Monan

Monan, mwan
Pays Côte d'Ivoire
Nombre de locuteurs 17 000 personnes comme langue maternelle
Classification par famille
Codes de langue
IETF moa
ISO 639-3 moa
Glottolog mwan1250
Échantillon
Yì zra ɛ́ yélè dwà drúnyán ɛ́ ta, bhɛ́ɛ̀ wi mu ɛ́ do kpɔ́ yrɛ́ láá yàà yì ma, ké wà mi. Mɛ́nɛ, bhɛ́ɛ̀yí ké Kúle, é wlɛ́ɛ́nlé bhɛ́ɛ̀ ké è gelè yì glìnlɛ kpè ɛ́ ta.

Le monan ou mwan est une langue parlée en Côte d'Ivoire, au centre du pays, près de la ville de Mankono.

Langue rare, elle ne comptait, en 1993 que 17 000 locuteurs.

Une orthographe a été développée en 2000 par la SIL ; celle-ci utilise les signes de ponctuation pour indiquer les tons. Une nouvelle orthographe utilisant les signes diacritiques suscrits pour les tons est adoptée en 2009[1].

Alphabet mwan (2009)[2]
a b bh c d e ɛ f g gb i j k kp l
m n ŋ o ɔ p r s t u v w y z

Dans l’orthographe de 2000, les tons sont indiqués à l’aide de variantes de signes de ponctuation : l’apostrophe pour le ton haut et le signe moins pour le ton bas. Le premier ton est indiqué devant le mot et le second ton est indiqué après le mot s’il est différent dans le mots disyllabiques. Seul le ton de la première syllabe est indiqué pour les mots plus longs[1].

Dans l’orthographe de 2009, les tons sont indiqués à l’aide de signes diacritiques : le ton haut avec l’accent aigu, le ton moyen sans signe diacritique, le ton bas avec l’accent grave[3].

Exemples[4]
Sens Prononciation 2000 2009
/fɛ́/ ʼfɛ fɛ́ maison
/wɛ̄/ sel
/yì/ ˗yi eau
/pénĩ́/ ʼpeni péní dard
/bīē/ bie bie éléphant
/vàkɔ̀/ ˗vakɔ vàkɔ̀ canne à sucre
/púbɔ̄/ ʼpubɔ˗ púbɔ̀ saluer
/kpátà/ ʼkpata˗ kpáta claie
/ŋ́kɛ̀nã̀/ ʼŋkɛna ŋ́kɛ̀nà bonjour

Notes et références

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Bibliographie

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  • Elena Perekhvalskaya, Moïse Yegbé et Vincent Yegbé, « Dictionnaire mwan-français », Mandenkan, no 60,‎ , p. 3-122 (lire en ligne)

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Liens externes

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