Mozé-sur-Louet

Mozé-sur-Louet
Mozé-sur-Louet
La mairie de Mozé-sur-Louet.
Blason de Mozé-sur-Louet
Blason
Mozé-sur-Louet
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Communauté de communes Loire Layon Aubance
Maire
Mandat
Joëlle Baudonnière
2020-2026
Code postal 49610
Code commune 49222
Démographie
Gentilé Mozéen, -ne
Population
municipale
2 040 hab. (2021 en évolution de +0,94 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 21′ 30″ nord, 0° 33′ 02″ ouest
Altitude 23 m
Min. 12 m
Max. 94 m
Superficie 25,53 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chemillé-en-Anjou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mozé-sur-Louet
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Mozé-sur-Louet
Liens
Site web http://www.mozesurlouet.fr

Mozé-sur-Louet est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Géographie

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Localisation

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Commune angevine du Saumurois[1], Mozé-sur-Louet se situe au sud-ouest de Soulaines-sur-Aubance, sur les routes D 123, Denée - Saint-Melaine-sur-Aubance, D 204, Beaulieu-sur-Layon, et D 130 Brissac-Quincé[2].

Cette commune de 2 553 hectares[3] se situe sur les unités paysagères des plateaux de l'Aubance et de la Loire des promontoires[4].

Le Louet traverse la commune, sur sa partie Nord[2].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes de Mozé-sur-Louet sont : Mûrs-Erigné, Soulaines-sur-Aubance, Bellevigne-en-Layon, Beaulieu-sur-Layon, Denée, Rochefort-sur-Loire et Saint-Jean-de-la-Croix.



En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martigne-briand », sur la commune de Terranjou à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 617,0 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Mozé-sur-Louet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,9 %), terres arables (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,4 %), cultures permanentes (4,5 %), zones urbanisées (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %), forêts (0,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lors de la construction de l'autoroute A87, en 1999, un remarquable site du Paléolithique final (Azilien) a été découvert et fouillé pendant plus de six mois au lieu-dit Les Chaloignes[16],[17].

Pendant la Révolution française, la population est hostile aux nouveautés. Le château de La Crissonnière est incendié le et le bourg en janvier 1794 par les colonnes infernales[18].

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1826 1826 Albin de Cacqueray    
1835 1845 Laurent Poisson    
1852 1860 Charles Pasquet    
1860 1873 René-Jacques Esnault    
Les données manquantes sont à compléter.
? Jacques Bompas    
Les données manquantes sont à compléter.
1954 Victor Bougère    
[19] [20]
(démission)
Jean Lafferrière   Ingénieur-conseil
Jean Desaivres   Ingénieur
Gérard Dolbois PS Chargé de mission
Vice-président de la CC des Coteaux du Layon
En cours
(au 27 mai 2020)
Joëlle Baudonnière[21],[22] DVG Secrétaire d'une association
Conseillère départementale remplaçante

Intercommunalité

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La commune est membre de la communauté de communes Loire Layon Aubance depuis la disparition de la communauté de communes des Coteaux du Layon[23], elle-même membre du syndicat mixte Pays de Loire en Layon.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 2 040 habitants[Note 2], en évolution de +0,94 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6201 6201 5071 6161 7271 6591 7211 6691 644
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6501 6201 5051 4611 3831 3601 3861 3351 241
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1901 1861 1121 0061 0141 0101 0169721 008
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0029781 1071 4341 8022 0001 9301 9172 063
2015 2020 2021 - - - - - -
2 0212 0282 040------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,2 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 993 hommes pour 1 006 femmes, soit un taux de 50,33 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,1 
6,8 
75-89 ans
8,1 
18,0 
60-74 ans
17,9 
20,9 
45-59 ans
19,9 
19,6 
30-44 ans
20,2 
14,1 
15-29 ans
13,7 
20,2 
0-14 ans
19,1 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2021 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
75-89 ans
9,5 
16,2 
60-74 ans
16,9 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,2 
30-44 ans
17,5 
18,8 
15-29 ans
17,6 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Les transports en commun : Mozé-sur-Louet est traversé par trois lignes de bus du réseau régional Aléop :

  • la ligne 07 Angers - Chemillé - Cholet,
  • la ligne 19 Faverayes - Thouarcé - Angers,
  • la ligne 20 Vihiers - Angers.

Sur 149 établissements présents sur la commune à fin 2010, 20 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 12 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 42 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[30].

Vue d'Angers depuis le hameau du Pay. Au premier plan, le hameau de la Roche Sarrazin.
Vue d'Angers depuis le hameau du Pay. Au premier plan, le hameau de la Roche Sarrazin.

Lieux et monuments

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Ancien logo de la commune.

Bibliographie

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  • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876) (BNF 34649310, lire en ligne), p. 487-488.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Louis Poirier, « Bocage et plaine dans le sud de l'Anjou », Annales de Géographie, t. 43, no 241,‎ , p. 22 (lire en ligne).
  2. a et b IGN et BRGM, Géoportail Mozé-sur-Louet (49), consulté le 2 octobre 2012.
  3. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2011), consulté le 2 octobre 2012.
  4. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 140 et 176.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Mozé-sur-Louet et Terranjou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Martigne-briand », sur la commune de Terranjou - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Martigne-briand », sur la commune de Terranjou - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Mozé-sur-Louet ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Grégor Marchand, Rémy Arthuis, Sylvie Philibert et Farid Sellami, « Un habitat azilien en Anjou : les Chaloignes à Mozé-sur-Louet (Maine-et-Loire) », Gallia Préhistoire, vol. 51, no 1,‎ , p. 1–111 (DOI 10.3406/galip.2009.2475, lire en ligne, consulté le )
  17. Grégor Marchand, Sandra Sicard, Philippe Forré et Jean-François Nauleau, « De la pelle mécanique aux remontages lithiques : espace habité et techniques au Tardiglaciaire sur l’habitat des Chaloignes (Mozé-sur-Louet, Maine-et-Loire) », Revue archéologique de l'Ouest, no 25,‎ , p. 7–52 (ISSN 0767-709X, DOI 10.4000/rao.1650, lire en ligne, consulté le )
  18. Célestin Port 1978, p. 488 (selon Anjou historique, 1915, p. 202).
  19. « Mozé-sur-Louet : Jean Lafferrière élu maire », Ouest-France,‎ .
  20. « Pour raisons de santé, démission du maire de Mozé-sur-Louet », Ouest-France,‎ .
  21. « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (version du sur Internet Archive), consulté le 19 avril 2014.
  22. « Mozé-sur-Louet. Joëlle Baudonnière réélue maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  23. Insee, Composition de l'EPCI des Coteaux du Layon (244900734), consulté le 31 août 2013.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mozé-sur-Louet (49222) », (consulté le ).
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
  30. Insee, Statistiques locales du territoire de Mozé-sur-Louet (49), consultées le 28 avril 2013.