Nor Séround
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| Fondation |
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| Forme juridique | Association déclarée |
|---|---|
| Domaine d'activité | Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France) |
| Siège | |
| Pays |
| Fondateur | |
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| Site web |
| RNA | |
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| SIREN | |
| OpenCorporates |
La FRA Nor Seround (en arménien : ՀՅԴ Նոր սերունդ ; Nouvelle Génération en français), est une association loi de 1901 française[1] qui constitue la branche jeunesse de la fédération révolutionnaire arménienne. Elle est en France l'équivalent de l'Armenian Youth Federation (en). Elle est spécialement orientée vers les jeunes,comme la FRA Badanis étant elle à destination des adolescents.
Histoire[modifier | modifier le code]
Les débuts de la FRA Nor Seround[modifier | modifier le code]
En 1945, alors que la France sortait de la guerre, il était temps de rassembler la jeunesse arménienne qui, pendant six années de conflit, avait peu d’occasions de se rencontrer. La FRA Dachnagtsoutioun prit l’initiative de réunir cette jeunesse et chargea Schavarch Missakian de lancer le projet. À Paris, les enfants de Dachnagtsagans devinrent les premiers « norseroundagans ». Sous la responsabilité du « Raffi khoump », un groupe de jeunes de la FRA, le Nor Seround s’organisa et devint le premier véritable mouvement de jeunesse arménienne en France.
Premier congrès[modifier | modifier le code]
En 1947, l'organisation tient son premier congrès. Sans locaux propres, le siège de la SFIO (ancêtre du PS) rue Victor Massé fut choisi pour accueillir cet événement qui débuta le 1er mars. Une trentaine de délégués de banlieue et de province participèrent à ce « congrès fondateur » du Nor Seround, qui venait de fêter ses deux ans. Le nombre de militants au Nor Seround était alors de 850. C’est à ce congrès qu’il fut décidé d’organiser « une grande colonie de vacances d’été »
Premières activités et défis[modifier | modifier le code]
Un premier pangoum, fut en 1947 à Seyssins, région de Grenoble. Une dizaine de norseroundagans de Paris et Marseille y participèrent, marquant la naissance d’une institution. Le premier grand panagoum mixte eut lieu en 1953, après un congrès où le parti s'opposa aux anti-mixité. Le panagoum devint alors mixte.
Motivations politiques[modifier | modifier le code]
Le premier congrès adopta à l’unanimité une motion demandant le retour immédiat des territoires arméniens sous domination turque à l’Arménie actuelle, pour réparer une injustice flagrante dénoncée par la FRA Dachnagtsoutioun depuis vingt-cinq ans, et se réjouit des efforts pour assurer le retour de nombreux compatriotes vers la mère patrie (cf. Haïastan, 1947). Le congrès se termina par Mchag Panvor le 3 mars 1947 à 19 heures. En référence à ce congrès, chaque mois de mars voyait se tenir un « Nor Seroundi or ».
Impact et héritage[modifier | modifier le code]
En soixante ans, le Nor Seround aura tenu trente-neuf congrès nationaux et deux internationaux, organisé une cinquantaine de camps nationaux et participé à plusieurs camps internationaux
Éléments historiques[modifier | modifier le code]
1945[modifier | modifier le code]
- Création du Nor Seround : Fondation à Paris pour rassembler la jeunesse arménienne après la Seconde Guerre mondiale.
1946[modifier | modifier le code]
- Début des Réunions : Les premières réunions organisées sous l’initiative de Schavarch Missakian.
1947[modifier | modifier le code]
- 1er mars : Premier Congrès National tenu au siège de la SFIO rue Victor Massé, Paris.
- 1er mars : Adoption d’une motion demandant le retour des territoires arméniens sous domination turque.
- Mars : Réapparition de la revue « Haïastan » après une interruption depuis août 1939.
- Été : Premier panagoum organisé à Seyssins, dans la région de Grenoble.
1948[modifier | modifier le code]
- Expansion des Groupes Locaux : Création de nouveaux groupes Nor Seround en province et dans les banlieues parisiennes.
1950[modifier | modifier le code]
- Développement des Activités : Multiplication des activités culturelles et éducatives pour les jeunes membres.
1953[modifier | modifier le code]
- Premier Grand Panagoum Mixte : Organisation du premier grand camp mixte après des débats internes.
1955[modifier | modifier le code]
- Participation Internationale : Les membres du Nor Seround commencent à participer à des camps internationaux.
1960[modifier | modifier le code]
- Établissement de Programmes Éducatifs : Introduction de programmes éducatifs plus structurés pour les jeunes.
1965[modifier | modifier le code]
- 20ème Anniversaire : Célébration du 20ème anniversaire de la fondation du Nor Seround.
1970[modifier | modifier le code]
- Croissance et Développement : Le mouvement continue de croître, atteignant de nouveaux jeunes à travers la France.
1980[modifier | modifier le code]
- Introduction de Nouvelles Activités : Introduction de nouvelles activités sportives et culturelles pour diversifier les offres aux membres.
1995[modifier | modifier le code]
- 50ème Anniversaire : Organisation d’un congrès spécial pour marquer le demi-siècle d’existence.
2000[modifier | modifier le code]
- Modernisation : Adoption de nouvelles technologies et méthodes de communication pour atteindre la jeunesse arménienne moderne.
2005[modifier | modifier le code]
- 60ème Anniversaire : Célébration des 60 ans avec des événements à travers la France, marquant l’impact durable du mouvement.
2007[modifier | modifier le code]
- 39ème Congrès National : Tenue du 39ème congrès national, confirmant l’engagement continu de la jeunesse arménienne.
2010[modifier | modifier le code]
- Participation à des Événements Internationaux : Renforcement des liens avec d’autres organisations de jeunesse arménienne à l’international.
Organisation actuelle[modifier | modifier le code]
En 2024, la FRA Nor Seround compte 6 sections :
- Marseille, section « Apo Achdjian » ;
- Valence, section « Kevork Tchavouch » ;
- Lyon, section « Soghomon Tehlirian » ;
- Paris/Issy-les-Moulineaux, section « Avedis Aharonian/Arthur Meguerditchian » ;
- Alfortville, section « Taniel Varoujan » ;
- Arnouville, section « Rouben Ter-Minassian ».
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Ara Krikorian, Dictionnaire de la Cause Arménienne, Edipol, , 268 p. (ISBN 978-2-913444-15-7)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Chavarche Missakian
- Diaspora arménienne en France
- Fédération révolutionnaire arménienne
- Haïastan (journal)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives aux organisations :
