Le Bourget-du-Lac

Le Bourget-du-Lac
Le Bourget-du-Lac
Vue sur une grande partie de la commune depuis le mont du Chat, avec le chef-lieu, le lac du Bourget, le technopôle Savoie Technolac et l'aéroport de Chambéry - Savoie.
Blason de Le Bourget-du-Lac
Blason
Le Bourget-du-Lac
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Lac
Maire
Mandat
Nicolas Mercat
2020-2026
Code postal 73370
Code commune 73051
Démographie
Gentilé Bourgetains
Population
municipale
4 933 hab. (2021 en évolution de +7,94 % par rapport à 2015)
Densité 246 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 44″ nord, 5° 51′ 33″ est
Altitude Min. 226 m
Max. 1 496 m
Superficie 20,05 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Chambéry
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Motte-Servolex
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Bourget-du-Lac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Bourget-du-Lac
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Voir sur la carte topographique de Savoie (département)
Le Bourget-du-Lac
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Le Bourget-du-Lac
Liens
Site web lebourgetdulac.fr

Le Bourget-du-Lac est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

L'implantation d'un des pôles de l'Université Savoie-Mont-Blanc sur la commune a permis d'en faire une ville étudiante, d'une certaine manière. Hormis de par les étudiants, l'économie de la ville repose essentiellement sur le tourisme, la zone d'activité de Savoie Technolac et l’aéroport de Chambéry - Savoie qui permet l'afflux de nombreux touristes en hiver comme en été.

La ville, historiquement, doit beaucoup à la présence de la Maison de Savoie. Cette famille princière marqua profondément la commune et aimait régulièrement y séjourner au sein du château des comtes de Savoie se situant sur les rives du lac du Bourget.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Territoire du Bourget-du-Lac et les communes limitrophes.
La Leysse sur la commune près du lac.

Le territoire du Bourget-du-Lac est situé entre la rive sud-ouest du lac du Bourget (18 kilomètres de long, 4 462 hectares), sur les contreforts de la chaîne de l'Épine en aval du Mont du Chat (voir Dent du Chat), à environ 12 km au nord-ouest de la préfecture Chambéry. La commune comprend un centre-ville situé à environ 1 km des bords du lac, un vaste espace au bord du lac du Bourget, aujourd'hui majoritairement dévolu aux loisirs, à l'hôtellerie, à la restauration et aux sports, et plusieurs hameaux sur les premières pentes de la montagne.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit autres communes :

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 2 005 hectares ; son altitude varie de 226 à 1 496 mètres[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est principalement traversé par la rivière Leysse arrivant de Chambéry et au-delà du massif des Bauges, et terminant sa course dans le lac du Bourget.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 191 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambéry-Aix », sur la commune de Voglans à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 203,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records CHAMBERY-AIX (73) - alt : 235m, lat : 45°38'28"N, lon : 5°52'40"E
Records établis sur la période du 01-07-1973 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,7 −0,4 2,5 5,6 10 13,5 15 14,6 11,3 7,7 3,1 0 6,8
Température moyenne (°C) 2,9 4,1 8 11,4 15,6 19,4 21,4 20,9 16,8 12,3 6,9 3,4 11,9
Température maximale moyenne (°C) 6,4 8,5 13,4 17,3 21,3 25,3 27,8 27,1 22,3 17 10,6 6,9 17
Record de froid (°C)
date du record
−19
07.01.1985
−14,4
05.02.12
−10,3
02.03.05
−4,6
13.04.1986
−1,4
06.05.1979
2,8
05.06.1975
5,4
08.07.1978
5
31.08.1986
1
30.09.1995
−4,3
31.10.1997
−10,8
27.11.05
−13,5
30.12.1976
−19
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,9
02.01.03
20,7
23.02.17
25,1
26.03.06
29,5
28.04.12
32,7
25.05.09
36,7
19.06.22
38,8
07.07.15
40,5
24.08.23
32,1
10.09.23
29
02.10.1985
23,3
06.11.1997
22,7
18.12.1989
40,5
2023
Ensoleillement (h) 766 1 018 1 578 1 762 2 023 2 363 2 616 2 371 1 807 1 238 745 663 18 949
Précipitations (mm) 102,6 79,1 93,1 87,9 101 94,5 91,7 97,6 104,3 113,3 114,6 124,2 1 203,9
Source : « Fiche 73329001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Voies routières

[modifier | modifier le code]

Depuis Chambéry, par la voie rapide urbaine nord, passer l'entrée autoroutière « Chambéry Nord - La Motte-Servolex » puis rejoindre la RN 504 en direction du tunnel du Chat.

Depuis Aix-les-Bains, suivre les bords du lac par la RN 201 vers Chambéry, puis au niveau de l'Intermarché de Viviers, tourner à droite vers Savoie-technolac.

Depuis Belley ou Yenne, suivre la RN 504, vers le tunnel du Chat, Le Bourget-du-Lac se trouve après le tunnel, en bas de la grande descente.

L'aéroport de Chambéry - Savoie à proximité du chef-lieu du Bourget-du-Lac.

Voies ferroviaires

[modifier | modifier le code]

La commune est située à égale distance des gares ferroviaires de Chambéry - Challes-les-Eaux et d'Aix-les-Bains - Le Revard, toutes deux desservies par le TGV sur la relation entre la Savoie et Paris.

Voies aériennes

[modifier | modifier le code]

L'aéroport de Chambéry - Savoie-Mont-Blanc, en partie situé sur le territoire de la commune, est à 6 km du chef-lieu. L'aéroport d'Annecy est situé à 50 km, Lyon-Saint-Exupéry à 80 km et Genève-Cointrin à 90 km.

Au , Le Bourget-du-Lac est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Bourget, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,8 %), zones urbanisées (11,5 %), eaux continentales[Note 4] (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %), zones humides intérieures (2 %), cultures permanentes (0,1 %)[15].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Centre du chef-lieu de la commune.

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]

La commune comprend plusieurs lieux-dits dont la Roche Saint-Alban, connu pour son ancienne usine de papeterie, aujourd'hui transformée en appartements.

L'usine date de la fin du XIXe siècle. Initialement destinée à la fabrication de papier, elle était installée au-dessus du cours d'eau naturel nommé « le Varon »[16].

L'usine a fait faillite en 1931 et a été rouverte en 1936.

L'usine a été reconvertie en fabrique de cuisses de grenouille. Après un incendie vers 1980, les bâtiments ont été ensuite utilisés pour stocker des jouets, puis de la viande jusque 1990.

Une association nommée « Pôle d’aire » a été créée en 2002 dans le but d'utiliser ces bâtiments pour présenter des spectacles, des événements, accueillir et héberger des artistes, mais ce projet fut abandonné faute de financement.

Les bâtiments, laissés à l'abandon, sont alors achetés par la commune puis par un promoteur pour les transformer en habitations. Les travaux ont commencé en 2007 pour s'achever en . Des appartements ont ainsi été aménagés dans les bâtiments sud, nord et ouest ainsi que dans le bâtiment de la chaufferie.

Les travaux d'aménagements en appartements ne concernaient qu'une partie des bâtiments. En 2012, subsistent :

  • la chapelle[17] fréquentée à l'époque par les ouvriers, familles, patron. Au début de la Seconde Guerre mondiale, les propriétaires de la papeterie avaient promis de construire une chapelle si tous les ouvriers mobilisés revenaient vivants. La chapelle fut ainsi construite dans les années 1950. À l'intérieur, on peut voir l’autel réalisé avec un ancien pétrin en noyer et une statue en bois sculpté du Christ en croix ;
  • « La passerelle » relie le bâtiment sud à une structure d'époque, un vieux bâtiment accolé à la chaufferie, où coule aussi le Varon. Au pied de ce bâtiment, un élément en pierre pourrait être une meule (sortie du bâtiment sud au début des années 1980), tandis que sur le côté du bâtiment rénové face aux conteneurs de tri, on distingue un ancien équipement électrique. La source du Varon alimentait en électricité l'usine. La Sarl « Hydroélectrique de Varon » fut créée en [18], mais n'a jamais été réellement viable.
  • le conduit qui reliait la source à l'usine a été fissuré en partie dans l'hiver 1985 puis réparé ;
  • un tout petit bâtiment abandonné se trouve encore en amont, il était utilisé pour filtrer l'eau. Un des deux toits s'est effondré aux alentours de 2000 ;
  • une sorte d'abri en béton, en aval de l'usine, situé au démarrage de la cascade. On y voit des compteurs, tableaux électriques, fils électriques et ligne, fusibles, et turbine. L'accès en est relativement dangereux par l’omniprésence d'une mousse végétale assez abondante. Les turbines ont subi une rénovation en 1985 et leur transport ont nécessité un héliportage ;
  • les barrages qui servaient à gérer le débit de l'eau ;
  • le canal qui reliait les deux ruisseaux avec l'aide des barrages.

Sous les fondations de l'usine, le Varon coule encore en 2012.

Projets d'aménagements

[modifier | modifier le code]

Le nom officiel de la commune est Le Bourget-du-Lac selon le Code officiel géographique français[10], depuis le décret du (J.O. du )[19],[20]. Le toponyme associe l'ancien nom de la commune, « Bourget », au syntagme « -du-Lac », car riverain du lac éponyme, afin de la distinguer des communes homonymes.

Dans les documents médiévaux, Le Bourget est mentionné sous les formes suivantes Borgetum, de Borget (XIe siècle), de Burgeto (vers 1100), de Burgeto (XIVe siècle et XIVe siècle)[21],[22].

Le toponyme Bourget est le diminutif de bourg, désignant un « petit village ou de petit hameau »[22].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Le Borzhè, selon la graphie de Conflans[23].

Préhistoire et Antiquité

[modifier | modifier le code]

Au néolithique, entre -5 000 et - 2 500, des communautés sédentaires s'installèrent dans ces contrées, notamment des villages lacustres sur les rives du lac du Bourget.

Le toponyme du Trou des Fées, anciennement Goletta de Fayes, indique l'emplacement des ruines d'un aqueduc romain[24].

Période médiévale

[modifier | modifier le code]

Un prieuré clunisien (Monasterium beati Mauricii del Borget) est implanté au Bourget, vers le début du XIe siècle[21], sous les auspices du premier des Humbertiens, le comte Humbert[25].

La maison de Savoie par l'intermédiaire du comte de Flandre et seigneur de Piémont, Thomas, frère du comte Amédée IV de Savoie, s'installe au Bourget en faisant édifier un château dès le milieu du XIIIe siècle à la suite de l'achat de terres du prieuré dans la plaine marécageuse jouxtant le lac, là où la Leysse se jette dans le lac[25],[26]. L'acte du , passé entre le prieuré et le prince Thomas, indique l'installation d'« une maison et un vivier, le tout entouré de soixante-dix pieds de terre »[26],[27]. Le château devient rapidement une résidence comtale, remplaçant Châtillon, pendant plus de deux siècles[25], jusqu'au choix du château de Ripaille, sur les rives du Léman[27]. Vers 1456, le château est en partie détruit par un incendie[28]. Vers la fin du XVIe siècle, le domaine est revendu et il passe à différents propriétaires. Le château est vendu, en 1841, pour une somme de 4 000 livres à des habitants du Bourget, pour devenir une carrière[27]. Huit ans plus tard, Louis de Buttet, baron du Bourget rachète le château.

Période contemporaine

[modifier | modifier le code]
Le Bourget-du-Lac vue par le peintre J. Morion dans la 2de moitié du XIXe siècle.

En 1838, la Compagnie savoyarde établit le premier chemin de fer en Savoie qui relie Chambéry au Bourget-du-Lac. Jacques Morion viendra par ailleurs en train peindre la commune.

À partir de 1953, à la suite d'une modification officielle de nom, l'ancienne commune appelée Le Bourget devient la commune Le Bourget-du-Lac[19],[20].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Depuis 1995, la commune du Bourget-du-Lac vote traditionnellement à droite. En effet, de 1995 à 2001, les Bourgetains votèrent pour Jean-Pierre Vial, un membre de l'UMP. Lors de l'élection municipale suivante, Chantal Gambut remporta les élections en tant que candidate de divers droite. Cependant en 2008, la commune a pour nouveau maire le socialiste Édouard Simonian. En 2020, Nicolas Mercat est le nouveau maire du Bourget-du-lac.

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]

Cinq maires se sont succédé depuis 1971 :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Mars 1961 mars 1971 Jean Ducret    
mars 1971 juin 1995 François Richard[29] (1929-2011)    
juin 1995 mars 2001 Jean-Pierre Vial (1951- ) RPR Avocat
Sénateur de la Savoie (1995 → 1997 puis 1999 → )
Conseiller général du canton des Échelles (1982 → 2008)
Vice-président du conseil général de la Savoie (1992 → 2002)
Président du conseil général de la Savoie (2002 → 2008)
mars 2001 mars 2008 Chantal Gambut DVD Agent d'assurance
mars 2008 mars 2014 Edouard Simonian (1951- ) PS Ingénieur
Conseiller régional de Rhône-Alpes (2001 → 2015)
mars 2014 juillet 2020 Marie-Pierre François (1958- ) DVD Administratrice de sociétés
juillet 2020 En cours
(au 12 juillet 2020[30])
Nicolas Mercat DVG  
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives

[modifier | modifier le code]

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]
Vue de l'entrée en agglomération côté sud et annonce du jumelage avec Moos.
Le monument « Junges Mädchen », en mémoire du jumelage entre Le Bourget-du-Lac et Moos, au Bourget-du-Lac le 29 avril 2016

Le Bourget-du-Lac est jumelée avec :

Population et société

[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Bourgetains[22],[20].

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

En 2021, la commune comptait 4 933 habitants[Note 5], en évolution de +7,94 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 1691 5061 5901 6571 9011 9201 7811 7201 709
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 6471 6621 5501 4021 4081 3441 3091 3281 340
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 0531 1211 0721 1072 1922 2071 4491 8491 863
1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 -
2 0982 8863 9454 1254 1844 5335 0184 933-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 45,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,4 % la même année, alors qu'il est de 26,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 629 hommes pour 2 389 femmes, soit un taux de 52,39 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,96 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,5 
5,3 
75-89 ans
7,1 
12,9 
60-74 ans
17,0 
17,2 
45-59 ans
18,3 
14,5 
30-44 ans
15,6 
37,4 
15-29 ans
28,0 
12,5 
0-14 ans
13,4 
Pyramide des âges du département de la Savoie en 2021 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
9,9 
17,1 
60-74 ans
18 
21,1 
45-59 ans
20,4 
18,9 
30-44 ans
18,4 
17,2 
15-29 ans
15,1 
17,7 
0-14 ans
16,2 

Le nombre total de ménages bourgetains est de 1 662. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les ménages
Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Le Bourget-du-Lac 43,3 % 24,2 % 12,8 % 13,2 % 5,1 % 1,3 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[36]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Établissements éducatifs

[modifier | modifier le code]

Ville étudiante

[modifier | modifier le code]
Campus et zone d'activités de Savoie Technolac au Bourget-du-Lac.

La zone d'activité de Savoie Technolac comporte, entre autres, un des trois campus universitaires de l'Université Savoie-Mont-Blanc. Ainsi au fil des années avec le développement de ce domaine, la ville abrite peu à peu une communauté estudiantine sans cesse plus nombreuse. Bien qu'étant de taille modeste, le Bourget-du-Lac offre cependant aux étudiants un cadre de vie des plus agréables. En matière sportive, ceux-ci peuvent effectuer des randonnées en direction de la dent du Chat. Ils peuvent également se consacrer à tous les sports nautiques que ce soit le kayak, la voile, la plongée et bien d'autres disciplines. La commune dispose de plusieurs points de restauration appréciés des étudiants tels que la Panière, l'Incontournable ou encore le Bouchon d'Hélène, sans oublier le restaurant universitaire. Les étudiants peuvent également faire leur lessive sur le campus même mais également aux lavomatiques d'un supermarché tout proche, mais aussi d'un pressing en centre-ville.

Le Bourget-du-Lac se trouvant à mi-chemin entre la ville de Chambéry et la ville d'Aix-les-Bains, les étudiants peuvent ainsi bénéficier de tous les avantages de ces grandes agglomérations sans en subir les désagréments, sachant que les voies de communications et les transports se sont fortement organisés ces dernières années pour permettre la mobilité des populations estudiantines. Des pistes cyclables bordent les grands axes, des lignes de bus assurent une permanence soutenue. On trouve également une boîte de nuit proche du campus, mais le choix s'élargit encore davantage en se tournant vers les grandes communes environnantes citées précédemment. Enfin, on peut également citer les fêtes étudiantes organisées par ceux-ci. Concernant l'accès à Internet, les étudiants peuvent aujourd'hui bénéficier de nombreuses connexions gratuites et permanentes sur le campus grâce à des bornes Wi-Fi mais également en se rendant à la salle information du campus équipée d'ordinateurs librement utilisables. La vie étudiante est donc devenue une réalité pour cette commune dont rien destinait la venue d'institutions universitaires et qui a désormais profondément changé le visage de cette ville autrefois purement tournée vers le tourisme.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
  • Le Festival des Nuits Romantiques ;
  • La Médiévale ;
  • Les Voix du Prieuré.

La commune possède une importante base nautique, plusieurs campings et une importante plage. La commune possédait un parcours de santé situé à côté du terrain de tennis de Technolac jusqu'à sa démolition en 2018. Située sur le tracé de la Voie Verte qui, depuis Chambéry, relie les différentes plages du sud-est du Lac du Bourget, et point de départ des ascensions du col du Chat et du Mont-du-Chat ; Le Bourget-du-Lac voit passer des cyclotouristes. En 1957 et en 2015, elle accueille le départ d'une étape du Critérium du Dauphiné Libéré[37].

Malgré sa taille modérée, la commune compte un grand nombre d'associations sportives comme le Club Nautique du Bourget du Lac, l'ES Bourget Football ou le Handball Club Bourgetain, qui font exister la commune sur la carte de la Savoie et dans le bassin chambérien.

La presse est représentée majoritairement par les grands quotidiens régionaux et notamment Le Dauphiné libéré. Plus localement, on trouve une presse assez riche, avec La Savoie, l'Essor savoyard, Le Messager, la Voix des Allobroges, Le Faucigny et bien d'autres. En plus des stations de radiophonie nationales, la ville est couverte par de nombreuses antennes locales dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, Ellebore, et depuis 2013 Radio Aix-les-Bains 88FM… La télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La place du village expose la vie locale du bassin bourgetain. C'est également le cas dans les informations locales de cette même chaîne télévisée ainsi que sur France 3 dans l'édition locale et régionale.

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Le Bourget-du-Lac accueille le site de Savoie Technolac. Celui-ci regroupe l'université Savoie Mont Blanc, l'Institut national de l'énergie solaire (INES) et des entreprises spécialisées, comme Energy Pool (effacement énergétique) et le CIH d’EDF (ingénierie hydraulique) ou encore Certisolis (certification solaire) ainsi que des centres de recherche.

Référent national de la filière énergies-bâtiment, Savoie Technolac rassemble 230 entreprises innovantes, 1 000 chercheurs et 5 000 étudiants, soit un bassin de 4 000 emplois.

Le site va doubler ses capacités d'accueil des entreprises d'ici à 2030 pour accueillir 18 000 résidents.

Plus gros incubateur de Auvergne-Rhône-Alpes[réf. souhaitée], Savoie Technolac propose un dispositif d'accompagnement à la création d'entreprises : la base d'Incubation, notamment dans le milieu solaire, ainsi qu'un incubateur destiné aux étudiants.

  • la base d’incubation de Savoie Technolac accompagne les créateurs d’entreprises de la filière des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (solaire, hydraulique, smart grid…) ;
  • l'incubateur étudiants s'adresse à tous les étudiants porteurs de projet, dans le cadre de leur cursus universitaire ou en parallèle, et quelle que soit la filière et l’année d’études.

On exploite également sur la commune l'élevage et le bois.

En 2016, trois tables de la commune — Le Bateau Ivre**, Auberge Lamartine*, Atmosphères* — se trouvent dans le palmarès du guide Michelin, tandis que La Grange à Sel ferme ses portes en début d'année[38].

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

La ville, située à l'extrême sud du lac du Bourget, est labellisée commune touristique[39].

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Château du Bourget

[modifier | modifier le code]

Le château du Bourget, également nommé « château de Thomas II » est un ancien château fort construit par le comte Thomas II de Savoie vers 1250. Il fut la résidence principale des comtes de Savoie de 1285 à 1434. Il s'y déroulait des fêtes somptueuses et de mémorables festins. Aujourd'hui en ruines, il en subsiste notamment une tour carrée de 18 mètres de hauteur.

Prieuré du Bourget

[modifier | modifier le code]
L'église paroissiale.

Le prieuré du Bourget est un prieuré clunisien fondé au XIe siècle. Il est constitué de l'église Saint-Laurent de style gothique, d'une crypte romane, de bâtiments conventuels dont la galerie du XVe siècle est de style gothique flamboyant. Dans l'église on peut admirer un ensemble de très beaux hauts-reliefs polychromes, vestiges de l'ancien jubé du XIIIe siècle. Les jardins à la française du prieuré sont aménagés autour d'une longue perspective axiale qui dessert des terrasses étagées. Ils ont été aménagés sur ordre de la duchesse de Choiseul au XIXe siècle.

Une crypte est placée sous le chœur de l'église actuelle. On en trouve des premières traces sous la dynastie carolingienne, aux alentours du IXe siècle. Des vestiges gallo-romains qui y ont été découverts laisseraient penser à un sanctuaire ou un temple à cet endroit. Il peut aussi s'agir des vestiges du temple de Mercure clairement identifié au col du Chat.

Château de La Serraz

[modifier | modifier le code]

Le château de La Serraz, situé sur le plateau homonyme, centre d'une seigneurie ayant appartenu aux Seyssel, du milieu du XIIIe siècle jusqu'à sa vente à la fin XVIIIe siècle à Baptiste Salteur[40].

La maison-forte d'Entremont du Bourget

[modifier | modifier le code]

La maison-forte d'Entremont a été édifiée en plusieurs périodes à compter du XVe siècle, à partir de l'acte d'albergement passé le , entre le comte Amédée VI de Savoie, dit le Comte Vert, et son secrétaire, Jean Jayet d'Entremont, concernant le fief situé à proximité du château du Bourget de Thomas II.

Cette maison-forte est l'ancienne résidence de la Famille de Buttet depuis la fin du XVe siècle .

Elle montre sa tour carrée, aux baies carrées, qui a quatre étages, d'une très simple architecture. Cette tour où loge un escalier tournant, ouvre dans le bas sur une cour, par une porte que décore une accolade, à côté d'une coulevrinière ; deux corps de logis en équerre dont la tour marque l'angle et qui gardent de vieilles pierres, forment deux côtés de la cour qu'un mur clôt sur la route[41].

La commune du Bourget-du-Lac s'est rendue acquéreur de la Maison-Forte d'Entremont le .

Espaces verts

[modifier | modifier le code]
Poste d'observation des oiseaux de la réserve naturelle.

En 1988, un arrêté préfectoral de protection de biotope est mis en place, avec la création en 1991 d'une réserve ornithologique intitulée "le domaine de Buttet"[42], géré par le Conservatoire d'espaces naturels de Savoie (CEN Savoie, anciennement CPNS).

La réserve naturelle du domaine de Buttet est une zone naturelle protégée mais fragile. On y trouve, au sein d'un ensemble de lieux humides où se côtoient roselières, marais et étangs, 230 espèces d'oiseaux, 30 sortes de poissons, de très nombreux amphibiens, ainsi qu'une végétation remarquable. L'observatoire est géré par la FRAPNA Savoie qui y organise régulièrement des « sorties nature » dans le but de sensibiliser le grand public au respect de l'environnement par une meilleure connaissance de la faune et de la flore. À signaler, la réintroduction réussie de la cistude, la tortue européenne. Il a été aménagé un poste d'observation pour des oiseaux.

Les Jardins du Prieuré : Ceux-ci figurent sur la liste des jardins français bénéficiant du label « jardins remarquables » décerné par le Ministère de la Culture, classés par région administrative[43].

Zones portuaires

[modifier | modifier le code]
Le port des Mirandelles.

Avec sa plage municipale et ses cinq petits ports (Charpignat, les Grèbes, les Mirandelles, les Mouettes, la Leysse), la commune, adhérente du label « France station nautique », peut accueillir 540 bateaux.

Autres édifices

[modifier | modifier le code]

La ville possède de nombreux fours à pain. Certains comportent une chambre de panification dite « gloriette », un local de stockage et un bûcher…

Gastronomie

[modifier | modifier le code]

On trouve de nombreux restaurants et hôtels du côté des bords du lac où l'on peut déguster les spécialités savoyardes traditionnelles mais également les produits locaux tels que les poissons du lac…

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]

Espace La Traverse. Il est basé dans Savoie Technolac.

Espaces verts et fleurissement

[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[44].

Vie militaire

[modifier | modifier le code]

De 1936 à 1985, la commune a accueilli sur son site la base aérienne 725 de l'armée de l'air, où furent stationnées diverses écoles et des unités d'hélicoptères. Au démantèlement des installations, le pôle Savoie Technolac fut alors créé.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Thomas II de Savoie (1199-1259), comte de Piémont, comte de Flandre et de Hainaut, à l'origine de la branche cadette des Savoie-Piémont. Il est le fondateur du château du Bourget.
  • Famille de Buttet dont
    • Mermet de Buttet, (v.1410-1488), natif d'Ugine, secrétaire du duc Louis Ier de Savoie à Chambéry par lettres patentes du , héritier de la Maison Forte d'Entremont au Bourget-du-Lac ;
    • Marc-Claude de Buttet (1530-1586), petit-fils de Mermet, poète et gentilhomme savoisien, auteur de l'Amaltée et de l'Apologie de la Savoie.
    • Charles-Janus de Buttet (1600-1630), seigneur de la Maison-Forte d'Entremont au Bourget, sénateur, premier syndic de Chambéry ;
    • Marc-André de Buttet d'Entremont, baron du Bourget (1850-1914), résident de la Maison-Forte d'Entremont au Bourget, capitaine au troisième bataillon territorial de chasseurs alpins.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes de Le Bourget-du-Lac

Les armes du Bourget-du-Lac se blasonnent ainsi :

D'azur à trois besants d'or.

Vue de la plage du Bourget-du-Lac et des rives du lac du Bourget.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 135-141. (lire en ligne)
  • Chanoine J. Burlet, L'église du Bourget-du-Lac, notice historique et archéologique avec illustrations (ASIN B0000DODKC).
  • Marc-André de Buttet d'Entremont, baron du Bourget, résident de la maison-forte d'Entremont, capitaine au troisième bataillon territorial de chasseurs alpins.
    • Les Alpins, étude relative aux troupes cantonnées dans les Alpes et chargées de les défendre, Chambéry, 1894.
    • Notes Historiques sur les ruines du château du Bourget, Chambéry, 1906.
  • Gabriel Pérouse, Les environs de Chambéry : Guide historique et archéologique, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », (réimpr. 1993) (1re éd. 1926), 389 p. (ISBN 978-2-908697-47-6, lire en ligne), p. 120.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Chambéry comprend deux villes-centres (Aix-les-Bains et Chambéry) et 33 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Le Bourget-du-Lac et Voglans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chambéry-Aix », sur la commune de Voglans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chambéry-Aix », sur la commune de Voglans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « le Varon » sur le site du service d’administration nationale des données et référentiels sur l’eau (SANDRE).
  17. La chapelle de La Roche Saint-Alban sur le site savoie-mont-blanc.com
  18. Registre de commerce de Toulouse sur le site manageo.fr
  19. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. a b et c « Bourget-du-Lac (Le) », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
  21. a et b Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 75..
  22. a b et c Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 135, Présentation.
  23. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  24. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne)..
  25. a b et c Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 135-136, Des moines et des comtes.
  26. a et b Eugène Burnier (1831-1870), « Le château et le prieuré du Bourget », Mémoires et documents publiés par la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, t. 10,‎ , p. 115-116 (lire en ligne).
  27. a b et c Bruno Berthier et Robert Bornecque, Pierres fortes de Savoie, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 978-2-84206-179-1, lire en ligne), p. 138-141.
  28. …, « … », dans Jean-Michel Poisson (dir.), Châteaux médiévaux en Rhône-Alpes, Lyon, coll. « Art et archéologie en Rhône-Alpes, Cahiers René de Lucinge », , 144 p. (ISSN 0766-1150), chap. 6, p. 117.
  29. François Richard (1929-2011), sur data.bnf.fr
  30. https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2020/07/03/nicolas-mercat-elu-officiellement-maire .
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Bourget-du-Lac (73051) », (consulté le ).
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Savoie (73) », (consulté le ).
  36. Données démographiques cités par le l'JDN.
  37. Journal municipal no 24 - Juin 2015
  38. Perrine Coulon, Le Dauphiné libéré, « "La Grange à sel" ferme définitivement ses portes », sur ledauphine.com, .
  39. « LE BOURGET DU LAC - ANETT, Association Nationale des Elus des Territoires Touristiques (ex ANMSCCT) » (consulté le ).
  40. Gabriel Pérouse, Les environs de Chambéry : Guide historique et archéologique, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », (réimpr. 1993) (1re éd. 1926), 389 p. (ISBN 978-2-908697-47-6, lire en ligne), p. 317.
  41. Gabriel Pérouse, Les environs de Chambéry, Librairie Dardel, Chambéry, 1927
  42. « Domaine de Buttet », sur le site du Conservatoire du littoral (consulté en ).
  43. La « Liste officielle des Jardins remarquables »
  44. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).