Manjaro Linux
Manjaro Linux | |
Manjaro Linux 23.0.4, avec l'environnements de bureau Xfce | |
Famille | Type Unix |
---|---|
Langues | multilingue |
Type de noyau | Monolithique modulaire (Linux) |
État du projet | stable |
Dépôt | gitlab.manjaro.org |
Plates-formes | X86-64, i686 (d), ARMv8 et ARMv7 |
Entreprise / Développeur | Philip Müller, Guillaume Benoit et al. |
Licence | variées |
États des sources | ouvertes et libres |
Première version | 0.8.0 (()) |
Dernière version stable | 24.1 ()[1] |
Méthode de mise à jour | Pacman, Yaourt, pamac[2], octopi[3] |
Environnement de bureau | Xfce, KDE, GNOME, Deepin Desktop Environment (en) et LXQt |
Gestionnaire de paquets | Pacman |
Site web | manjaro.org |
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Manjaro Linux, ou tout simplement Manjaro (prononcé comme dans Kilimanjaro), est une distribution Linux basée sur Arch Linux proposant KDE, GNOME, Xfce, Cinnamon, i3 et Sway comme environnements de bureau. C'est un système d'exploitation libre pour ordinateurs personnels qui se veut facile d'utilisation[4]. Elle utilise par ailleurs un modèle de développement similaire à Arch Linux, de type rolling release (publication continue).
Relation avec Arch Linux
[modifier | modifier le code]Manjaro Linux est basée sur Arch Linux mais elle dispose d'un ensemble de dépôts (logiciels) qui lui est propre. Elle cherche à être conviviale pour un utilisateur débutant[5], tout en utilisant principalement le gestionnaire de paquets pacman et la compatibilité avec les dépôts utilisateurs Arch (AUR).
Manjaro elle-même utilise trois ensembles de dépôts logiciels sur ses sites miroirs[6] :
- les dépôts instables, contenant les paquets Arch les plus récemment développés, avec un jour ou deux de retard
- les dépôts de tests, contenant des paquets provenant des dépôts instables, synchronisés avec ceux-ci chaque semaine et servant aux tests et aux corrections ;
- les dépôts stables, qui ne contiennent que les paquets jugés stables par l'équipe de développement[7].
Historique
[modifier | modifier le code]En , Manjaro est encore à un stade de développement (séries 0.8.x). Certains éléments-clés du système final manquent, notamment un outil graphique de gestion de paquets totalement intégré. Plusieurs installateurs graphiques sont disponibles, bien que leur entière intégration au système reste à améliorer. Le dernier en date, octopi[3], est censé pallier les problèmes de pamac[8] ou encore du défunt pacman-gui.
Toutefois, d'autres éléments-clés, tels que mhwd (Manjaro Hardware detection), sont déjà présents[9].
En , Manjaro se dote de son propre ordinateur portable préinstallé, le Manjaro Spitfire, en collaboration avec l'entreprise Station X[10].
En , Manjaro se hisse à la deuxième place des distributions Linux les plus consultées sur le site de référencement DistroWatch[11], puis en se hisse à la première place.
En 2019, les fondateurs de Manjaro annoncent la création de Manjaro GmbH & Co. KG, la société créée pour porter le développement de Manjaro. La gestion des dons est transférée aux sociétés spécialisées CommunityBridge et OpenCollective[12]. En 2020, Manjaro et Tuxedo s'associent pour sortir le InfinityBook Manjaro, un laptop InfinityBook Pro 15 optimisé pour fonctionner avec Manjaro Linux[13].
Historique des versions
[modifier | modifier le code]Les versions officielles publiées jusqu'en 2015 étaient identifiées 0.8.x. Entre la 0.8.0 et la 0.8.8, la liste des environnements de bureau proposés ainsi que celle des logiciels pré-installés ont notablement changé. Durant le développement de Manjaro 0.9.0, à la fin , l'équipe de Manjaro a décidé de passer à un schéma de numérotation des versions basé sur l'année et le mois à la place d'une incrémentation simple. Et cela s'applique à la fois à la série 0.8.x qu'à la nouvelle série 0.9.x, renommant par la même la 0.8.13 sortie en comme la 15.06 et ainsi de suite. Manjaro 15.09 dont le nom de code est Bellatrix, et anciennement connue comme la 0.9.0, a été publiée le avec le nouvel installateur Calamares (logiciel) (en)[14] ainsi que des paquets mis à jour. Ce programme d'installation graphique facilite grandement l'utilisation de Manjaro Linux, puisqu'il accompagne l'utilisateur étape par étape[15].
La version 18.11 supporte officiellement les environnements de bureau suivants :
La communauté supporte également les environnements de bureau suivants :
- Awesome ;
- BSPWM ;
- Budgie (environnement de bureau de Solus);
- Cinnamon (environnement de bureau de Linux Mint);
- Deepin ;
- i3 (gestionnaire de fenêtres de type tiling);
- Sway
- LXQt (rapprochement entre LXDE et Razor-Qt);
- MATE (fork modernisé de GNOME 2);
- OpenBox ;
- LXDE (environnement de bureau abandonné depuis la sortie de LXQt).
Fonctionnalités
[modifier | modifier le code]Manjaro Linux est livrée avec un support multimédia clés en main, un système robuste de reconnaissance du matériel, et le soutien de noyaux multiples (du 3.10 au 5.3). Elle est dotée depuis la version 0.8.6 d'un installateur graphique[16],Calamares . Le système de rolling release signifie qu'il n'y a qu'une seule version de Manjaro qui se met à jour au fil du temps et que l'utilisateur n'a pas à réinstaller le système régulièrement[17].
La gestion des paquets logiciels est assurée par pacman[18] en ligne de commande et par Pamac[19] en graphique. Les versions sont disponibles en 64 bits et sont compatibles sur le plan des binaires avec Arch Linux.
Trizen[20] ou encore Yay[21] (non préinstallés) permettent d'accéder à certains paquets, non disponibles sur cette distribution, via l'utilisation de AUR (Arch User Repository).
Ces gestionnaires de paquets AUR permettent :
- L'importation de clés GPG si elles manquent lors de l'installation de trier les paquets par fréquence de téléchargement.
- De voter pour la prochaine entrée dans le dépôt "community" ou "extra" d'ArchLinux.
- Modifier certains PKGBuilds[22] à la volée si des erreurs de compilation subsistent.
Ils permettent de simplifier grandement le processus d’installation d'un paquet de l'AUR[23]
Yaourt, le premier gestionnaire graphique de paquets AUR n'est plus disponible dans les dépôts depuis son abandon (seulement sur AUR), puisqu'il a été remplacé par Yay.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Manjaro 24.1 Xahea released », (consulté le )
- pamac « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- Site de l'installeur graphique octopi
- (en) J.A. Watson, « Hands-on with Manjaro Linux 0.8.11 », sur ZDNet, (consulté le )
- Mumbly manjaro = archlinux pour tous janvier 2013
- ses sites miroirs : repo.manjaro.org
- « Page Wiki "Dépôts et serveurs" » (consulté le )
- « Page Wiki "Pamac Troubleshooting" » (consulté le )
- « Page Wiki "Vue d'ensemble de Manjaro Hardware Detection" » (consulté le )
- (en) « The Manjaro Special Edition Spitfire is Here ! », sur stationx.rocks,
- DistroWatch, « DistroWatch.com: Put the fun back into computing. Use Linux, BSD. », sur www.distrowatch.com (consulté le )
- (en) Jason Evangelho, « Manjaro Linux Just Made A Massive Announcement About Its Future », sur Forbes, (consulté le )
- (en-US) Marius Nestor, « TUXEDO Computers Announces InfinityBook Manjaro Linux Laptop », sur 9to5Linux, (consulté le )
- Calamares The universal installer framework
- « Manjaro Linux : une solution de substitution à Arch Linux conviviale », sur IONOS Digital Guide (consulté le )
- « Guide d'installation graphique de manjaro 0.8.5 » (consulté le )
- Linux Panda « Manjaro linux », avril 2013 « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- Cyrille Borne « test de pacman » 18 mai 2013
- (en) « Manjaro Wiki Pamac », sur wiki.manjaro.org
- (en) « Github Trizen », sur github.com
- (en) « Github Yay », sur github.com
- [1]
- Steve, « yay : Installer des packages depuis AUR sous Arch Linux - JUST-SUDO-IT.be », (consulté le )