Monbahus
Monbahus | |||||
L'église Notre-Dame. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Villeneuve-sur-Lot | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Bastides en Haut-Agenais Périgord | ||||
Maire Mandat | Jean-Marie Gary 2020-2026 | ||||
Code postal | 47290 | ||||
Code commune | 47170 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Monbahusiens | ||||
Population municipale | 629 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 32′ 57″ nord, 0° 32′ 09″ est | ||||
Altitude | 191 m Min. 67 m Max. 190 m | ||||
Superficie | 31,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut Agenais Périgord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
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Monbahus est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune de Guyenne située à 7,5 km à l'ouest de Cancon et 28 km au nord-ouest de Villeneuve-sur-Lot.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Montastruc, Villebramar, Beaugas, Montignac-de-Lauzun, Monviel, Moulinet, Pinel-Hauterive et Tombebœuf.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par le Tolzac, affluent de la Garonne, ainsi que par le Tolzac de Verteuil, le Tolzac de Mangane, le ruisseau de Salembert et le ruisseau de la Maure.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 814 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cancon à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 852,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Monbahus est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74 %), forêts (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), prairies (1,9 %), cultures permanentes (1,2 %), zones urbanisées (1,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Monbahus est un carrefour routier modeste mais non négligeable. Le flux de circulation provenant de Fumel et Cancon par la RD 124 s'y divise en deux, vers Marmande d'une part, vers Miramont-de-Guyenne et Lauzun de l'autre.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Monbahus est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2006 et 2009, par la sécheresse en 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]La commune a été chef-lieu de canton durant la Révolution.
Comme beaucoup de bourgades du Bassin aquitain de population réduite, Monbahus garde de son passé un aspect pratiquement urbain, mais à petite échelle. Les fonctions de commerce et de services, qui n'ont pas bénéficié récemment d'un statut administratif avantageux, ont davantage périclité que dans les agglomérations comparables qui sont restées chefs-lieux de canton.
Il existait au lieu-dit Gondon une abbaye cistercienne qui a été fermée à la Révolution et dont il ne reste aucun bâtiment. Cette abbaye possédait la forêt de Gondon qui a été l'objet d'un conflit avec la Maîtrise des Eaux et Forêts de la province de Guyenne au XVIIIe siècle concernant sa gestion[19].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 629 habitants[Note 2], en évolution de +3,8 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le maximum démographique a été atteint en 1841 avec 1 638 habitants. Le minimum fut atteint en 1999 avec 642 habitants. En 2006, la population était de 660 habitants.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Abbaye Notre-Dame de Gondon.
- Église Notre-Dame de Monbahus. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[24].
- Église Saint-Martin de Roufiac.
- Église Saint-Vincent de Loupinat de Monbahus.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules au léopard d’or accompagné de deux meules de moulin d’argent, une en chef et une en pointe[25]. | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Monbahus et Cancon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cancon » (commune de Cancon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cancon » (commune de Cancon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Monbahus ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Monbahus », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Pierre Buffault, L'abbaye de Gondon et la Maîtrise des Eaux-et-Forêts , p. 92-100, Revue de l'Agenais, 1929, tome 56 (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église paroissiale Notre-Dame. », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Cercle Héraldique, Généalogique et Historique du 47