Laugnac

Laugnac
Laugnac
L'église Saint-Vincent et la tour de Laugnac.
Blason de Laugnac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Agen
Intercommunalité Communauté de communes du Confluent et des Coteaux de Prayssas
Maire
Mandat
Jocelyne Labat
2020-2026
Code postal 47360
Code commune 47140
Démographie
Gentilé Laugnacais
Population
municipale
708 hab. (2021 en évolution de +10,97 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 26″ nord, 0° 36′ 20″ est
Altitude 120 m
Min. 90 m
Max. 246 m
Superficie 17,35 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Agen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Confluent
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Laugnac
Liens
Site web www.laugnac47.fr

Laugnac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le centre du département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine). Petit village aussi appelé « Capitale du Lot-et-Garonne » dû à son emplacement géographique.

Ses habitants sont appelés Laugnacais et Laugnacaises.

Géographie

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Localisation

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Commune de l'aire d'attraction d'Agen située en Agenais, Laugnac fait partie du Pays de Serres, une structure géologique en triangle entre les vallées de la Garonne (Agen) et du Lot (Villeneuve-sur-Lot). Situé au centre du département, cela a rendu cette ville un axe d'échange durant le Moyen Âge.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Cours, Castella, Foulayronnes, Madaillan, Prayssas et Sembas.

Communes limitrophes de Laugnac[1]
Cours Sembas
Prayssas Laugnac Castella
Madaillan Foulayronnes

Topographie

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La commune qui s’étend sur plus de dix sept kilomètres carrés offre des paysages de collines, plaines et de nombreuses cultures (maraîchage, blé, pruniers, pommiers, noisetiers…). Son point culminant à 245 mètres est l’un des plus hauts du département.

Hydrographie

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La commune est traversée par le Ruisseau de Bourbon et la Masse de Prayssas tous deux affluents de la Garonne.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 816 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prayssas à 7,9 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Laugnac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (98,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,1 %), zones agricoles hétérogènes (34,7 %), prairies (8,7 %), zones urbanisées (2,8 %), forêts (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %), eaux continentales[Note 2] (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Laugnac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Ruisseau de Bourbon et la Masse de Prayssas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003, 2007, 2009 et 2021[16],[14].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[17]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Laugnac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi Élan, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 2002, 2005, 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

La commune formée en 1790 a été complétée en 1839 par les anciennes seigneuries de Laugnac, Marsac-Lavedan et Quissac.

De Laviniacum à Laugnac

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Le village, a toujours occupé son emplacement actuel, mais changea plusieurs fois de nom, lié à ses habitants ou à des bâtiments : A l’époque gallo-romaine : la villa agricole occupant le bourg actuel et possédée par Lavinius donna son nom au domaine agricole, celui de Laviniacum. Depuis le début du Moyen Âge : le prieuré local était connu nous le nom de Laviniaco. Au XIe siècle : le château fort se retrouve dans les rares informations que nous avons, sous le nom de Launhacum. Enfin au XVe siècle : le bourg fortifié est nommé Laugnac.

Le premier peuple renseigné de l’histoire du village est celui des Nitiobroges/Nitiobriges, peuple d’origine celte basé dans l’Agenais. Leur installation se situerait entre les III et IIe s av JC. Leur place forte principale (oppidum) se trouvait à Aginnum, c’est-à-dire l’actuel plateau de l’Ermitage d’Agen. Les Nitiobroges sont mentionnés par César pour avoir participé aux célèbres batailles de Gergovie et Alésia.

Leurs constructions se disséminaient entre les fonds de vallées (ruisseaux) et les points hauts pour la défense (village actuel), profitant de la voie romaine voisine passant près du village de « Curtis » (actuel Cours). D’autres voies secondaires reliaient les « villas », grands domaines agricoles avec une maison noble. Il en existait plusieurs : vers l’église de Quissac, le château de Lasfargues, ainsi qu’au niveau du village actuel. Celle-ci aurait appartenu à un certain Lavinius, qui aurait donné son nom à l’agglomération « Laviniacum », version latine de « Laugnac ».

On sait que les Francs occupaient le territoire après les invasions « Barbares » au VIe siècle ap. J-C et étaient toujours en place au VIIIe siècle, luttant contre les Sarrasins. Leur présence est attestée par la découverte de sarcophages ainsi que des objets funéraires associés (épées, éperons,…).

Époque médiévale

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Au XIe siècle, on sait[Qui ?] qu’il existait à Laugnac en plus du château primitif, un prieuré qui dépendait de Moirax. Au XIIIe siècle, le village dépendait de la seigneurie de Madaillan. Les premiers sceaux et empreintes liés en propre à la commune remontent au XIVe siècle avec les familles nobles Bernard de Laugnac et de Rovignan. On sait peu de choses d’eux : Bertrand de Laugnac était écuyer de la sénéchaussée (tribunal) de l’Agenais et les Rovignans auraient été seigneurs des lieux avant d’en être dépossédés par les seigneurs de Montpezat.

Le XVe siècle fut une période de guerres entre Anglais et Français, luttes connues sous le nom de « Guerre de Cent ans ». A cette époque, les Anglais arrivèrent même jusqu’à Cours. Les seigneurs locaux, du côté des français, étaient ambitieux et en profitèrent pour s’approprier de grands domaines, créant seigneuries et bastides. C’est le cas de Raymond Bernard de Montpezat et de son fils Charles, baron de Montpezat et de Madaillan, qui devint le premier seigneur attesté de Laugnac.

Montpezat-Laugnac (1475-1700)

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Charles de Montpezat fut le premier seigneur de Laugnac, maison qui dura jusqu’en 1700. Par mariages son influence s’étendit au delà de l’Agenais et ils devinrent comtes au XVIIe siècle.

  • Charles, baron de Montpezat et de Madaillan, fut le premier seigneur de Laugnac. Comme son père il pilla les domaines voisins, pour agrandir le sien.
  • Antoine, coseigneur de Laugnac : il hérita de Laugnac avec son frère Guy.
  • Alain, seigneur de Thouars, coseigneur de Laugnac : frère du précédent. Ayant perdu la seigneurie de Montpezat il se concentra sur Laugnac, construisant le château dont il reste aujourd’hui la tour. Il y mourut en 1561.
  • François I, baron de Laugnac : fils d’Alain. Militaire (gouverneur de l’Agenais) qui venait souvent à Laugnac. Il y invita notamment Monluc (maréchal de France), l’évêque d’Agen et d’autres personnalités de l’époque.
  • François II, baron de Laugnac : fils de François I. Il fréquenta la cour du roi de France Charles IX (XVIe siècle), « De bonne mine et gentillesse », il gagne rapidement les faveurs du roi Henri III, qui le nomme Capitaine de sa nouvelle garde rapprochée, en 1585, puis chevalier en 1588. Homme de confiance du roi, il fit partie de l’équipe chargée de l’assassinat du Duc de Guise, en pleine guerre de Religions. Il mourut à 25 ans sans héritier.
  • Honorat, compte de Laugnac : frère de François II qui servit lui aussi la royauté. En reconnaissance de ses services et de ceux de son frère, le roi Louis XIII transforma les baronnies de Laugnac et de Frégimont en compté.
  • Charles I, compte de Laugnac : fils d’Honorat, héritier de son père et de son oncle. Il possédait le château de Laugnac avec ses terres, les domaines de Lafox, Bajamont, Fréginont, Fauguerolles, Le Fréchou, Gimac, Esparsac, un hôtel à Agen, etc.
  • Charles II, compte de Laugnac : petit-fils de Charles I (qui mourut à plus de 80 ans, survivant à son fils). Il fut lieutenant général de l’Agenais et mourut en 1696. Il n’avait qu’une fille, Charlotte qui décéda à l’âge de six ans en 1700. Avec elle, s’éteignait la branche directe des Montpezat-Laugnac.

Monestay-Chazeron (XVIIIe siècle)

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  • Gilberte de Monestay-Chazeron (1700-1718) : à la mort de sa fille Charlotte, sa mère hérita des terres et du titre de comtesse de Laugnac. Issue d’une famille du massif central elle ne vint que rarement à Laugnac. Les filles de Charles II mariées à des seigneurs locaux (Xaintrailles et Lusignan) contestèrent cet héritage pendant des années.
  • François Amable de Monestay-Chazeron (1718-1740) : hérita des terres de Laugnac à la mort de sa sœur. Militaire de carrière, il ne passa que peu de temps au château et du continuer le procès avec les filles de Charles II.
  • François Amable de Monestay-Chazeron (1740-1776) : fils du précédent, lui aussi militaire, mourut sans héritier.
  • François-Charles-Jules de Monestay-Chazeron (1776-1779) : cousin du précédent et héritier. Influent à la cour, il réussit à faire clore le procès avec les Xaintrailles et Lusignan.
  • Pauline-Henriette de Brancas, duchesse de Céreste (1779-…) : fille de François-Charles-Jules mariée au duc de Céreste. Vivant à Paris durant la Révolution elle se montra discrète et ses biens ne furent pas saisis. Pendant la Restauration* elle vendit une grande partie des terres des seigneurs de Laugnac. Le château, resté sans entretien depuis un moment (les seigneurs n’y venant plus), tombait en ruines. La cour d’honneur (appelée le placier), servait de lieu de réunion publique / champ de foire et les alentours du château étaient devenus des biens « communaux », le régisseur ne faisant pas son travail. À la mort de la duchesse ses descendants vendirent à la commune et aux particuliers terres et bâtiments qui servirent de carrière de pierre.

Le XIXe siècle

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Faute d’archives, nous[Qui ?] n’avons que peu d’informations concernant la vie du village entre 1800 et 1832, période de transition entre régimes royaux et républiques. C’est à cette période que le premier conseil municipal se met en place. Nous savons toutefois que le village s’étendit, en utilisant les pierres des bâtiments médiévaux fortement dégradés et/ou en cours d’effondrement (château, pont-levis, enceinte,…). À partir de 1825 l’église dont la façade médiévale se détachait du reste du bâtiment, fut rénovée et agrandie. La nouvelle construction n’est que peu décorée et abrite des cloches.

À partir de 1832, la commune s’occupe en :

  • 1832, de la création de routes de qualité permettant une meilleure circulation des biens et des personnes pour désenclaver la « région ». Elles attirèrent plus de visiteurs pendant les foires du village, qui étaient réputées dans les alentours.
  • 1839, de l'agrandissement de la commune par adjonctions de sections de voisines (Lavedan,…) ou de communes supprimées (Quissac,…).
  • 1842, de la création d’un nouveau champ de foire (actuelle place de la poste) et d’une école publique.
  • 1846, de la fermeture de l’ancien cimetière (installé entre l’église et la tour du château) et de la création d’un nouveau, un peu à l’écart du village.
  • À partir de 1855, procès de la commune contre la dernière héritière des seigneurs de Laugnac. Bien qu’ayant perdu le procès, la commune s’arrangea avec ses descendants qui vendirent leurs biens.
  • Après 1871, création d’un bureau de poste, d’une halle de marché, d’une école de filles, du télégraphe et même du… téléphone.

Héraldique

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Blason de Laugnac Blason
Écartelé au 1) et au 4) d’azur aux deux balances de deux plateaux d’argent l’une sur l’autre, au 2) et 3) de gueules aux trois bandes d’or.
Devise
'Cand lou sourel se levo, se levo per tout le mounde (Quand le soleil se lève, il se lève pour tout le monde)
Détails
Officiel, adopté le , créé par Roger Séré[21].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 Jean-Pierre Ducos   Retraité agricole
mars 2008 mars 2014 Marc Poiraud   Éducation nationale
mars 2014 mai 2020 Jean-Marc Llorca SE Agriculteur
mai 2020 En cours Jocelyne Labat    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 708 habitants[Note 4], en évolution de +10,97 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
534562526445457510908940881
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
844822793758704746707702663
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
615584584528528501505522546
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
515494446441522545606624630
2018 2021 - - - - - - -
681708-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Façade ouest de la tour de Laugnac.

Le château actuel construit à la fin du XVe siècle par les seigneurs locaux, reçut la visite de personnages connus tels que Blaise de Monluc (maréchal de France du XVIe siècle). Il n’en reste aujourd'hui que la tour flanquée d’une échauguette, la bâtisse et son enceinte ayant été utilisées comme carrière de pierre dès 1793 ainsi que pendant tout le XIXe siècle (maisons, rénovation de l'église voisine, construction du presbytère…). Avant les destructions, il restait encore un corps de logis et deux portes d’entrées avec un pont levis pour la porte principale.

Des vestiges de l'ancienne enceinte extérieure sont encore visibles au lieu-dit la « Basse cour » et non loin de la villa « Petit ». Le château était, d'après les documents, de plan quadrangulaire avec dans la cour intérieure, le bâtiment connu sous le nom de la « Recette » qui servait de magasin d'approvisionnement. Toujours existant, il est caractérisé par un escalier extérieur et une porte à cintre brisé*. La « Recette » ferme au Nord cette cour du château devenue, place de l'église et dénommée le « Placier » après la Révolution.

La tour survivante située au sud-est du château est carrée à trois étages, percée d'ouvertures pour les armes à feu et de cheminées dont le style correspond bien au XVe siècle. Le dernier étage est orné de modillons qui pouvaient être décoratifs ou supporter un élément comme une charpente.

Église Saint-Vincent

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L’église de Saint-Vincent est mentionnée en 1049 dans la charte de fondation du doyenné de Moirax dont elle faisait partie. Le prieuré de Laugnac et/ou l’église sont mentionnés dans plusieurs documents jusqu’à la veille de la Révolution.

Cette église était une construction simple de petites dimensions, constituée d’une unique nef. Elle était reliée par une porte au château primitif qui la protégeait. Elle comportait un porche d’entrée avec un portail gothique à chapiteaux sculptés de feuillages, probablement du XIVe siècle.

Saint Vincent a été fortement remaniée au XIXe siècle, en utilisant notamment une partie des pierres du château. La porte donnant sur le château fut murée et la façade remplacée. La nouvelle toiture fut réalisée sans voûte, plus simple à bâtir et moins chère que des arches de pierre. Chapelles, chœur et bas-côtés de style Roman furent ajoutés pour l’agrandir. La cloche date de 1645 et provient du prieuré de Marsac comme l’indique l’inscription latine qui y est gravée. La sacristie à gauche du cœur comporte des éléments de récupération du bâtiment d’origine ainsi qu’une pierre portant l’écusson des Montpezat-Laugnac. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[26].

Château de Quissac,

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Château bâti au XVe siècle sur la pente sud de la vallée de la Masse, près de la route d'Agen à Castelmoron[27].

L’église actuelle existait au XVIe siècle mais peut être existait-il un bâtiment antérieur. De style roman, elle comporte quelques sculptures notamment un dragon ailé sur un arc, et une cloche datée de 1595. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1995[28].

Elle dépendait de l’abbaye de Chirac (Charente) et est probablement antérieure à l’édifice actuel (porte datée de 1620). Le portail qui comporte des chapiteaux sculptés ouvre sur une nef non voûtée. Contrairement à l’église de Laugnac coincée par le château voisin, l’église de Marsac a pu s’étendre via un transept. Plusieurs éléments en plus de la porte sont sculptés (feuilles, pommes de pin, billettes…), indiquant un certain niveau de richesse ou… la réutilisation d’éléments antiques (anciennes villas agricoles romaines proches). L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1995[29].

Liée au château voisin, elle est depuis devenue propriété particulière. On sait peu de choses sur l’histoire de cet édifice. Son chœur a été réalisé dans le style roman et comporte encore quelques traces de sculptures. Sa nef est elle gothique. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1995[30].

Saint-Julien de Terrefosse

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Bâtie sur la rive droite du ruisseau de Bourbon, l’église est à la limite de plusieurs communes depuis l’époque médiévale et a donné lieu à de nombreuses discussions (ville d’Agen et seigneurs de Madaillan). L’édifice actuel possède un chœur à 5 pans voûté dans le style gothique et un clocher ressemblant à celui de Marsac.

Personnalités liées à la commune

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  • Antoine de Malvin de Montazet (né le à Quissac, village de Laugnac, et mort le à Paris), évêque d'Autun, puis archevêque de Lyon de 1758 à 1788.
  • Pierre Boissié, homme politique mort en 1893 sur la commune.
  • Jean Llorca, (né le 15 Mai 1992 à Agen) plus connu sous le nom de petit jean ou jeannot. Excellent tireur à la pétanque, sa joie de vivre et son rire enchante les villageois

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Bibliographie

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  • Commandant Labouche, Essai historique sur les châteaux et les églises de Laugnac, p. 73-92, 137-153, 237-260, Revue de l'Agenais, 1930, tome 57 ( lire en ligne )
  • André de Bellecombe, Georges Tholin, Histoire du château, de la ville et des seigneurs et barons de Montpezat et de l'abbaye de Pérignac, p. 260-268, Imprimerie Léonce Cocheraux, Auch, 1898 (lire en ligne)

Article connexe

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Laugnac et Prayssas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Prayssas » (commune de Prayssas) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Prayssas » (commune de Prayssas) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Laugnac ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Agen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Corine Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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Liens externes

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