun, Fargues, Grenade-sur-l'Adour, Montgaillard, Renung et Saint-Maurice-sur-Adour.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grenade-sur-l'Adour à 1 km à vol d'oiseau[5], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 009,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Larrivière-Saint-Savin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenade-sur-l'Adour[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), forêts (23,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), prairies (2,2 %), zones urbanisées (1,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Larrivière-Saint-Savin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2014[17],[15].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Larrivière-Saint-Savin.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 4,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 291 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 28 sont en aléa moyen ou fort, soit 10 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

La localité s'est d'abord appelée « Saint-Savin », la paroisse se développant au XIIe siècle autour de l'« oratoire de Saint-Savin », de style roman, qui fut détruit en 1569 par les protestants. Une église de style gothique lui succéda, elle-même détruite en 1860.

La commune avait abandonné son ancien nom pour celui de « Larrivière » et ce n'est qu'en 2006 que le nom de l'ancienne paroisse a été accolé au nom initial de la commune.

Jusqu'au décret n° 2006-808 du portant changement de nom de communes, la commune portait officiellement le nom de Larrivière (appellation qui subsistera dans tous les documents antérieurs et restera fréquente dans de nombreux documents postérieurs).

Un camp gaulois et un mégalithe gravé du XIe siècle sont les rares traces d'un passé ancien.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
Écartelé : au 1er d'argent au carreau de gueules sur lequel broche un rais d'escarboucle accolé en orle et pommeté d'azur, au 2e d'or à trois pals de gueules, au 3e d'or à deux vaches de gueules, accornées, accolées et clarinées d'azur passant l'une au-dessus l'autre (de Béarn), au 4e de gueules au léopard d'or lampassé du champ; le tout posé sur une champagne d'argent chargée d'un bois de sinople sur lequel broche la chapelle du lieu, perronnée de trois degrés, d'or, ouverte et ajourée de sable[21].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2012 Claude Milet DVD Directeur abattoir volaille
2012 2020 Jean-Luc Lamothe DVD Cadre assurances
2020 En cours Christophe Larrose    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23]. En 2021, la commune comptait 589 habitants[Note 4], en évolution de −6,06 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0007498681 0511 1151 0581 0041 0271 002
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
973910882843839810807766753
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
726727703595593539528530571
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
595622546547550577569571600
2015 2020 2021 - - - - - -
627594589------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Jean Manciet né le à Larrivière et décédé le . Joueur de rugby à XV. Vainqueur du championnat de France de rugby à XV avec Toulon en 1931. Troisième ligne centre (1,75 m - 90 kg).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Grenade-sur-l'Adour, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Larrivière-Saint-Savin et Grenade-sur-l'Adour », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Grenade-sur-Ad » (commune de Grenade-sur-l'Adour) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Grenade-sur-Ad » (commune de Grenade-sur-l'Adour) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Grenade-sur-l'Adour », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Larrivière-Saint-Savin ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Larrivière-Saint-Savin », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  21. Armorial de France
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.