Jean-Louis Adam
Bibliothèque nationale de France.
Nom de naissance | Johann Ludwig Adam |
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Naissance | Muttersholtz, Alsace France |
Décès | (à 89 ans) Paris |
Activité principale | Compositeur Pianiste Professeur de musique |
Élèves | Friedrich Kalkbrenner Ferdinand Hérold |
Descendants | Victor Adam |
Distinctions honorifiques | Chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur (1829) |
Œuvres principales
- Méthode ou principe général du doigté pour le pianoforte (1798)
- Méthode nouvelle pour le piano (1802)
Jean-Louis[1] Adam est un compositeur français, professeur de musique et pianiste virtuose, né le à Muttersholtz et mort le à Paris. Il est le père du peintre lithographe Victor Adam et du compositeur Adolphe Adam.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en Alsace, sous le prénom de Johann Ludwig (francisé par la suite en Jean-Louis), il est le fils de Mathias Adam et Marie-Dorothée Meyer. Il se rend à Paris pour étudier le piano et le clavecin avec Jean-Frédéric Edelmann. Nommé à son tour professeur de pianoforte au Conservatoire de Paris en 1797, il y enseignera près d'un demi-siècle, ne prenant sa retraite qu'en 1842 (à 84 ans). Il a pour élèves Friedrich Kalkbrenner et Ferdinand Hérold.
En plus d'être un pianiste virtuose, il compose de nombreuses pièces pour cet instrument, particulièrement appréciées en leur temps, notamment ses variations sur Le Bon Roi Dagobert. Il est aussi l'auteur d'ouvrages théoriques sur le piano : Méthode ou principe général du doigté pour le pianoforte (1798) avec Ludwig Wetzel Lachnith et Méthode nouvelle pour le piano (1802). En 1804, il publie une Méthode de piano du Conservatoire[2], qui aura une grande influence et contribuera à l'essor de la technique du piano dans la capitale.
Jean-Louis Adam s'est marié trois fois[réf. nécessaire]. Sa deuxième épouse était la sœur du comte de Louvois[Qui ?] ; le couple eut une fille, Sophie, mariée plus tard au colonel Genot[Qui ?]. Après sa séparation, Adam se remaria à Élisabeth-Charlotte-Jeanne (dite Élisa) Coste, fille d'un médecin. Le couple eut deux garçons : Adolphe-Charles (1803) (futur compositeur populaire, auteur notamment du ballet "Giselle", de l'opéra-comique "Le Postillon de Lonjumeau" et du cantique de Noël "Minuit, Chrétiens") et Alphonse-Hippolyte (1808).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Theodore Baker, A Biographical Dictionary of Musicians [1re édition (1900)]
- Adélaïde de Place, « Jean-Louis Adam » dans Joël-Marie Fauquet (dir.), Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, 2003 (ISBN 2-213-59316-7)
- Joseph Muller, « Jean-Louis (Johann Ludwig) Adam », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 1, p. 17
- Joseph Muller et Patrick Cabanel, « Jean-Louis (Johann Ludwig) Adam », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 9-10 (ISBN 978-2846211901)
- Édouard Sitzmann, « Adam, Jean-Louis », dans Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace, t. 1, Rixheim, F. Sutter & Cie, (lire en ligne), p. 8
Liens externes
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