Max de Crinis
Naissance | Ehrenhausen |
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Décès | Stahnsdorf |
Nationalité | Allemande et autrichienne |
Profession | Psychiatre, professeur d'université (d), neurologue, homme politique et médecin |
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Employeur | Université de Cologne, université de Graz, université Humboldt de Berlin et hôpital universitaire de la Charité de Berlin |
Distinctions | Insigne d'honneur en or du NSDAP |
Membre de | Académie Léopoldine, Schutzstaffel et Corps Joannea Graz (d) |
Max de Crinis (né le à Ehrenhausen près de Graz, mort le à Stahnsdorf près de Berlin) était un psychiatre et neurologue qui a exercé pendant le Troisième Reich nazi.
Biographie
[modifier | modifier le code]Max de Crinis avait fui l'Autriche et, au sein des psychothérapeutes de l'Institut Göring, le bruit courait qu'il avait dû quitter son pays après avoir participé à une tentative de putsch[1]. Il affichait des positions ouvertement antisémites. À l'instar de collègues comme Alfred Hoche, il était très virulent contre toute forme de psychothérapie, pour lui et a fortiori plus encore contre la psychanalyse freudienne qu'il voyait comme « une orientation juive » à bannir. Tout au plus pouvait-il admettre que la psychothérapie devait être une méthode accessoire pour une science nosologique et physiologique. Il s'était par ailleurs opposé à plusieurs reprises à son collègue Matthias Göring qui dirigeait l'institut de psychothérapie nazie.
Max de Crinis a dirigé la clinique universitaire neurologique de Cologne et la clinique psychiatrique et neurologique de la Charité à Berlin. Il était SS-Standartenführer et consultant ministériel pour les questions médicales au bureau scientifique du Ministère du Reich pour la science, l'éducation et la propagande (en allemand : Reichsministeriums für Wissenschaft, Erziehung und Volksbildung). C'est à ce titre qu'il a préparé le Programme Aktion T4 d'euthanasie et participé à sa réalisation. Il se suicide le [2].
Dans les arts et la culture
[modifier | modifier le code]Filmographie
[modifier | modifier le code]Télévision
[modifier | modifier le code]- 2017 : Lukas Miko le joue dans Charité.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Geoffrey Cocks : La psychothérapie sous le IIIe Reich L'institut Göring, Ed.: Belles Lettres, 1987, Coll.: Confluents psychanalytiques, (ISBN 225133436X)
- Historia, no 361bis, Médecins SS
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Max de Crinis » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Hinrich Jasper: „Maximinian de Crinis (1889 – 1945). Eine Studie zur Psychiatrie im Nationalsozialismus“, (Abhandlungen zur Geschichte der Medizin und der Naturwissenschaften 63), Husum 1991 (grundlegend mit allen Nachweisen)
- (de) Volker Klimpel: „Ärzte-Tode“, Verlag Königshausen & Neumann 2005, (ISBN 3826027698)
- (de) Ernst Klee: „Euthanasie“ im NS-Staat. 11. Auflage. Fischer-Taschenbuch, Frankfurt/M. 2004, (ISBN 3-596-24326-2)
- (de) Ernst Klee: „Max de Crinis“ Eintrag in ders.: Das Personenlexikon zum Dritten Reich. Wer war was vor und nach 1945. Aktualisierte Ausgabe. Fischer-Taschenbuch, Frankfurt am Main 2005, (ISBN 3-596-16048-0)
- (de) Götz Aly (Hrsg.): Aktion T4 1939-1945. Die „Euthanasie“-Zentrale in der Tiergartenstraße 4. Berlin 1989, (ISBN 3-926175-66-4).
- (de) Alexander Mitscherlich, Fred Mielke: Medizin ohne Menschlichkeit. Frankfurt am Main 1987, (ISBN 3-596-22003-3)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (de) « Thomas Beddies: „Universitätspsychiatrie im Dritten Reich. Die Nervenklinik der Charité unter Karl Bonhoeffer und Maximinian de Crinis“ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (de) « „Maximinian de Crinis (1889 - 1945) - Exposé von Prof. Dr Klaus-Jürgen Neumärker“ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (de) „Charité - Max de Crinis Direktor 1938 – 1945“
- (de) “Im Dienste der ‚Rassenhygiene’“
- (de) « „Als Psychiater an der Tötung Behinderter und psychisch Kranker beteiligt – ‚Märkische Allgemeine’ vom 3. Mai 2005“ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)