Maurecourt

Maurecourt
Maurecourt
L'hôtel de ville.
Blason de Maurecourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise
Maire
Mandat
Didier Guerrey
2022-2026
Code postal 78780
Code commune 78382
Démographie
Gentilé maurecourtois
Population
municipale
4 355 hab. (2021 en évolution de −1,52 % par rapport à 2015)
Densité 1 193 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 53″ nord, 2° 03′ 46″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 167 m
Superficie 3,65 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Conflans-Sainte-Honorine
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Maurecourt
Liens
Site web https://www.ville-maurecourt.fr/

Maurecourt est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. C'est une des communes de la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise.

Ses habitants sont appelés les Maurecourtois ou Maurecourtoises.

Géographie

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Position de Maurecourt dans les Yvelines.

Description

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La commune se situe au nord du département des Yvelines, en limite du département du Val-d'Oise, bordée à l'est par l'Oise, en rive droite, et à l'ouest par la forêt domaniale de l'Hautil. Elle se trouve à environ 32 kilomètres au nord-ouest de Paris, à 27 kilomètres au nord de Versailles et à 14 kilomètres au nord de son chef-lieu d'arrondissement Saint-Germain-en-Laye.

La commune rejoint la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise le [1].


Communes limitrophes

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Les communes limitrophes en sont Conflans-Sainte-Honorine à l'est, sur la rive gauche de l'Oise, Andrésy au sud, Triel-sur-Seine à l'ouest, Jouy-le-Moutier au nord et Neuville-sur-Oise au nord-est, ces deux dernières communes faisant partie du département du Val-d'Oise.

Transports et déplacements

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La RD 55 passe au centre du village et mène vers le sud à Andrésy et Poissy, et vers le nord à Jouy-le-Moutier et Cergy. La RD 48 permet de se rendre sur la RN 184 et le centre de Conflans-Sainte-Honorine.

La voie communale no 4 relie Maurecourt et l'Hautil (Triel-sur-Seine).

Transport en commun

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La commune est desservie par la gare de Maurecourt, sur la ligne J du Transilien. La station est toutefois située sur la commune voisine d'Andrésy.

Le village est desservi par la ligne de bus 19 qui relie l'arrêt Maurecourt-Julia à la gare de Conflans Fin d'Oise. Cette ligne fait partie du réseau de bus de Poissy - Les Mureaux.

Voies douces

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La commune est reliée au nord par trois axes de circulation douce aménagés (deux axes en direction du nord et un vers le sud).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 645 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Maurecourt est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

Berges aujourd'hui

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Plusieurs projets ont été lancés[Quand ?] pour réaménager les berges de l’Oise :

  • Déplacement d’une zone de stationnement de bateaux logements ;
  • Nettoyage d’une ancienne friche industrielle tout en préservant la cale de l’ancien chantier naval et le chemin de grue ;
  • Consolidation des berges à base de gabions pour éviter l’érosion des parties basses (pousseurs).
  • Mise en place de fascines ou de pieux vivants.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Mauricuria en 1209[13],[14], Morcort[15].
Remarque : la forme de 1209 est un latinisme érudit d'après une étymologie erronée de l'ancien français cort, issu du latin cōrtem et non pas de curia (qui explique par ailleurs l'orthographe cour du français moderne, alors que le dérivé courtois conserve un t).

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -court, appellatif issu du gallo-roman *CŌRTE > ancien français cort « cour de ferme », « établissement agricole entouré d'un mur d'enceinte », « domaine » (du bas latin cōrtem, accusatif correspondant au latin cohortem, nominatif cohors). Le premier élément Maure- représente le nom de personne roman ou germanique Maurus / Mauro[13], voire germanique Moricho[14].

Selon une autre hypothèse, Maurecourt, écrit Morecourt se décompose en more, soit « lande, marais, tourbière », d'une part, et en court, soit « domaine rural, enclos »[16]».

Premiers peuplements

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On a retrouvé à Maurecourt un petit coq en bronze datant de la Préhistoire, mais les premières traces avérées remontent à l’époque romaine. Les Romains s’installent à Andrésy avec une tribu gauloise venant d’Andéritium. Ces ancêtres gaulois se révèlent de très bons constructeurs de bateaux. C’est un seigneur romain (descendant du chef de légion ou d’un tribun romain), le seigneur Maurus qui donne son nom aux terres dont il était propriétaire.

Au cours des premiers siècles après J.-C, plusieurs évangélistes passent sur ces terres : saint Denis, mais aussi saint Germain qui a laissé son nom à l’église d’Andrésy.

On a retrouvé la trace de tombeaux mérovingiens et carolingiens lors de la création de la ligne de chemin de fer Paris-Mantes. La localité d’Andrésy est acquise à cette époque par l’archevêché de Paris. Le nom du hameau de Morcourt est alors mentionné pour la première fois dans leur registre. Le château de Glatigny (château fort avec chapelle) est édifié avec son moulin à eau sur un bras de l’Oise. Blanche de Castille, la mère de saint Louis fait de nombreuses retraites à Carrières sous Poissy, village limitrophe d’Andrésy.

Du XIVe siècle à la Révolution française

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Lors du siège de Paris en , Henri IV aurait prononcé sa phrase célèbre "Paris vaut bien une messe" au relais de chasse d’Andrésy. À la cour de Louis XIV, on apprécie le vin d’Andrésy mieux connu sous le nom de "ginglet". La Révolution de 1789 permet la séparation longtemps réclamée de Maurecourt et d’Andrésy.

Le territoire communal était, jusqu'à la veille de la Révolution, inclus dans la seigneurie d'Andrésy, et, par conséquent, propriété du chapitre de Notre-Dame de Paris.

En 1791, Maurecourt devient un village indépendant de la paroisse d'Andrésy-Maurecourt.

À partir de 1808, Maurecourt, située au confluent de l'Oise et de la Seine, devient comme ses voisines Andrésy et Conflans-Sainte-Honorine, une escale fluviale importante pour les bateliers reliant Paris au nord de la France et à la Belgique.

Du début du siècle dernier à nos jours

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Début 1900, des bateaux style bateaux mouches arrivent de Paris chaque fin de semaine et accostent à l’Hautil, la "colline du bon air". Ils déversent des dizaines de Parisiens venus se distraire, respirer l’air pur et passer une nuit dans les auberges de la célèbre colline.

L’eau de l’Oise est encore assez pure pour permettre la baignade. Une petite plage naturelle située au bout de la rue de l’Oise permet d’apprendre à nager. Pendant la semaine, cette plage est utilisée par les laveuses. En 1931, la baignade est installée au nouveau pont du confluent.

L’essor de la batellerie commence en 1855 à Conflans-Sainte-Honorine, avec l’installation de la tête aval de la chaîne de touage qui permet la remonte des péniches sur la Seine vers Paris, approvisionnant ainsi la capitale en plein développement urbain.

Commerces du bord de l’Oise avant la Seconde Guerre mondiale

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À Andrésy et Maurecourt, les commerces du bord de l’Oise bénéficient du trafic fluvial entre l’Oise et la Seine. Chaque jour, des mariniers viennent s’approvisionner dans les six cafés et café-épicerie.

Dans le premier café (café Beranger Claire, devenu café Deneux et épicerie de 1922 à 1947), les femmes trouvent toute l’épicerie et les légumes dont elles ont besoin avant le départ, ainsi que des sabots, pantoufles, matériel pour la lessive, etc. Les hommes y achètent du goudron de Norvège et de houille appelé "gaz". Le pain est toujours arrivé avant le départ du matin.

Dans le deuxième café, Marcel Deneux devenu café Wilky se vendent des agrès de marine : perches, cordages, esclain d’écoire ou d’aimntôt[Quoi ?] et des câbles d’acier "remorque". Quelques maisons plus loin sont implantés les ateliers pour les remorqueurs Liberlot.

Après la Seconde Guerre, devenus les Ateliers de la CITE (société internationale de transport par les eaux), leur flotte atteint la centaine de bateaux. Les remorqueurs portent soit des noms de fleurs (Camélia, Narcisse, Bégonia) ou d’animaux sauvages (Ours, Chacal, Panthère).

Rue Itasse, la mercerie Demez, au petit bonheur des marinières, devient le café épicerie Delille, Ferrey, Cornu Bée et Dussart avant de fermer en 1980.

Le quatrième café, l’actuel café restaurant de la marine, fait à cette époque office d’épicerie et même de bal les samedis et dimanches soir.

Le café Lachèvre est la dernière maison de Maurecourt avant les chantiers navals.

Chantier naval Degesslincourt

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Le chantier est installé en 1920 pour construire et réparer le matériel en fer : tout ce qui flottait et qui avait été employé pendant la Première Guerre sur la Seine et les canaux du Centre avaient en effet besoin de réparation. Les activités de réparation occupent le chantier jusqu'en 1928.

Le chantier reste abandonné jusqu'en 1948. Il est repris par la société de remorquage « Les Bleus » et la coopération des mariniers artisans et prend le nom de « Chantiers du Confluent ».

Ses activités :

  • construction d'automoteurs de Seine ;
  • rallongement d'automoteurs ;
  • motorisation de péniches.

Les plus grosses unités de Seine y ont accès : les automateurs « Andréé » (5 m × 46 m), « Patricia » (5,60 m × 46 m), le convoi pétrolier de la Shell, « Udotée et Thalassa », et 2 pousseurs « Novice » et « Hardy ».

On y construit aussi des bateaux de plaisance, un catamaran (« le Yo-Yang ») et une goélette (« Miséricorde »). Le chantier est arrêté en 1984.

Le chantier « Arches de Noë » pour péniches en bois est installé en 1918 et ferme en 1955.

Politique et administration

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Intercommunalité

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La commune a été intégrée en 2012 dans le périmètre de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, administrée par la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise et dont Maurecourt est désormais membre.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1896 1904 Charles Froment    
1904 1919 Théodore Crosnier    
1919 1925 Paul Lenabourg    
1925 1926 René Leduc    
1926 1929 Paul Lenabourg    
1929 1935 René Leduc    
1935 1945 Henri Billiault    
1945 1947 Gustave Laure    
1947 1951 André Calas MRP Conseiller général de Poissy (1945 → 1951)
1951 mai 1953 Paul Preyssac    
mai 1953 mars 1977 André Bihel    
mars 1977 mars 1983 Louis Moreau    
mars 1983 mars 1989 Armand Lammens SE Directeur de transports
mars 1989 décembre 1991
(décès)
Gérard Blondeau    
1992 juin 1995 Pierre Renée    
juin 1995 mai 2020[18] Gérald Rutault PS puis DVG Retraité de l'enseignement
Vice-président de la CA de Cergy-Pontoise ( ? → 2020)
mai 2020[19] En cours
(au 10 juillet 2020)
Joël Tissier DVG Vice-président de la CA de Cergy-Pontoise (2020 → )
  • Brundall (Angleterre) (depuis le ).

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

En 2021, la commune comptait 4 355 habitants[Note 4], en évolution de −1,52 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
542542516461449476421396360
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
377422435426427414483461456
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4684987918669421 1731 1931 2751 632
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 7292 3802 8702 7303 3593 4934 0574 2124 411
2018 2021 - - - - - - -
4 3274 355-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,2 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 064 hommes pour 2 263 femmes, soit un taux de 52,3 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,8 
4,8 
75-89 ans
6,5 
15,4 
60-74 ans
14,4 
21,0 
45-59 ans
21,7 
19,5 
30-44 ans
20,9 
15,8 
15-29 ans
15,5 
23,0 
0-14 ans
20,2 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2021 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,8 
20,7 
45-59 ans
20,1 
19,6 
30-44 ans
19,9 
18,5 
15-29 ans
16,8 
21,2 
0-14 ans
19,2 

La ville propose des activités sportives : basket, tennis de table, football, judo, karaté, yoga[26]...

Associations

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La commune regroupe différentes associations telles que celle des Anciens Combattants[27]. Il existe 40 associations sportives et culturelles[28].

Manifestations culturelles et festivités

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La ville décerne chaque année un prix littéraire du premier roman[réf. nécessaire].

  • Champignonnières ;
  • Port fluvial sur l'Oise.

Culture locale et patrimoine

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L'église Notre-Dame-de-la-Nativité.

Lieux et monuments

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Dite aussi Notre-Dame-de-la-Nativité a été construite au début du XVIe siècle en référence au sanctuaire marial de la Sainte Maison de Lorette sur les bords de la mer Adriatique.
L'église contient notamment une peinture de « Vierge à l'Enfant » avec saints et donateurs datant du XVIe siècle, copie classée à l'inventaire des monuments historiques d'un tableau de Véronèse.
  • Maison de campagne dite le château Itasse[30].

Maurecourt et le cinéma

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Le cinéma fait son entrée à Maurecourt à cette époque. L'église de la Nativité-de-Notre-Dame sert de lieu de tournage pour une scène de mariage dans le film L'Atalante de Jean Vigo (1934). Des Maurecourtois font office de figurants.

C’est ensuite le chantier naval Degeslincourt qui sert de décor à l’un des premiers feuilletons de la télévision : L'homme de picardie. Plus récemment, on a pu reconnaître le quai Boubou Dado dans des scènes du feuilleton Navarro.

À l'école Les Tilleuls seront tournées quelques scènes du téléfilm Heureusement qu'on s'aime avec Bernadette Lafont, Andréa Ferréol et... les enfants de l'école. Certains enfants iront tourner quelques scènes dans un studio de cinéma à Paris.

Un documentaire sur la vie de Berthe Morisot a été réalisé par des Japonais qui sont venus filmer quelques plans à Maurecourt.

Personnalités liées à la commune

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Le colonel Louis Lepic, ancien maire de Maurecourt, à la bataille d'Eylau : « Haut les têtes, la mitraille c'est pas de la merde ! » (peinture d'Édouard Detaille).
  • Berthe Morisot (1841-1895), artiste peintre française de la fin du XIXe siècle, est venue peindre à Maurecourt où elle séjournait souvent chez sa sœur.
  • Le général comte Louis Lepic, qui participa à toutes les campagnes du 1er Empire et dont le nom figure sur la 20e colonne côté-est de l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris, fut maire de Maurecourt de 1824 à 1825[31].

Héraldique

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Blason de Maurecourt Blason
D'or à deux pals d'argent chargés d'un épi du champ, à la barre ployée d'azur brochant sur le tout, le tout lui-même surchargé en chef d'une grappe de raisin au naturel pamprée de sinople, et en pointe d'une galère d'argent mâté du champ mouvant du flanc senestre.
Détails

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. Vonews - Cergy-Pontoise : Maurecourt 13e commune de l’agglomération dès 2012 ?
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Maurecourt et Pontoise », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Maurecourt ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 479b-480a.
  14. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, Volume 2, p. 900 (ISBN 2600001336).
  15. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  16. André Pégorier, Les noms de lieux en France, glossaire des termes dialectaux (lire en ligne), Voir les articles "more", et "court"..
  17. Les maires de Maurecourt
  18. « Cergy-Pontoise : ces maires et candidats abandonnés par la concurrence : Dans six communes de l'agglo cergypontaine, une seule liste sera en piste lors des municipales de mars. La cause : une crise de la vocation, mais pas seulement », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Joël Tissier, premier adjoint (EELV), pour la première fois tête de liste en mars à la suite du retrait du maire en place, Gérald Rutault (DVG) ».
  19. « Maurecourt 78780 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Maurecourt (78382) », (consulté le ).
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  26. « Le sport | Maurecourt », sur ville-maurecourt.fr (consulté le ).
  27. « Annuaire des associations | Maurecourt », sur ville-maurecourt.fr (consulté le ).
  28. http://www.ville-maurecourt.fr/content/heading553/content4773.html
  29. « Église paroissiale Notre-Dame de Lorette », notice no IA78000982, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. « Maison de campagne dite le Château Itasse », notice no IA78000973, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. « lepic », sur histoire.andresy.free.fr (consulté le ).