Martí Esteve

Martí Esteve
Martí Esteve i Guau portrait à l'âge de 42 ans.
Fonctions
Député aux Cortes républicaines
IIIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Gérone (d)
-
Député aux Cortes républicaines
1re législature de la Deuxième République espagnole (d)
Barcelona (capital) (d)
-
Gabriel Alomar (en)
Député
Circonscription de Barcelone
-
Conseiller de la Généralité de Catalogne
Conseiller municipal de Barcelone
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Partis politiques

Martí Esteve i Guau, né à Torà en 1895 et mort à Mexico en 1977, est un homme politique catalan.

Il étudie le droit et les lettres à l'université de Barcelone et exerce en tant qu'avocat du département d'études juridiques de la Mancommunauté de Catalogne, dont il est secrétaire générale en 1918. Il est conseiller de la municipalité de Barcelone pour la Lliga Regionalista entre 1921 et 1923, et collabore à La Veu de Catalunya, à la Revista Jurídica de Catalunya (revue juridique de Catalogne) et le Butlletí de les Joventuts Nacionalistes de Catalunya (Bulletin des jeunesses nationalistes de Catalogne). En 1917 il publie la première biographie d'Enric Prat de la Riba.

Il est l'un des fondateurs et membre du comité exécutif du parti Acció Catalana Republicana et dirige le journal La Publicitat de 1922 à 1926. Lorsqu'est proclamée la Seconde République espagnole, il est membre de la députation provisoire de la Generalitat de Catalogne pour Solsona et de la commission rédactrice du Statut de Núria. Il est élu député au Congrès aux élections générales de 1931 et conseiller aux finances de la Generalitat jusqu'aux événements du 6 octobre, à la suite desquels il est emprisonné et condamné, comme les autres membres du gouvernement catalan.

Il est de nouveau élu député aux élections générales de 1936 et nommé conseillé de mars jusqu'en septembre. À l'éclatement de la guerre civile espagnole, il s'installe à Paris et travaille comme avocat de l'ambassade d'Espagne. En , la guerre s'étant conclue par la victoire des nationalistes espagnols, il s'exile à Cuba où il est un membre actif de la communauté catalane du pays. Il le quitte ensuite pour Mexico et y travaille comme traducteur à l'ambassade des États-Unis et à la Banque nationale du Mexique.

Bibliographie

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  • (ca) Jesús Mestre i Campi (dir.), Diccionari d'història de Catalunya, Barcelone, Edicions 62, , 6e éd. (1re éd. 1992), 1147 p. (ISBN 978-84-412-1885-7), p. 418

Lien externe

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