Nicolas Grunitzky
Nicolas Grunitzky | |
Nicolas Grunitzky en 1964. | |
Fonctions | |
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Président de la République togolaise | |
[N 1] – (3 ans, 11 mois et 28 jours) | |
Élection | 5 mai 1963 |
Prédécesseur | Emmanuel Bodjollé (intérim) Sylvanus Olympio |
Successeur | Kléber Dadjo (intérim) Gnassingbé Eyadema |
Premier ministre du Togo (république autonome) | |
– (1 an, 8 mois et 6 jours) | |
Président | René Coty |
Prédécesseur | Création du poste |
Successeur | Sylvanus Olympio |
Député français | |
– (7 ans et 5 mois) | |
Élection | 17 juin 1951 |
Réélection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | Togo |
Législature | IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | IOM |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Atakpamé (Togoland) |
Date de décès | (à 56 ans) |
Lieu de décès | Paris (France) |
Nature du décès | Accident de voiture |
Nationalité | Française Togolaise |
Parti politique | Mouvement populaire togolais |
Enfants | Isabelle Grunitzky, Rita Grunitzky |
Diplômé de | École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie |
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Premiers ministres du Togo Présidents de la République togolaise | |
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Nicolas Grunitzky, né le à Atakpamé et mort le à Paris, est un homme d'État franco-togolais, deuxième président de la République togolaise indépendante du au .
Biographie
[modifier | modifier le code]Né d'un père allemand (d'origine polonaise) et d'une mère togolaise, il suit des études d'ingénieur conducteur de travaux à l'École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie (ESTP) de Paris, puis intègre l'administration coloniale avant de la quitter pour créer sa propre entreprise. Parallèlement, il est le secrétaire général du Parti togolais du progrès. Élu député en 1951 à l'Assemblée territoriale togolaise, il est Premier ministre de la république autonome du Togo du au [1].
Allié de longue date de la France[2], Nicolas Grunitzky devient le président de la République à la suite d'un coup d'État qui se conclut par l'assassinat du président Sylvanus Olympio, son beau-frère[3]. Ce coup d'État, le premier de toute l'histoire de l'Afrique noire après les indépendances, est organisé par un groupe de soldats dirigé par le sergent Gnassingbé Eyadema ; c'est ce dernier qui renversera à son tour Nicolas Grunitzky le .
Après l'intérim d'Emmanuel Bodjollé, Grunitzky est désigné président par intérim le . Il est ensuite élu président sans opposition le suivant. Au pouvoir, il s'emploie à resserrer les liens avec la France. Il abandonne le projet de monnaie nationale que portait son prédécesseur pour conserver le franc CFA et signe les accords de coopération franco-togolais[2].
Après avoir été écarté du pouvoir le , il s'installe à Abidjan. À la suite d'un accident de voiture survenu dans son nouveau pays d'adoption, Nicolas Grunitzky est transporté à l'hôpital de la Salpêtrière à Paris, où il décède le [4].
Distinctions et décorations
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par intérim jusqu'au 10 mai 1963.
Références
[modifier | modifier le code]- « Biographie de Nicolas Grunitzky », sur assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale (consulté le ).
- Fanny Pigeaud, L'Empire qui ne veut pas mourir: Une histoire de la Françafrique, Seuil, , p. 256
- « L'arbre qui cache la forêt: le cas de Nicolas Grunitzky (1913-1969) » (consulté le ).
- « M. Nicolas Grunitzky est décédé à Paris Un homme de conciliation », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Décret n° 1963-427 portant nominations et promotions dans les ordres nationaux à l'occasion des fêtes du troisième anniversaire de la proclamation de l'indépendance de la république du Dahomey », sur Secrétariat général du gouvernement du Bénin, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- https://association-grunitzky-nicolas.fr/contact/ Association Grunitzky Nicolas]
- « Le Cameroun et le Togo : messieurs Ajavon et Grunitzky », sur ina.fr.