Marnaz
Marnaz | |||||
Atelier d'horologerie à Marnaz, en 1927. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Bonneville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cluses-Arve et Montagnes | ||||
Maire Mandat | Chantal Vannson 2020-2026 | ||||
Code postal | 74460 | ||||
Code commune | 74169 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marnerots | ||||
Population municipale | 5 827 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 646 hab./km2 | ||||
Population agglomération | 92 832 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 03′ 36″ nord, 6° 31′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 464 m Max. 2 098 m | ||||
Superficie | 9,02 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Cluses (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Cluses (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cluses | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
Liens | |||||
Site web | mairiedemarnaz.fr | ||||
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Marnaz (se prononce Marna[Note 1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont les Marnerottes et les Marnerots.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La commune de Marnaz est située au pied de la chaîne du Bargy. Elle est bordée au nord par l'Arve.
Quartiers et hameaux
[modifier | modifier le code]Autour du quartier du Centre, se trouvent les hameaux Blanzy, les Bosnées, les Bottes, Chez Titas, la Contamine, les Crevallets, l'Étoile, Fond de Marnaz, les Fontaines, les Grands Prés, Hermy, la Terrassière et les Valignons.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Mont-Saxonnex, Le Reposoir, Scionzier, Thyez et Vougy.
Climat
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marnaz est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cluses[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[5],[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cluses, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[6]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), zones urbanisées (29 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), terres arables (3,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune provient probablement de la marne contenue en son sol. Comme bien souvent en Haute-Savoie, le -az final ne se prononce pas[Note 1].
En francoprovençal ou arpitan savoyard, le nom de la commune s'écrit Marna se prononce « Marnâ » (retranscrit selon la graphie semi-phonétique de Conflans)[10].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le hameau de Marnaz devient, en 1842, chef-lieu de la paroisse de Scionzier. À la suite de dissensions dans le conseil municipal à partir de 1830 avec comme point d'orgue la construction d'une nouvelle église au lieu-dit la Contamine, la commune de Marnaz est créée le par un décret de Napoléon III. Le cœur du village est situé à flanc de montagne. À la suite des travaux d'endiguement débutés en 1824, le développement de la commune s'étend vers le fond de vallée.
Une mairie-école est construite en 1878, puis une salle des fêtes en 1936 qui accueille également la mairie, avant que celle-ci ne soit finalement installée entre l'école et la chapelle en 1973 dans le nouvel édifice qu'elle partage avec la poste.
À partir des années 1970, le quartier des Valignons se développe entre la RN 205 (dite route blanche) et l'Arve avec la construction de logements sociaux et d'infrastructures sportives.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[11].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la communauté de communes Cluses-Arve et Montagnes.
Jumelages
[modifier | modifier le code]Quincinetto (Italie). Marnaz est jumelée avec cette commune du Piémont depuis .
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2021, la commune comptait 5 827 habitants[Note 5], en évolution de +8,61 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune abrite une école maternelle et une école élémentaire publiques.
Service de secours
[modifier | modifier le code]Le centre de secours mis en service en 2002, a été le premier du département à bénéficier d'un financement par le Service départemental d'incendie et de secours de Haute-Savoie (SDIS 74) à hauteur de 80 %, le reste étant financé par la commune.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]La Marnerotte est une randonnée pédestre qui a fait partie pendant quelques saisons d'un circuit officiel. Son parcours démarre de la mairie de Marnaz pour rejoindre le lac Bénit par le lieu-dit les Bottes.
Cultes
[modifier | modifier le code]Culte catholique
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du diocèse d'Annecy, du doyenné de la Moyenne Vallée de l'Arve et de la paroisse Saint-Bruno en vallée d'Arve dont le siège se trouve à Cluses.
Le , une communauté de religieuses de la Croix de Chavanod s'installe à Marnaz. Elles y restent jusqu'en 1998.
Économie
[modifier | modifier le code]Comme dans toute la vallée de l'Arve, Marnaz possède une industrie du décolletage.
La présence de riches veines de marne au bords de l'Arve et une tradition savoyarde de poterie vernissée ont permis le développement de la poterie de Marnaz, tenue pendant plus de deux siècles par la famille Guyot. Une des dernières poteries traditionnelles en Haute-Savoie, elle ferme ses portes en .
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La chapelle dont la première pierre a été posée en 1648.
- L'église Saint-Pierre-aux-Liens est construite de 1848 à 1851. Initialement destinée à la paroisse de Scionzier, elle est attribuée à celle de Marnaz lors de la scission de 1866. S'estimant lésés d'un bien qu'ils avaient en partie financé, les Schonverots (habitants de Scionzier) viennent récupérer de nuit la cloche de l'église. Après jugement du tribunal, la cloche est restituée à son créateur, la fonderie Paccard.
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]- La « Pyramide » voit le jour en 1993 après la réhabilitation d'une ancienne usine de décolletage. Elle abrite plusieurs salles ainsi que la bibliothèque municipale. Chaque année une exposition de sculptures, de dessins et de peintures y est organisée (27ème édition en novembre 2021).
Associations culturelles et artistiques
[modifier | modifier le code]- La batterie-fanfare est dirigée par Brice Bondaz et compte 17 musiciens.
- L'harmonie municipale est une association fondée en 1836 qui compte aujourd'hui 93 musiciens.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Rosay (1902-1945), prêtre, vicaire de la paroisse en 1926. Résistant, Juste parmi les nations.
- Stéphane Paille (1965-2017), sportif.
- Loïc Hervé (né en 1980), homme politique, sénateur de la Haute-Savoie et ancien maire de la commune.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 277-278 « Marnaz ».
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Le -az final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe[1],[2],[3].
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Cluses comprend quatre villes-centres (Bonneville, Cluses, La Roche-sur-Foron, Scionzier) et quatorze communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- Henri Dénarié, « Berlioz ne rime pas avec myxomatose », La Voix des Allobroges, (lire en ligne) (Article publié dans le numéro 13 de La Voix des Allobroges, été 2007)
- Jean-Baptiste Serron avec Marc Bron, « Comment bien prononcer les noms de nos communes? », L'Essor savoyard, (lire en ligne).
- « Toponymie arpitane : les noms en -oz, -az, -ex, -ix », sur Arpitan.com - Fédération internationale de l'arpitan (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Cluses », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Marnaz ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cluses », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 15Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- Chantal Vannson élue nouveau maire de Marnaz
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.